- Édouard VI
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Édouard VI d'Angleterre
Pour les autres membres de la famille, voir : Tudor.Edouard VI Roi d'Angleterre Edouard VIRègne 28 janvier 1547 - 6 juillet 1553 Couronnement 28 janvier 1547 Dynastie Maison Tudor Prédécesseur Henri VIII Successeur lady Jeanne Grey Autres fonctions {{{fonction1}}} Période
{{{début fonction1}}} - {{{fin fonction1}}}Président {{{président1}}} Président(s) de la République {{{président de la république1}}} Monarque {{{monarque1}}} Gouverneur général {{{gouverneur1}}} Prédécesseur {{{prédécesseur1}}} Successeur {{{successeur1}}} {{{fonction2}}} Période
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Sommaire
Une enfance royale
Édouard naît le 12 octobre 1537 au château de Hampton Court près de Londres. Il est le fils du roi Henri VIII et de sa troisième épouse Jeanne Seymour, qui succombe douze jours après son accouchement des suites d'une fièvre puerpérale. Le roi, bouleversé par cette disparition en même temps qu'extrêmement reconnaissant envers celle qui s'est montrée capable de lui donner un héritier mâle - qu'il espère depuis 28 ans -, pleure la compagne qu'il affirme avoir été sa « véritable épouse ».
Dès sa naissance, Édouard est duc de Cornouailles. Quelques jours après, le roi lui confère en outre le titre de prince de Galles, traditionnellement accordé à l'héritier du trône. En 1543, il obtient du parlement le droit de fixer lui-même l'ordre de sa succession : il rétablit ainsi les deux princesses issues de ses autres mariages, Marie et Élisabeth (toujours illégitimes) au deuxième et troisième rang dans l'ordre de succession au trône d'Angleterre.
Édouard est un enfant chétif, souffrant de plusieurs maladies durant les première années de son existence. La santé délicate de son héritier pousse Henri VIII à se remarier. Le roi épouse alors coup sur coup Anne de Clèves en 1540 (répudiée six mois plus tard), puis Catherine Howard la même année (décapitée deux ans après pour adultère) et enfin Catherine Parr en 1543 (qui lui survit un an), mais aucune de ces unions ne conduit à la naissance d'un autre fils.
Les affections dont il souffre n’empêchent nullement le jeune prince de se développer intellectuellement. À sept ans, il se montre notamment capable de s'exprimer en latin et en grec ancien. Formé par des humanistes réformés, Édouard s'affirme comme protestant sous l'influence de la Réforme, en marche sur le territoire allemand et celui des Pays-Bas.
La régence de Somerset
Henri VIII meurt le 28 janvier 1547. Son testament désigne seize exécuteurs, chargés de former un Conseil de Régence jusqu’à ce qu’Édouard atteigne la majorité. En excluant des conservateurs comme Thomas Howard, Henri, qui vient d'opérer un changement de stratégie politique, choisit de privilégier des exécuteurs susceptibles de poursuivre les réformes religieuses en cours. Le Conseil passe d'ailleurs aux actes immédiatement, installant Edward Seymour, son oncle maternel, comte de Hertford, en tant Lord Protecteur.
Le 20 février, Édouard est couronné en l’abbaye de Westminster. S’efforçant d’apaiser les doutes qui ne manquent pas de naître quant à la validité du testament d’Henri VIII[1], chacun des seize exécuteurs testamentaires prie le roi de le « renommer ». Le 13 mars 1547, Édouard crée donc un nouveau Conseil comprenant la plupart des fidèles de son défunt père et quelques autres personnes, soit un total de vingt-six membres.
Le duc de Somerset, qui ne siège pas officiellement au Conseil, parvient alors à persuader le roi de lui donner tout pouvoir afin d'en modifier la composition. Le Lord Protecteur Edward Seymour devient ainsi le souverain réel, reléguant le jeune Édouard à un rôle cérémoniel.
Une gouvernance sans effet
L’objectif essentiel du duc de Somerset est la création d’une union (de gré ou de force) entre l’Angleterre et l’Écosse. Durant l'automne 1547, l’armée anglaise se met ainsi en marche contre les Écossais et occupe les Lowlands. Cependant, la jeune reine d'Écosse Marie se fiance à François, dauphin de France, renforçant du même coup l’alliance déjà ancienne entre Écossais et Français. Cette nouvelle affaiblit la position du duc de Somerset puisque l’Angleterre n'est absolument pas en mesure de s’opposer simultanément aux deux pays.
Il lui faut en outre faire face à une tentative de coup d’état dirigé par Thomas Seymour, son propre frère, dont il parvient à déjouer les plans. Une loi unanimement adoptée par le parlement oblige Édouard à signer l’ordre d’exécution de Thomas. La décapitation de son « oncle préféré », qui a lieu le 20 mars 1549, suscite dès lors une certaine hostilité du roi envers son Lord Protecteur.
