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Économie du Groenland
L'économie du Groenland est très fortement dépendante des exportations de la pêche et des aides du Royaume du Danemark auquel il appartient.
Sommaire
Chasse
La chasse est restée une activité importante dans le nord et l'est du pays, alors qu'elle constitue plutôt une activité d'appoint pour les citadins. Chaque années, 170'000 phoques, des morses et quelques baleines sont tués au Groenland, leur viande alimentant le marché local. Les rennes et les boeufs musqués sont également chassés. En revanche, moins de 100 ours blancs, dont la chasse est réservée aux professionnels, sont abattus par année.[1]
Le gouvernement groenlandais doit subventionner les peaux de phoques pour permettre à cette activité autrefois très importante de survivre.[1]
Pêche
La pêche constitue l'un des secteurs vitaux de l'économie groenlandaise. Le Groenland dispose d'environ 5'000 petites embarcations, 300 navires de taille moyenne et 25 chalutiers. L'essentiel de la pêche industrielle est géré par une société d'État, Royal Greenland A/S, qui produit notamment le principal produit d'exportation: les crevettes.[1]
Du côté des poissons, la morue a perdu de son importance passée et tend à être remplacée par le flétan du Groenland. D'autres produits de la pêches n'ont qu'une importance locale: sébaste, loup marin, flétan de l'Atlantique, saumon et omble chevalier.[1]
En 2001, le Groenland a exporté 51'800 tonnes de crevettes, 12'800 tonnes de flétans du Groenland, 5'600 tonnes de crabes et 1'200 tonnes de morues.[1]
L'importance de la pêche dans l'économie groenlandaise a été l'un des éléments déterminants dans la décision de quitter l'Union européenne en 1982. Être membre de l'Union donnait en effet un plein accès aux eaux groenlandaises pour les pêcheurs européens. Toute pêche n'est toutefois pas impossible, puisqu'une série d'accords sectoriels limités dans le temps se sont succédé et ce, dès 1985. En 2006, un nouvel accord sectoriel a été conclu: il prévoit le versement d'une somme de 15,8 millions d'euros pour la période 2007-2013, en échange d'un droit pour les navires allemands, danois, britanniques, espagnols et portugais à venir pêcher dans les eaux groenlandaises.[2]
Matières premières
De nombreux métaux étaient extraits au Groenland, mais les mines ont fermé les unes après les autres, la fermeture des dernières mines de plomb et de zinc en 1990 provoquant le passage dans le rouge de la balance commerciale groenlandaise. Les matières extraites étaient les suivantes: la cryolite à Ivittuut, du charbon à Qullissat, du marbre et plus tard, du zinc, du plomb et de l’argent à Maarmorilik et du zinc, du molybdène et du plomb dans la baie de Mesters Vig.[1]
Le Groenland possède un sous-sol riche en hydrocarbures, principalement à l'ouest de l'île. Ces ressources sont pourtant à l'heure actuelle inexploitées en raison du coût élevé de l'implantation et de la faiblesse des infrastructures locales.
Tourisme
Le tourisme est également un secteur prédominant du Groenland bien que celui-ci reste très limité en raison des coûts importants liés à son développement et de la courte saison estivale.
Chiffres
- PIB : 1,1 milliard de dollars (2001).
- Taux de croissance : 1,8% (2001).
- PIB/hab. : 19.600 dollars.
- Population active : 24.500
- Taux de chômage : 10%
- Taux d'inflation : 1.6%
- Exportations : 480 millions de dollars (Danemark : 62,5% ; Japon : 12,3% ; Chine : 5,3%)
- Importations : 601 millions de dollars (Danemark : 66,8% ; Suède : 19,3% ; Irlande : 3,6%)
Notes et références
- ↑ a , b , c , d , e et f Informations sur le site du Ministère Royal des Affaires Étrangères du Danemark, consulté en septembre 2008.
- ↑ Description de l'accord sur le site de la Commission européenne, consulté en septembre 2008.
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