- Chevalier Olivier
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Olivier (en Italien : Uliviero ou Oliviero), parfois nommé Olivier de Vienne ou de Gennes, est un chevalier fictif de chanson de geste du Cycle carolingien, particulièrement présent dans le poème épique la Chanson de Roland. Il est traditionnellement représenté comme l’ami intime de Roland, son confiant et conseiller ainsi qu’un des douze chevaliers compagnons de Charlemagne. Olivier est le frère d’Aude, la fiancée de Roland. Tout comme Roland, il est tué lors de la bataille de Roncevaux. Certains spécialistes relient l’origine de son nom à l’olivier, symbole biblique de sagesse de divine[1].
La Chanson de Roland
Contrairement à Roland, qui est généralement décrit comme un être d’un courage téméraire, Olivier se démarque par sa sagesse et son sang-froid au combat[2]. Il dit à Roland que « la bravoure raisonnable n'est pas la folie, et la sage mesure vaut mieux que la témérité[3],[4],[5] ». Olivier est mortellement blessé, par derrière, par le Sarrasin Marganice mais, avant de mourir, lui fend le crâne d’un seul coup de son épée, Hauteclaire[6].
Autres ouvrages
À pars de la Chanson de Roland, la présence la plus proéminente du chevalier Olivier se trouve dans la chanson Girart de Roussillon écrite par Bertrand de Bar-sur-Aube vers l’an 1180[7]. Girard, l’oncle d’Olivier, est en guerre constante contre Charlemagne, son suzerain, depuis sept ans. Les deux adversaires décident de mettre fin au conflit par un duel entre leur deux champions. Olivier, provenant de Vienne, et Roland, de France, sont choisit comme champions par Girard et Charlemagne. Les champions se combattent en duel mais nul ne parvient à vaincre son adversaire. Reconnaissant chacun la vaillance et la noblesse de l’autre, ils se jurent mutuellement leur amitié, et parviennent à rétablir la paix entre leurs oncles.
Références
- Brault, 12.
- Le contraste entre Roland et Olivier, ainsi que des interprétations défavorables de Roland sont critiqués par certains spécialistes. Voir Brault, 12-14.
- http://www.archive.org/details/lachansonderola01geddgoog Manuscrit d’Oxford, vers 1724-1725,
- Un traduction alternative par Pierre Jonin dit plutôt : « la vaillance associée au bon sens n'est pas de la folie. La mesure vaut bien mieux que la témérité. »
- Passage en ancien français : « Kar vasselage par sens nen est folie; Mielz valt mesure que ne fait estultie. »
- http://www.archive.org/details/lachansonderola01geddgoog. Manuscrit d’Oxford, vers 1952-1964,
- Bertrand de Bar-sur-Aube pour les références. Voir l’article complet de
Catégorie :- Chevalier de fiction
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