Mil neuf cent : revue d'histoire intellectuelle

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Mil neuf cent : revue d’histoire intellectuelle (ex-Cahiers Georges Sorel)
Pays	France
Langue	Français
Périodicité	Annuelle
Genre	Histoire
Date de fondation	1983
Éditeur	Paris
Propriétaire	Société d'études soréliennes
Directeur de publication	Jacques Julliard
ISSN	1146-1225

Mil neuf cent : revue d'histoire intellectuelle a été créée à Paris en 1983 sous la direction de l'historien Jacques Julliard.

Jusqu'en 1988, elle a eu pour titre Cahiers Georges Sorel.

Vocation

Cette revue, destinée à un large public cultivé, a pour vocation de promouvoir les études historiques autour du philosophe Georges Sorel dont elle n'a cessé de publier des manuscrits et des correspondances inédits : elle annonce à ce jour la publication de plus de 700 pages inédites. Son éditeur, la Société d'études soréliennes, entretient un important fonds documentaire d'écrits de Sorel et sur Sorel déposé et consultable au Musée social à Paris.

La revue a progressivement élargi ses intérêts historiques à toute la période mil neuf cent (1870-1914) en concentrant ses recherches autour de l'histoire intellectuelle, qui est à la fois une histoire des intellectuels et une histoire de la culture.

Orientation et spécificités

Elle a consacré des dossiers à des sujets variés, concernant tantôt l'histoire des idées tantôt l'histoire des groupes intellectuels. Ainsi les numéros sur les pensées réactionnaires, sur la réception de Proudhon, sur l'engagement dreyfusard ou anti-dreyfusard, sur les notions de progrès et décadence, sur l'eugénisme dans ses rapports au socialisme, sur la pensée coloniale, sur Péguy et l'histoire, sur l'art dans son rapport à la société, sur le nationalisme, sur l'idéologie de la Première Guerre mondiale, sur l'anti-intellectualisme, sur le syndicalisme révolutionnaire, sur la critique littéraire, sur les femmes intellectuelles, sur les intellectuels catholiques, etc.

Elle s'est faite en outre une spécialité en abordant des thèmes originaux et peu étudiés, tels que la socialité intellectuelle à travers les congrès, les correspondances, les revues ou tels que les modes d'intervention intellectuelle à travers les enquêtes et les controverses.

Elle publie presque à chaque numéro des documents inédits. Elle a ainsi édité des textes ou des correspondances de Sorel, Henri Bergson, Eduard Bernstein, Edouard Berth, Maurice Blondel, Augustin Cochin, Benedetto Croce, Gustave Le Bon, Émile Durkheim, Vacher de Lapouge, Victor Serge, etc.

Aspects institutionnels

Elle a été fondée par la Société d'études soréliennes qui en est propriétaire. Fonctionnant grâce au travail bénévole, elle bénéficie de la collaboration d'AHMOC (Approches historiques des mondes contemporains)^[1], équipe de recherche du Centre de recherches historiques^[2], unité mixte de recherche EHESS (École des hautes études en sciences sociales) - CNRS (Centre national de la recherche scientifique).

Elle est subventionnée depuis ses débuts par le Centre national du livre.

Rédacteurs et collaborateurs

Membres de la rédaction : Olivier Bosc, Gilles Candar, Olivier Cosson, Yaël Dagan, Willy Gianinazzi, Jacques Julliard, Sébastien Laurent, Daniel Lindenberg, Françoise Melonio, Marie Laurence Netter, Yves Palau, Jean-Luc Pouthier, Michel Prat, Christophe Prochasson, Anne Rasmussen, Patrice Rolland, Shlomo Sand, Éric Thiers.

Parmi les nombreuses collaborations, on notera celles de Pierre Andreu, Maximilien Rubel, Michel Winock, Jean-Pierre Rioux, Madeleine Rebérioux, Jacques Revel, Maurice Agulhon, Christian Topalov, Michelle Perrot, Élisabeth Roudinesco, Jean Clair, Michel Leymarie, Jean-Louis Fabiani.

Disponibilité

La revue est vendue au numéro ou par abonnement, via son site ou au siège de la Société d'études soréliennes sis à la Bibliothèque du Musée social, 5 rue Las Cases, 75007 Paris. Quelques librairies parisiennes la vendent également.

Elle est présente dans les bibliothèques institutionnelles et publiques principalement en France - mais aussi à l'étranger pour une part estimée à environ 20-25 % des abonnements : dans l'ordre, en Italie, en Allemagne, en Suisse, en Grande-Bretagne, en Belgique et dans les Pays-Bas, aux États-Unis, au Canada, au Brésil, etc.

La partie patrimoniale (jusqu'en 2000) est en libre accès sur Persée^[3].

À partir du numéro de 2001, elle est hébergée sur Cairn^[4]. Les articles peuvent être achetés séparément par téléchargement.

Bibliographie

• Jacques Julliard, L'année des dupes, Paris, Le Seuil, 1996, p. 12.

• Madeleine Rebérioux, Parcours engagés dans la France contemporaine, Paris, Belin, 1999, p. 5.

• Jacques Julliard, "Vingt ans. De Sorel à Péguy", Mil neuf cent, 20, 2002

• Ouvr. coll., Pour une deuxième gauche : hommage à Jacques Julliard, Paris, BNF, 2008, p. 71-76.

Références

Liens externes

• Site officiel de la revue

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