- Banque du peuple
-
Banque du Peuple
La Banque du Peuple est fondée en 1835 par Jacob Witt et la famille Viger et ce sont les fonds de la Banque du Peuple qui servent à financer la Rébellion des Patriotes en 1837-1838. (Cette affirmation a toujours été niée par les directeurs de la banque et en fait on a jamais pu prouver hors de tout doute que la Banque du Peuple ait financé les soulèvements) [1]. La clientèle de la banque était essentiellement francophone et c’était un exemple de réussite des Canadiens d’expression française dans le monde de la finance géré par des Anglais et des Écossais.
En 1895, la banque suspend ses activités et ferme ses portes. Le caissier J. S. Bousquet s’enfuit vers les États-Unis. En effet, il a d’abord démissionné, mais c’est après avoir entrepris son voyage qu’on lui reproche d’avoir consenti des prêts non garantis. Au total la valeur de ces crédits est de 1 500 000 dollars, l’équivalence de cent millions ou plus en dollars d’aujourd’hui. Quand la nouvelle est connue, les clients se ruent sur la banque en essayant de retirer leurs économies. La Banque s’effondre en trois jours.
À la suite de la fermeture de la banque en 1895, plusieurs entreprises canadiennes-françaises seront entraînées dans sa chute. De longues batailles juridiques et politiques suivent. Finalement, la banque remet 75 % de la valeur des dépôts aux épargnants.
En 1897, la Banque du Peuple rouvre ses portes sous l’appellation la Banque d’Hochelaga qui disparaît presque immédiatement.
Notes et références
- ↑ le site du Vieux Montreal section inventaire et fiches
Catégories : Banque canadienne | Histoire du Canada
Wikimedia Foundation. 2010.