- Éhein
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Éhein Administration Pays Belgique Région Région wallonne Communauté Communauté française Province Province de Liège Arrondissement Liège (Éhein-Haut)
Huy (Éhein-Bas)Commune Neupré (Éhein-Haut)
Engis (Éhein-Bas)Géographie Coordonnées Superficie ? km² Population ? hab. (date inconnue) Densité ? hab./km² Autres informations Gentilé Éhinois(e) Code postal 4120 (Éhein-Haut)
4480 (Éhein-Bas)Zone téléphonique 04 modifier Éhein (en wallon Éhin) est une ancienne commune belge située en Région wallonne dans la province de Liège.
Lors de la fusion des communes de 1977, elle a été partagée en deux : Éhein-Haut, au sud, est devenue une section de Neupré tandis qu’Éhein-Bas, en bordure de la Meuse, a été rattachée à Engis.
Sommaire
Étymologie
1244 Enhiens, 1250 Anhins, 1381 Ahiens, 1634 Ahin ou Ehin, 1831 Ehen.
*Aginheim : habitation (germanique *haima) d'Ago, anthroponyme germanique[1].
Description
Étroite et tout en longueur, cette commune s’étendait de la Meuse, qui formait sa limite avec Engis au nord, à Rotheux au sud-ouest ; elle était bordée à l’est par Ramet et Neuville-en-Condroz, et à l’ouest par Clermont-sous-Huy. Elle comportait quatre petits centres d’habitat (du nord au sud : Engihoul (dit aussi Ingihoul) où se trouvait un château qui a été habité par un érudit et bibliophile liégeois, le baron Hilarion-Noël de Villenfagne d’Ingihoul, Nathine (ou Natinne) et son château, Marteau, Neuville et Éhein, le chef-lieu).
En 1835, on ne comptait que 100 habitants répartis en 29 maisons dans cette commune dont l’activité principale était l’agriculture. Il y avait aussi une tuilerie et un four à chaux[2] dont la structure subsiste toujours en 2010.
Engihoul
En bord de Meuse, Engihoul présente un éperon rocheux boisé au sommet duquel fut érigé, verts l’an Mil, le château des Comtes de Clermont. Cet édifice fut détruit par les Hutois en 1346, par représailles contre le prince-évêque de Liège qui en était alors propriétaire. Les Hutois allèrent jusqu’à en enterrer les ruines qui ne furent retrouvées qu’en 1975 par les Chercheurs de la Wallonie avant de disparaitre dans l’extension des carrières proches.
Ce rocher est truffé de cavernes, de grottes, dont les plus connues sont la grotte Lyell et la grotte de Rosée. Les premières explorations en ont été faites par Philippe-Charles Schmerling à partir de 1829. Les explorateurs successifs, dont Ernest Doudou, ont apporté la preuve de l’occupation de ce territoire depuis le paléolithique.
Notes
- Jules Herbillon, Les noms des communes de Wallonie, Bruxelles, Crédit communal, coll. « Histoire » (no 70), 1986
- Henri Joseph Barthélemi Del Vaux, Dictionnaire géographique de la province de Liége, 2e éd., 1re partie Rive droite de la Meuse, Jeunehomme frères, Liège, 1841, p. 61.
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