École d'ingénieurs de genève

École d'ingénieurs de genève

École d'Ingénieurs de Genève

École d'Ingénieurs de Genève

Les bâtiments A, B et C vus par la cour depuis le bâtiment Wenger
Les bâtiments A, B et C vus par la cour depuis le bâtiment Wenger

Généralités
Pays Suisse Suisse
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Non renseigné
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Cadre éducatif


L'École d'Ingénieurs de Genève est un des sept établissements de la HES-SO Genève, laquelle fait partie du réseau intercantonal des Haute école spécialisées de Suisse occidentale (HES-SO) et un établissement de l'enseignement secondaire post-obligatoire du Canton de Genève en Suisse.

Sommaire

Histoire

Située rue de la Prairie (sur la rive droite du Rhône), cette institution publique doit sa création à deux anciens du Collège de Genève. Après avoir poursuivi leurs études au Polytechnicum de Zurich, ces derniers veulent que leur ville d'origine possède une institution capable de former des techniciens. Soutenus par des chefs d'entreprise qui se plaignent du manque d'ouvriers qualifiés, ils lancent, en 1897, une pétition signée par plus de 2 000 personnes. Devant un tel plébiscite, les autorités cantonales acceptent d'ouvrir une telle institution avec une section de construction et de génie civil et une autre de mécanique appliquée et d'électrotechnique.

Le 22 juin 1901, le Grand Conseil du canton de Genève vote ainsi une loi instituant le Technicum de Genève. Le 24 septembre, 34 étudiants assistent au premier cours. Intégré à l'École des arts et métiers en 1909, il devient l'École supérieure technique en 1951 puis, 10 plus tard, l'École technique supérieure.

Pour l'anecdote, le bâtiment Wenger, situé le long de la rue de Lyon, arbore encore la plaque de l'École technique supérieure. Mais c'est en 1978 qu'il obtint son actuelle dénomination. De 34 élèves à sa création, l'école passe à 422 en 1956, pour culminer à 1269 en 1962 grâce à la construction de nouveaux bâtiments et à la création de nouvelles sections.

Le 1er octobre 1996, l'entrée en vigueur de la loi et de l'ordonnance sur les hautes écoles spécialisées suisses lui confère le statut de HES. En octobre 1997, l'EIG accueille ses premières volées d'étudiants HES.

Il se compose désormais des deux divisions HES et EET fréquentées chacune par environ 500 étudiants.

Subdivisions

  • L'École d'enseignement technique (EET) dispense des formations de niveau secondaire postobligatoire en vue de l'obtention d'une maturité professionnelle permettant notamment d'accéder à la Haute école spécialisée (HES). L’École d’enseignement technique (EET) est un établissement rattaché à l’enseignement secondaire post-obligatoire. Elle est destinée avant tout à des élèves issus du Cycle d'orientation qui souhaitent accéder entre autres aux filières HES de l'École d’ingénieurs de Genève. L’EET propose une formation à plein temps en école sur trois ans. La charge hebdomadaire est de 36 heures de cours répartis sur 5 jours. La formation comprend un programme de culture générale et scientifique incluant celui de la maturité professionnelle technique, et l'équivalent d’un an de pratique professionnelle, que ce soit en école ou en entreprise. Durant le dernier trimestre de la troisième année, les élèves participent à un stage pratique de 12 semaines en entreprise, organisé par l’école et encadré par des enseignants et des membres du personnel des entreprises. Au terme de leurs études, les élèves de l’EET obtiennent un certificat de maturité technique[1] dans une des trois orientations : mécanique-électricité, architecture ou génie civil . Ce titre donne le droit d'entrer dans les filières correspondantes des écoles d'ingénieurs de la HES.
Cette subdivision n'existera plus dès la rentrée 2007 dans le cadre du projet DIP-POLES. Les volées restantes finiront normalement leur maturité technique jusque 2009. Le DIP (département de l'instruction publique de Genève) a décidé de s'aligner sur le reste de la Suisse, à savoir donner une formation professionnelle classique type apprentissage (CFC) + maturité professionnelle technique en collaboration avec le CEPTA[2].
  • La Haute école spécialisée (HES) dispense des formations de niveau tertiaire dans les trois unités d'enseignement et de recherche (UER):
  • UER1 : Construction et environnement avec les formations d'architecte et d'ingénieur civil.
  • UER2/3 : Technologies industrielles avec les formations d'ingénieur-mécanicien et d'ingénieur-microtechnicien.
  • UER4 : Technologies de l'information avec les formations d'ingénieur-informaticien et d'ingénieur en télécommunication.
Le cycle total (EET et HES) dure 6 ans et débouche sur l'obtention d'un diplôme d'architecte ou d'ingénieur HES. Il peut se rallonger avec le nouveau système si l'élève désire faire une maturité intégrée au CFC ou après. Les CFC durant 3 ou 4 ans selon les métiers, la formation peut durer au total de trois ans (CFC en trois ans + matu intégrée) à cinq ans (CFC en 4 ans + matu séparée). La formations totale en plein-temps va donc de 6 à 8 ans.

En pleine mutation

Comme indiqué dans le sujet précédent, l'EET est dissoute et remplacée par les formations professionnelles classiques avec CFC et maturité professionnelle. La maturité professionnelle est déplacée du CEPTA à l'EIG dès la rentrée 2007. L'EIG va donc travailler avec l'école professionnelle technique et artisanale genevoise CEPTA. Les métiers seront répartis selon les prérogatives de chaque école. Mais ces deux écoles ont toujours eu d'étroites relations notamment avec l'école d'horlogerie du CEPTA qui assure une partie des cours de l'EIG-HES pour la microtechnique horlogère.

Cependant, il existe une autre école d'ingénieurs à Genève, celle de Lullier (EIL). Cette école est spécialisée dans l'agronomie, l'architecture du paysage et la gestion de la nature. Elle possède aussi deux subdivisions : une HES et une école professionnelle post-obligatoire complémentaire au CEPTA. L'EIG et l'EIL vont fusionner dans l'année à venir toujours dans le but de diminuer les coûts de formation. Au final, une seule direction HES et une seule direction post-obligatoire professionnelle existeront à Genève.

Notes et références

  1. Cette maturité n'étant pas professionnelle, elle n'est pas reconnue officiellement au niveau fédérale.
  2. Centre d'enseignement professionnel technique et artisanal, école post-obligatoire professionnelle de Genève

Sources

Voir aussi

Liens internes

Liens externes

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