- Abel Monem
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Abel Monem est un journaliste et réalisateur pakistanais.
Biographie
Après des études de journalisme au Pakistan, Abel Monem écrit dans la presse anglophone et réalise plusieurs reportages pour la chaîne de télévision nationale.
Au début des années 1990, il part s’installer en Europe et obtient un diplôme de Civilisation Française à la Sorbonne. Il rencontre alors James Ivory, et débute à ses côtés en tant qu’assistant réalisateur.
C’est par la suite qu’il se tourne vers la production, en créant la société de James Ivory et Ismail Merchant (Merchant Ivory Productions) à Paris, dans laquelle il gère les films de James Ivory tournés en Europe, tels que Jefferson à Paris, Surviving Picasso, A Soldier's Daughter Never Cries, The Golden Bowl, ainsi que d’autres films produits par Merchant Ivory Production Paris, notamment les films réalisés par Ismail Merchant : In custody tourné en Inde, The Proprietor avec Jeanne Moreau, The Mystic Masseur tourné en Bolivie, ainsi que par des réalisateurs français : Gaach de Catherine Berge tourné en Inde, Merci Docteur Rey de Andrew Litvak avec Jane Birkin et Bulle Ogier. Cette collaboration durera plus de 10 ans, pendant lesquels il gère la production des films, la distribution, le développement de nouveaux projets et la représentation des films du catalogue Merchant Ivory dans les festivals en Europe, en Asie et en Afrique.
En qualité de professionnel de la production cinématographique, il collabore en 1995 au workshop organisé par Média 2 visant au développement des lois de coproduction en Europe, auquel participaient deux candidats de chaque pays européen.
Parallèlement, il se lance dans le design en contribuant à la création d’une collection avec Philippe Starck. Il s’occupera aussi de la production de catalogues et d’ouvrages de photographies du célèbre designer-photographe.
Il participe également à la création et à la programmation de rétrospectives : Ivory, Satyajit Ray, Cent ans de cinéma indien (organisée par la Cinémathèque Française).
Dès lors il se dirige vers la production et l’organisation d’événements culturels et c’est ainsi qu’en 1999 et 2000, il assure la programmation et l’organisation, puis la production exécutive du Festival International du Film de Paris. Il en devient Directeur Adjoint en 2001.
Dès 2001, il participe à la création du Festival International du Film de Marrakech, pour lequel il est programmateur lors de l’édition de 2002, et Directeur de Production aux côtés de Daniel Toscan du Plantier, Directeur du Festival, lors de l’édition de 2003.
En 2004, Abel Monem s’installe au Maroc où il se lance dans la production de films et d’événements culturels en créant Ciné Culture Evénements. Cette jeune société commence tout de suite à se faire remarquer avec la Convention de Sony à Marrakech (septembre 2004). Une centaine de présidents du géant japonais de l’électronique et deux mille invités assistèrent entre autres aux concerts d’Andrea Bocelli au palais Baadi et Fiorella Mannoia au palais Bahia, à l’exposition insolite de bateaux de course sur la place Jma el Fnaa, ainsi qu’à la présentation des dernières technologies informatiques et audio-visuelles, dont Abel Monem assure la production.
Un autre événement Sony eut lieu ensuite à Essaouira, marqué par l’exposition à Dar Souiri de l’œuvre du photographe Albert Watson et de l’édition de son calendrier consacré au Maroc. Cette manifestation a permis de faire venir sur place cent cinquante journalistes italiens qui ont en définitive fait la promotion de la cité des Alizés.
Ciné Culture Evénements a par la suite approfondi son implication dans la vie culturelle au Maroc : Festival Gnawa et Musiques du Monde, Printemps Musical des Alizés, photoshoot pour l’artiste Albert Watson, diffusion de courts métrages marocains à la télévision italienne.
En 2005, Abel Monem est directeur de production du Printemps Musical des Alizés et participe à la création de l’un des plus grands festivals d’Afrique, le Festival de Casablanca, événement pluridisciplinaire réunissant cinéma, musique, art plastique, photos, spectacles de rue... dont il assure le poste de Directeur de Production de la première édition en mai 2005. Les films making-of de ces deux événements sont produits par Ciné Culture Evénement.
En 2006, il produit le long métrage « Il était une fois à Essaouira » réalisé par Anna Negri, une coproduction maroco-italienne. Ce film fut diffusé sur la chaine italienne Rai 2.
Abel Monem s’est également investi personnellement dans d’autres manifestations : événements caritatifs et humanitaires, débats et ateliers cinéma.
De retour en France en 2008, il s’investit avec autour du cinéma à Reims, avec l’ambition de partager son expérience par le biais des divers projets de l’association, tels que la production de films de jeunes réalisateurs, la création de musique de films, les ateliers cinéma et les projections de films d’auteurs. En 2010, il produit Les gardiennes d’horodateurs d’Emilie Michel, tourné à Châlons-en-Champagne ; Qwider réalisé par Halim Mekhancha, film de 22 minutes tourné au Maroc dont il assure également la direction artistique de la bande originale.
Il crée et met en place le cycle de projections annuel «La Lanterne Magique», des ateliers cinéma à Oujda (Maroc), des ateliers d’écriture de scénario à l’attention des étudiants du BTS audiovisuel de Saint-Jean-Baptiste de La Salle (lycée à Reims), et des jeunes du quartier Epinettes de Reims.
En 2011, il produit le film intitulé Viv(r)e la Vie de Sarah Lehu, et est réalisateur et producteur du film Papier froissé, parmi les divers autres projets de production et d’événements culturels en cours pour l’année.
Liens externes
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