- Vieux de la Montagne
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Le Vieux de la Montagne (Chaykh al-Jabal[1]) est l'appellation commune donnée au grand-maître de la secte des Assassins, Hassan ibn al-Sabbah, réfugié dans sa forteresse au sommet du piton rocheux d'Alamut.
Par la suite, ce surnom fut donné à divers chefs ismaéliens (Nizârites) successeurs de Hassan ibn al-Sabbah, en Syrie notamment[2], par exemple Rachid ad-Din Sinan.
Ouvrages ayant pour titre « Le vieux de la Montagne »
Ces ouvrages n'ont pas tous un rapport direct avec les « Vieux de la Montagne » de l'ismaélisme.
- Le Vieux de la Montagne, opéra de Bernardo Porta (1802)
- Le Vieux de la montagne, roman de Judith Gautier (1893)
- Le Vieux de la montagne, d'Alfred Jarry (1896)
- Le Vieux de la Montagne, volume des mémoires de Léon Bloy (1911)
- Le Vieux de la Montagne, (scénario d'après A. Jarry) de Jean Ferry (1955), en collaboration avec Yves Lejean et Isidore Bernhart.
- Le soleil est trop vert / Le Vieux de la Montagne, 45 T simple Philips du groupe Ange (1972)
- Le Vieux de la montagne de Marie Mauron, 1977, Éditions Plon
- Le Vieux de la Montagne, relation de Habib Tengour, 1977-1981, Sindbad, Paris, 1983 (118 p) (ISBN 2-7274-0081-0).
- Bien qu'il n'y apparaisse jamais, c'est l'un des personnages évoqués dans Pendule de Foucault d'Umberto Eco, tel une arlésienne mystique et ésotérique.
Notes et références
- شيخ الجبل, peut se traduire « Vieux de la montagne » mais aussi le « Sage de la Montagne » ou encore le « Chef de la Montagne » selon le sens qu’on donne au mot « chaykh ». L'arabe Chaykh al-Jabal, šayḫ al-jabal,
- Alamut, dans le nord de l'Iran. À partir de cette base et d'autres similaires établies en Syrie, au siècle suivant, les « Vieux de la Montagne » (surnom des grands maîtres de la secte). » et pp. 745 et 765. B. Lewis, Islam, p. 196 : « En 1090, Hasan-i Sabbah prit le contrôle de l'imprenable forteresse montagneuse d'
Catégories :- Islam et croisades
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