- Contes de l'absurde
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Contes de l'absurde L'enfer, chant 19 par William BlakeAuteur Pierre Boulle Genre Nouvelles Pays d'origine France Éditeur éditions Julliard Date de parution 1953 ISBN 2-266-00609-6 Les Contes de l'absurde est un recueil de contes écris par Pierre Boulle.
Sommaire
Les contes
L'hallucination
L'hallucination conte l'expérience onirique d'un Chef de service... de torture. Ce rêve étrange, ou plutôt ce cauchemar, l'entraîne dans une spirale infernale en plein cœur de l'enfer de Dante tandis que dans la pièce adjacente un supplicié endure une séquence de torture des mains d'un subalterne du Chef bourreau, combinaison de tortures pensée et conçue au préalable par le rêveur.
Une nuit interminable
Un soir de 1949, Oscar Vincent boit un verre à la terrasse d'un café parisien, lorsqu'il est abordé par un homme appelé Amoun-Kah-Zaïlat. Ce dernier lui explique qu'il voyage dans le temps depuis une civilisation avancée qui a existé il y a 8 000 ans, appelée le royaume de Badari, et il fait escale dans le Paris contemporain avant de continuer encore 12 000 ans dans le futur. Un client de la table d'à côté qui écoutait leur conversation leur révèle qu'il s'appelle Djing-Djong et qu'il a lui aussi voyagé dans le temps, et qu'il vient de la république de Pergolie, 12 000 ans dans le futur et souhaite atteindre dans le passé le royaume de Badari. Les deux voyageurs dans le temps découvrent que leurs intérêts s'opposent, la république de Pergolie souhaite conquérir Badari. S'en suit une confrontation temporelle et paradoxale entre les deux voyageurs qui retournent régulièrement le même soir à Paris expliquer à Oscar médusé la suite des péripéties de leur confrontation, qui se situent dans le passé, le présent et le futur. Un combat épique prend place devant Oscar, et lorsqu'il est terminé, Amoun-Kah-Zaïlat explique au parisien que les pergoliens ont vaincu puisqu'ils se sont transportés à un temps avant l'existence des badariens, et se sont substitués à eux, ainsi les pergoliens et badariens sont désormais mêmes, respectivement aïeux et descendants les uns des autres. Amoun-Kah-Zaïlat se transforme alors progressivement en Djing-Djong. Oscar utilise alors la petite machine à voyager dans le temps pour s'échapper de cette folie, et se retrouve 12 heures auparavant au moment où il rencontre Amoun-Kah-Zaïlat pour la première fois. Coincé dans la spirale du temps, il est alors condamné à revivre sans fin les mêmes évènements de cette soirée.
Le poids d'un sonnet
Ménard, le narrateur, apprend de son ami Bourdon, un passionné d'énigmes et de mystères, que le vieil écrivain Valette est mort brutalement d'une attaque d'apoplexie dans son cabinet de travail alors qu'il venait d'achever une œuvre tenant sur une page et sur laquelle il avait travaillé longuement. En mourant, une allumette, vraisemblablement destinée à allumer un cigare, est tombé sur sa page qui a brûlé. Elle est alors illisible. Bourdon va ainsi chercher à déchiffrer la dernière œuvre de l'écrivain grâce à l'étude minutieuse des restes de la feuille calcinée, avec l'aide d'instruments perfectionnés et de déductions logiques.
Le règne des sages
En l'an 2..., le monde est devenu sage, sans frontière, guerre ou religion. Il ne subsiste que deux écoles de pensée qui se partagent l'humanité ; les « électronistes » qui soutiennent que toute chose (matière, rayonnement, pensée...) est composée d'électrons, et les « ondulistes » qui attestent qu'au contraire, tout n'est qu'onde. Ces groupes forment deux partis dont l'un est élu à la tête du monde pour une année. Lors de cet an 2..., c'est le parti des électronistes qui est élu. Afin de montrer à l'humanité les bienfondés de leur théorie, ils décident en secret d'améliorer les conditions de vie dans les zones à climats extrêmes que sont l'équateur et les pôles. Un savant calcul adapté à la fabrication de machines doit amener à un équilibre de 20°C en transférant la chaleur de l'équateur vers les pôles. Parallèlement, le parti onduliste décide de faire de même. L'entreprise menée indépendamment par les deux partis qui s'ignorent résulte en un inversement extrême des climats de l'équateur et des pôles, et les partis décident de laisser tel quel et de garder le silence sur leur expérience trop bien réussie. Les forêts et espèces équatoriales disparaissent sous la neige polaire, et les banquises des pôles donnent place à une végétation luxuriante. Les populations vivant dans ces régions s'adaptent mal à leur nouveau climat, et des millions d'hommes meurent en l'espace de quelques jours, « les moins intéressant d'ailleurs du point de vue scientifique ».
Le parfait robot
Le professeur Fontaine est le meilleur de son époque en science cybernétique, et désir créer un robot si parfait qu'il se confond à l'humain. Alors qu'il met au point les meilleurs robots, le Conseil scientifique lui oppose qu'il ne s'agit que de mécanique et de l'extension de son savoir et que ses créations n'ont guère d'humanité. Le professeur créé alors d'autres robots plus perfectionnés encore mais le Conseil conteste toujours leur qualité humaine. Le savant introduit alors l'erreur et les défauts dans ses créations, ainsi le Conseil s'incline enfin devant la réussite du professeur Fontaine.
Liens externes
Catégories :- Nouvelle française
- Recueil de nouvelles paru en 1953
- Recueil de nouvelles de science-fiction
- Voyage dans le temps en littérature
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