- Armand Martial
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Armand Martial, né à Paris en 1884 et décédé à Paris en 1960, est un sculpteur français qui reçut le Prix de Rome en 1913.
Apràs des étude à l'Ecole des Beaux-Arts de Paris (atelier Coutan) Armand Martial obtient le Prix de Rome en 1913. Son séjour à la Villa Médicis est interrompu par la guerre; ce sont les tranchées, il y frôle la mort. Gravement atteint, il est affecté à la poudrerie de Toulouse. La guerre terminée, il retrouve la lumière de Rome, la liberté du travail dans ces lieux magiques, la familiarité avec la statuaire antique qu'il vénère et va admirer aussi en Grèce; avec les amis de l'Ecole Française d'Athènes . La Villa, c'est aussi un lieu d'amitiés; ses compagnons sont Jean Dupas, Michel Roux-Spitz, Jean Dropsy, Paul Paray, Marcel Dupré, Decaris, Claude Delvincourt, Jacques Ibert…
C'est à Rome encore qu'il rencontre la compagne de toute sa vie: Marie-Louise Dardun, jeune professeur de français échappée de l'enseignement en France, qu'il épouse en 1921.
Il réalise, avec Michel Roux-Spitz sa première œuvre monumentale: un grand vase décoratif en bronze et pierre, qui sera primé à l'Exposition Internationale des Arts Décoratifs en 1925, et encore des caryatides, les "Canéphores", acquises par l'Etat et offertes au Musée des Beaux-Arts de Nice lors de son inauguration. C'est cet esprit monumental qui ne cesse de s'affirmer avec un certain nombre de commandes de l'Etat:
A Pierrefeu, monument aux Fusiliers marins du "Dixmude"
A la Mairie du Xe arrondissement à Paris, statue de "l'Artisan" (Grand Prix de l'Exposition Internationale des Arts Décoratifs de 1925)
A Gerardmer, monument aux morts.
A l'Exposition coloniale de 1931, quatre boucliers d'airain pour la Tour de Bronze et des bas-reliefs pour le pavillon central
En 1936, après un concours national, il emporte la réalisation de sa plus grande œuvre: la statue équestre du Roi des Belges Albert 1er, le roi-soldat, qui se dresse à l'entrée du cours de la Reine, place de la Concorde à Paris, sur un haut socle où deux bas-reliefs évoquent la Belgique et la guerre.
C'était la Grande Guerre, une autre survient, aussi destructrice, bien que d'une autre manière. Ce sont les années sombres, l'élan brisé. Armand Martial ne réalise que quelques bustes, et se consacre à l'enseignement à l'Ecole des Beaux-Arts.
L'aérogare du Bourget ayant été largement endommagée par les bombardements, elle est reconstruite par le même architecte, Georges Labro. Pour la partie centrale, en avancée, Armand Martial sculpte trois grandes statues symbolisant les continents.
Pour le Ministère des Postes à Paris, il réalise un haut-relief: la Résistance.
A l'Assemblée Nationale, une grande figure féminine symbolise la République.
A Bollène, par souscription nationale, un monument à Pasteur.
Dans le square de la Porte d'Orléans, une fontaine monumentale.
Pour la Maison de la Radio-centre Rodin, des bas-reliefs.
Elu Membre de l'Institut (Académie des Beaux-Arts) en 1951, il était aussi officier de la Légion d'Honneur, président de plusieurs sociétés et associations,( sa sociabilité active s'était manifestée dès la Villa Médicis, où il fut "massier").
Œuvres
- Statue équestre du roi Albert 1er de Belgique, place de la Concorde à Paris -architecte Georges Labro.
- Statues symbolisant les continents, partie centrale de la façade de l'aérogare du Bourget -architecte Georges Labro.
- Monument aux morts du Dixmude à Pierrefeu {Var) -architecte Michel Roux-Spitz.
- Statue de Marianne à l'Assemblée Nationale (Palais Bourbon).
- Bas-relief, Ministère des P.T.T. à Paris.
- Statue de "l'Artisan" à la mairie du Xe arrondissement à Paris.(Grand prix de l'exposition internationale des arts décoratifs,1925).
- Fontaine, square de la Porte d"Orléans à Paris
Catégories :- Sculpteur français du XXe siècle
- Prix de Rome en sculpture
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