Élection générale municipale de la ville de Montréal de 2009

Élection générale municipale de la ville de Montréal de 2009

Élection municipale montréalaise de 2009

Hôtel de Ville de Montréal
Les 19 arrondissements de Montréal (entourés d'un trait noir)

L’élection municipale de Montréal de 2009 aura lieu le 1er novembre 2009. Au pouvoir depuis le 1er janvier 2002, le maire sortant Gérald Tremblay sollicitera un troisième mandat à ce poste.

Sommaire

Contexte

L’élection municipale se déroulera à un moment difficile pour l’administration en place dirigée par Gérald Tremblay. Durant l’année précédent les élections, l’administration Tremblay a essuyé les critiques sur sa gestion dans plusieurs dossiers, dont celui des compteurs d’eau. En 2009, les médias rendait public un scandale sur les conflits d’intérêts du comité exécutif de la Ville. L’ex-président Frank Zampino aurait voyagé à bord d’un bateau de l’un des dirigeants du consortium ayant obtenu le plus gros contrats de l’histoire de la ville de Montréal, l’installation de compteurs d'eau. Toutefois, au niveau du conseil municipal, outre une défaite importante dans l’arrondissement de LaSalle en décembre 2008[1], le parti de Gérald Tremblay n'a cessé de voir ses rangs gonfler suite à des défections dans l'opposition[2].

Partis politiques

Équipe Tremblay - Union Montréal

Article détaillé : Équipe Tremblay - Union Montréal.

Au pouvoir depuis 2002, le parti Union Montréal a été fondé par Gérald Tremblay. Il est au pouvoir depuis l'élection générale de 2001. Union Montréal a débuté l'année 2009 avec une large longueur d'avance sur les autres partis au niveau du financement. Pour l'année 2008, le parti a réussi a dégager 1,1 millions de dollars[3]

Vision Montréal

Article détaillé : Vision Montréal.

Le parti Vision Montréal existe depuis 1994. Il a été créé par l'ancien maire Pierre Bourque qui a gouverné à la tête de ce parti de 1994 à 2001. Depuis le départ de ce dernier en 2006 deux chefs se sont succédé François Purcell et Benoît Labonté. Élu au poste de chef en 2009, Benoît Labonté avait annoncé sa candidature pour la mairie lors de l'élection de 2009. Toutefois, en raison de quelques sondages défavorables, de critique à l'égard de son leadership[4] et plusieurs démissions successives[5],[6], il céda sa place à Louise Harel le 3 juin 2009[7]. La nouvelle candidate, ex-ministre des affaires municipales dans les gouvernements Bouchard et Landry, a été connue pour ses critiques acerbes envers la structure actuelle de la ville de Montréal. Elle affirme que l'administration Tremblay a méné une décentralisation exessive de la ville[8].

Vision Montréal est dans une situation financière difficile. Le parti a clôturé l'année 2008 avec un déficit de 88 000 $[3].

Projet Montréal

Article détaillé : Projet Montréal.

Autres partis

Un seul autre parti politique a annoncé son intention de briguer les suffrages lors de l’élection. Il s’agit de Équipe Louise O'Sullivan - Parti Montréal - Ville-Marie.

Enjeux

Déroulement de la campagne

Évènements et chronologie

2009

Sondages

Avant l’arrivée de Louise Harel au rang des candidats, Gérald Tremblay bénéficiait d'une légère avance sur Benoit Labonté (26 % contre 21 %)[9]. Le sondage a toutefois été fait en plein cœur de la crise sur les compteurs d'eau. Les deux autres candidats annoncés, Richard Bergeron et Louise O'Sullivan, recueillaient respectivement 10 % et 6 % des intentions de vote.


Tableau sur l'évolution des intentions de vote à la mairie
Dernier jour du sondage Richard Bergeron Louise Harel Louise O'Sullivan Gérald Tremblay Autre Abstention Indécis Informations
Maison de sondage Marge d'erreur Lien
3 juin 2009 7 % 40 % 3 % 27 % 4 % 10 % 9 % Léger Marketing 4 % [pdf] lien

Résultats

Notes et références

  1. Éric Clément, « Victoire de Vision Montréal », dans La Presse, 15 décembre 2008, p. A6 .
  2. Richer Dompierre (juin 2008) et André Bélisle (septembre 2008) ont joints les rangs d'Union Montréal. Claire Saint-Arnaud et Pierre Mainville ont quant à eux quitté Vision Montréal pour siéger comme indépendant.
  3. a  et b Jeanne Corriveau, « Vision Montréal est en mauvaise situation financière », dans Le Devoir, 3 avril 2009, p. A4 .
  4. Nathalie Collard, « Le problème de Benoit Labonté », dans La Presse, 27 avril 2009, p. A14 .
  5. Michèle Ouimet, « Micro-politiciens dans Ville-Marie », dans La Presse, 15 décembre 2008, p. A5 .
  6. Le Devoir, « Démissions chez Vision Montréal », dans Le Devoir, 6 février 2009, p. A5 .
  7. Jeanne Corriveau, « Harel affrontera Tremblay : Benoit Labonté accepte de s'éclipser en échange de la présidence du comité exécutif », dans Le Devoir, 4 juin 2009, p. A1 [texte intégral (page consultée le 14 juin 2009)] .
  8. Éric Clément, « "Il faut revoir la gouvernance" : L'ex-ministre Louise Harel et le chef de l'opposition Benoit Labonté plaident pour une meilleure efficacité administrative à la Ville », dans La Presse, 10 mars 2009, p. A2 .
  9. Sara Champagne, « Gérald Tremblay en tête, malgré tout », dans La Presse, 11 mai 2009 .

Voir aussi

Articles connexes

Liens et documents externes

Site des principaux partis
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