Après l'échec de son offensive contre l’Écosse, une insurrection en Cornouailles (dite « insurrection cornique ») écrasée par la force et la déclaration de guerre contre l’Angleterre par Henri II de France, le duc de Somerset est finalement destitué, puis exécuté à son tour.
La régence de Warwick
John Dudley, comte de Warwick, se proclame aussitôt Lord Président — en lieu et place du titre de Lord Protecteur — et encourage Édouard VI à se proclamer majeur dès l'âge de seize ans. En 1550, Warwick réconcilie en outre le royaume avec les Cornouailles et conclut la paix avec les Français, renonçant de façon inconditionnelle aux possessions anglaises sur le territoire écossais ainsi qu'à la ville de Boulogne-sur-Mer.
L’accession au pouvoir de Dudley, élevé au rang de 1er duc de Northumberland en 1551, s’accompagne du déclin décisif du catholicisme en Angleterre[2]. Sous son influence, les autorités imposent plus strictement encore qu'auparavant l’usage du livre de la prière commune et toute édition officielle de la Bible est augmentée d'annotations anti-catholiques. Durant les années 1550–1551, les symboles « papistes » sont déclarés iconoclastes et les cours de justice anglaises condamnent plusieurs dissidents religieux au bûcher. Dans le même temps, les personnalités catholiques les plus influentes telles que Edmund Bonner, évêque de Londres, Étienne Gardiner, évêque de Winchester et Nicholas Heath, évêque de Worcester, sont déposées et remplacées par des réformateurs protestants comme Nicholas Ridley. Le Conseil de régence confisque enfin les derniers territoires dont l'Église de Rome revendiquait la possession, parachevant la dissolution des monastères commencée par Henri VIII en 1538. Cette décision fait de Dudley le plus grand propriétaire terrien d'Angleterre.
La question de la succession
Pendant ce temps, Édouard mène une vie de château qui ne l'empêche pas de se sentir très isolé. S’efforçant de reconquérir une certaine liberté, il s'adonne aux jeux et aux sports. Au cours de l'hiver 1552, il tombe malade après avoir disputé une partie de raquettes par un froid glacial. Malgré les efforts de ses médecins traitants, l'affection dont souffre le roi — probablement la tuberculose — s’aggrave et en mai 1553, il devient évident qu’Édouard est mourant.
En sa qualité de protestant et manipulé par Dudley, il s’oppose avec véhémence à la possibilité pour sa première demi-sœur, la catholique Marie Tudor (fille de la première épouse de son père, Catherine d'Aragon) d'accéder au pouvoir. Ses conseillers lui précisent toutefois qu’il lui est impossible d’exclure Marie de sa succession sans que la protestante Élisabeth (fille de la seconde épouse Anne Boleyn), son autre demi-sœur, subisse le même sort.
Le jeune souverain décide au final de les déshériter toutes les deux en désignant Jeanne Grey (qui entretemps a épousé Guilford Dudley, le fils du Lord-Président), petite-nièce d'Henri VIII, comme future reine du pays.
Les circonstances du décès
Édouard s'éteint le 6 juillet 1553 au Palais de Greenwich, dans sa seizième année. La cause de sa mort n’est pas clairement établie, mais outre la tuberculose, on a avancé la possibilité qu'il ait pu souffrir de la syphilis ou de polyarthrite rhumatoïde.
À en croire la tradition, ses dernières paroles furent : « Mon Seigneur Dieu, défendez ce royaume du papisme et maintenez Votre vraie religion. » Sa dépouille mortelle repose au sein de l’Abbaye de Westminster à Londres.
La cour n’annonce pourtant pas son décès avant le 10 juillet afin de mener à bien les préparatifs de l'accession au pouvoir de la toute jeune Lady Jane, petite nièce d'Henri VIII. Cependant, celle-ci destituée au bout de neuf jours par l'énergique Marie Tudor et ses partisans.
Ce délai entre la mort du souverain et sa publication entraîne des rumeurs quant à la possible survie d’Édouard, plusieurs imposteurs se faisant passer pour le défunt durant le règne de Marie, puis celui d'Élisabeth.
Œuvres de fiction
Le Prince et le Pauvre, écrit par Mark Twain, s'inspire de la fin du règne d'Henri VIII et du tout début de celui d'Édouard VI. Le personnage du « prince » est ainsi calqué sur le jeune Édouard VI.
Notes
Galerie
Précédé par Édouard VI d'Angleterre Suivi par Henri VIII
roi d'Angleterre
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