- World union of national socialists
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World Union of National Socialists
La World Union of National Socialists (Union mondiale des nationaux-socialistes) est une organisation fondée en août 1962 comme une internationale néonazie.
Historique
Ce mouvement apparut quand le leader du Parti nazi américain, George Lincoln Rockwell, visita l'Angleterre et rencontra le leader du Mouvement national-socialiste anglais, Colin Jordan. Les deux hommes décidèrent de créer une connexion internationale entre les différents mouvements partageant cette idéologie. Cette initiative aboutit à la Déclaration de Cotswold (Cotswold Agreement) en août 1962, qui fut signée par les néo-nazis des États-Unis, du Royaume-Uni, de France, d'Allemagne de l'Ouest, d'Autriche et de Belgique. D'autres nations rejoignirent le groupement au cours de cette décennie, notamment l'Argentine, l'Australie, le Chili, l'Irlande, l'Afrique du Sud et le Japon.
L'objectif des créateurs de la WUNS se voulait triple :
- « constituer un organisme politique international, monolithique, combattant, efficace, qui devrait lutter contre l'appareil judéo-communiste et sioniste, défini comme un appareil de trahison et de subversion » ;
- « défendre la race aryenne et la civilisation occidentale et les faire progresser en tout endroit du globe terrestre où vivent des Aryens, quelle que soit leur nationalité » ;
- « défendre le droit à la propriété et à l'entreprise privée contre la lutte des classes communiste[1] ».
Son siège international fut installé à Arlington, en Virginie, aux États-Unis.
À la suite de l'assassinat, en 1967, de George Lincoln Rockwell, la direction de la WUNS fut attribuée à Matt Koehl, qui tenta d'étendre l'influence du groupe en nommant le néonazi danois Povl Riis-Knudsen secrétaire général de l'organisation. Toutefois, une rupture commença à s'amorcer, Koehl étant convaincu que le nazisme devait aussi être une religion. Au final, il se sépara de la WUNS pour prendre la tête d'un mouvement prônant le mysticisme nazi. Cette division affaiblit fortement la WUNS et l'influence de cette dernière diminua alors fortement, bien que Jordan ait tenté de la rétablir.
Notes et références
- ↑ Joseph Algazy, La tentation néo-fasciste en France de 1944 à 1965, Paris, Fayard, 1984, p. 312.
Lien externe
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