- Tabernaemontana citrifolia
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Tabernaemontana citrifolia Fleur de Tabernaemontana citrifolia Classification classique Règne Plantae Division Magnoliophyta Classe Magnoliopsida Ordre Gentianales Famille Apocynaceae Genre Tabernaemontana Nom binominal Tabernaemontana citrifolia
L., 1753Classification phylogénétique Ordre Gentianales Famille Apocynaceae Retrouvez ce taxon sur Wikispecies
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sont disponibles sur CommonsTabernaemontana citrifolia est un arbuste ou un petit arbre de 2 à 10 m de hauteur, appartenant à la famille des Apocynacées, connu aux Antilles françaises sous le nom de bois-lait.
Sommaire
Description
Le bois-lait est un arbrisseau ou un petit arbre, généralement de 2 à 5 m aux Antilles mais pouvant atteindre 10 m de hauteur. Toutes les parties de la plante secrète un suc laiteux abondant (d'où lui vient son nom créole).
Les feuilles opposées, simples, oblongues-lancéolées, brillantes, font 6-20 cm x 3-9 cm et ont une base cunéiforme et un apex acuminé[1].
Les fleurs odorantes, blanches puis jaunes sont disposées en courtes cymes terminales, corymbeuses. La corolle comporte un tube de 8-20 mm de long sur 2 mm de diamètre et des lobes étroits, étalés ou réfléchis, convolutés retrorsum[2].
La floraison a lieu principalement d'avril à novembre.
Le fruit est une paire de follicules, nettement incurvées, pointues, lisses, striées longitudinalement, contenant des graines noires à arille rouge-orangé.
Écologie
Cet arbuste est originaire de Guyane[3] et aurait été introduit aux Antilles par les Amérindiens pour son écorce tonique et fébrifuge.
On le trouve dans les étages mésophiles et xérophiles, sur sols frais ou humides, ainsi que dans les forêts à Pterocarpus.
Composition
De nombreux alcaloïdes indoliques ont été identifiés dans les feuilles[3]. Ils font partie du groupe du corynane, de celui de l'ibogane (ibogaïne, voacangine, coronaridine) et de l'aspidospermane (pandoline, apparicine) et d'alcaloïdes bis-indoliques (voacamine)[4],[5],[3].
La racine contient des alcaloïdes monomères indoliques proches de ceux présents dans la feuille.
Utilisations
Aux Petites Antilles, la décoction des bourgeons est traditionnellement utilisée dans les thés réchauffants[3], notamment pour la pleurésie (pirézi). En Martinique, la décoction des feuilles est préconisée pour l'hypertension et celle des racines pour la bronchite. En Guadeloupe, l'infusion des feuilles est purgative et celle des de l'écorce est fébrifuge et tonique.
Le latex pourtant caustique est traditionnellement recommandé pour les panaris (chankdlo) et les éruptions cutanés (gratèl). En Guadeloupe et en Dominique, il est appliqué sur les coupures pour arrêter les saignements et contre les maux de dents.
Notes et références
- Jacques Fournet, Flore illustrée des phanérogames de Guadeloupe et de Martinique, Gondwana editions, Cirad, 2002 (ISBN 2-87614-489-1 (Cirad, Tome 1). - 2-87614-492-1 (Cirad, Tome 2).)
- dans le sens inverse des aiguilles d'une montre.
- Jean-Louis Longuefosse, Plantes médicinales caribéennes, tome 2, Editions Orphie, 2008, 249 p.
- (en) Arnold Brossi (ed.), The Alkaloids: chemistry and pharmacology, Academic Press, 1986
- (en) T.A. Van Beek, R. Verpoorte, A. Baerheim Svendsen, A.J.M. Leeuwenberg, N.G. Bisset, « TABERNAEMONTANA L. (APOCYNACEAE) : A REVIEW OF ITS TAXONOMY, PHYTOCHEMISTRY, ETHNOBOTANY AND PHARMACOLOGY », dans Journal of Ethnopharmacology, vol. 10, 1984, p. 1-156
Liens externes
- Référence ITIS : Tabernaemontana citrifolia (fr) ( (en))
- Référence GRIN : espèce Tabernaemontana citrifolia (en)
Catégories :- Flore (nom scientifique)
- Apocynaceae
- Plante médicinale
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