- Web journal on cultural patrimony
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Web Journal on Cultural Patrimony
Le Web Journal on Cultural Patrimony est un journal scientifique. (ISSN 1827-8868)
Sommaire
Objectifs
Fondé et dirigé par le professeur Fabio Maniscalco, le “Web Journal on Cultural Patrimony” (WJCP) est un journal multidisciplinaire et scientifique visant à établir les méthodologies, les technologies et les outils les plus aptes à la sauvegarde, à la conservation et à la valorisation du patrimoine culturel, matériel et immatériel.
Disciplines
Droit, Archéologie; Histoire, Histoire de l'Art; Architecture; Histoire de l'Architecture; Urbanisme; Informatique; Physique; Géophysique; Chimie et Biologie appliquées au patrimoine culturel; Géologie; Anthropologie; Éthnologie; Géographie; Économie; Langues et littérature (telle que l'histoire et les traditions orales).
Partenaires
Les partners principaux du "Web Journal on Cultural Patrimony" sont: Université L'Orientale de Naples; Université Al-Quds de Jérusalem; Université de Buenos Aires - Faculté d'Architecture; "Universidade do Porto" (Portugal) - Departamento de História; Université de Rosario - Département d'archéologie; Université de S. Marino - Département des études historiques; Université de Ferrara - Département de Droit; Université de Florence - Département de restauration; Université de Foggia - Département des sciences humaines; Université de Venise - Département des antiquités et du proche Orient; Université La Sapienza - Facultés d'Architecture et des Etudes orientales; Université de Louvain - Department d'archéologie; Université de Perpignan - "Centre de Recherche Historique sur les Sociétés Méditerranéennes"; Université Nord (Estonia); Université de Copenhagen - "Saxo Instituttet. Arkæologi, Etnologi, Historie, latin d'og de Græsk "; Université de Malte - Institut international pour des études baroques; Université de Sindh Jamshoro (Pakistan) - Faculté des Biens Culturels; Université de Tirana; "Politecnico di Milano" - Facoltà di Architettura Civile; "Obafemi Awolowo University" (Nigeria) - Faculty of Arts; Université Tarbiat Modares (Iran) - Faculté d'Art.
Introduction du Directeur
La globalisation des usages, des tendances et des produits, imposée par des lobbies influentes et par l'ingérence arrogante de quelques puissances dans les questions de politique intérieure d’États économiquement et militairement plus faibles, sont les principales raisons des conflits idéologiques actuels et des frictions entre les nations et les civilisations. Elles rendent de plus en plus difficile la compréhension et/ou la légitimation des "raisons" invoquées par les parties adverses. En outre, la conjoncture économique qui ralentit la croissance des marchés occidentaux et les flux migratoires inexorables issus de régions en crise, alimentent inévitablement l'intolérance raciale et religieuse. Ce phénomène s’étend de manière inquiétante par le biais de préjugés et à l'aversion pour toute différence.
L’aide financière intermittente de la communauté politique internationale, visant à accroître la connaissance mutuelle et, donc, le respect pour l’appartenance ethnique, la religion et/ou la civilisation des autres, se sont montrées stériles. La modicité des sommes distribuées et le fait que, parfois, les subventions ont favorisé des projets discutables, ont abouti le plus souvent à encourager concrètement le dialogue entre les peuples et les civilisations différents. Il est donc clair que dans le contexte politique mondial d’aujourd’hui, dans lequel les intérêts économiques prédominent sur les droits de l’Homme et où l'individualisme prend le dessus sur la solidarité, on ressent de moins en moins la nécessité de sauvegarder le patrimoine culturel, matériel et immatériel des nations, qui représente pourtant l'identité de chaque région du monde. Il disparaît non seulement à cause de guerres, de calamités naturelles ou de l'indifférence, mais aussi à cause de l'oubli d'idiomes et de traditions populaires.
Je ne crois pas qu’il soit possible de transmettre aux générations futures les sensations d'horreur, de trouble et d'impuissance éprouvées en assistant à la destruction de monuments uniques, comme le pont de Mostar, la Bibliothèque de Sarajevo ou les bouddhas de Bamiyan. Il sera également difficile de décrire les émotions ressenties en visitant les riches églises serbes orthodoxes, vandalisées, incendiées et/ou minées par les Kosovaro-Albanais extrémistes, ou de reproduire les couleurs, les clairs-obscurs ou les détails de chefs-d'œuvre de l'esprit humain comme l'Adoration des bergers avec les Saints Francesco et Lorenzo de Caravaggio, qu’aucune copie photographique ou digitale ne pourra jamais montrer dans sa vraie splendeur. Trop nombreux sont les biens culturels quotidiennement perdus par incurie, par suite de l'inadéquation des lois, ou suite aux pratiques de constructions abusives souvent facilitées par la corruption, par les conflits et/ou par les catastrophes causées par les hommes ou par la Nature. Incalculable est le nombre d'ouvrages archéologiques et démo-ethno-anthropologiques volés des régions sous-développées (mais riches en histoire et en civilisation) du monde. La disparition de la mémoire historique internationale est un phénomène auquel l’opinion publique et les medias s’intéressent très rarement; elle est favorisée par l'absence, dans l'ordre juridique international, d'une institution au rôle codifié par le droit international, apte à recevoir, à faire approuver, à diffuser et appliquer des règles coercitives aux caractéristiques de généralité et d'universalité. Aujourd’hui, le seul organisme préposé à la sauvegarde des biens culturels, l'UNESCO, est dépourvu de pouvoirs réels et, au cours des dernières années, il a perdu aussi son autorité suite à son inaction et à son indolence démontrées dans la gestion de quelques situations de crise. En 1996, suite à l’initiative de l'UNESCO et des quatre organisations non gouvernementales les plus prestigieuses du secteur, ICOM, ICOMOS, ICA et IFLA, a été constitué le Comité International du Bouclier Bleu (International Committee of the Blue Shield - ICBS). L'ICBS, avec la "Déclaration de Radenci" du 16 novembre 1998, se constitue comme structure très souple ayant le but d’éviter la perte ou la dégradation du patrimoine culturel en situations d'urgence. Malheureusement, malgré les bonnes intentions et l’abnégation de quelques individus, la création de l'ICBS a été un échec. Heureusement, les spécialistes et les sujets qui mènent avec succès des projets, théoriques et pratiques, de protection et de valorisation du patrimoine culturel, sont nombreux. C’est à ces professionnels, qui n’ont souvent pas la possibilité de divul-guer les résultats de leurs recherches ni de se mesurer aux spécialistes d'autres sec-teurs disciplinaires, qu’est destiné le « Web Journal on Cultural Patrimony », qui veut offrir, par une approche multidisciplinaire, de nouvelles occasions de réflexion et d'étude visant à établir les méthodologies, les techniques et les outils les plus adaptés à la sauvegarde des biens culturels. Placée sous l'égide d'Universités prestigieuses et des Centres de recherche internationaux et réalisé grâce à la contribution de l'"Observatoire Euro-méditerranéen et de la Mer Noire" et grâce à l’accueil de l'Université des Études de Naples "L’Orientale", cette revue électronique est distribuée gratuitement sur Internet. Cet outil précieux permettra que la « Web Journal on Cultural Patrimony » soit consultée, du moins nous l’espérons, par un public beaucoup plus vaste que le monde limité des professionnels. Fabio ManiscalcoLien
http://www.webjournal.unior.it
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