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Veyrier
Village de VeyrierAdministration Pays Suisse Canton Genève Langue Français Maire Thomas Barth N° OFS 6645 NPA 1234 (Vessy)
1255 (Veyrier)Site Web www.veyrier.ch Géographie Superficie 6,5 km²[1] Altitude maximale 433 m Altitude moyenne 419 m Altitude minimale 386 m Coordonnées Démographie Population 9 809 (31 décembre 2009)[2] Densité 1 509,1 hab./km² Gentilé Veyrites Localisation Localisation de la commune en Suisse.
modifier Veyrier est une commune suisse du canton de Genève. Elle est, depuis le 31 octobre 2010, la 11e ville de ce canton, avec 10 019 habitants.
Sommaire
Etymologie
Les racines du mot Veyrier sont multiples, mais le suffixe -ier nous indique l'origine latine du mot. On trouve également des villages aux noms dérivant de Veyri ou encore Viry.
Il est cependant important de souligner que les origines de ce nom ne sont pas certaines et peuvent s'appuyer sur la seule phonétique pour la plupart.
En latin, Viriacum. Provient sans doute du mot Variacum, qui désignait un domaine dont le propriétaire se nommait Varius. Les régions environnantes tirent des noms de même origine, tant le village de Troinex (Tracinacum) ou le hameau de Vessy (Vetius ou Vescius)
Au Moyen Âge, Vayrie, Veyrie, Veyrier et même Veiri.
Géographie
Selon l'Office fédéral de la statistique, Veyrier mesure 6,5 km2[1]. 50,4 % de cette superficie correspond à des surfaces d'habitat ou d'infrastructure, 33,2 % à des surfaces agricoles, 13,8 % à des surfaces boisées et 2,6 % à des surfaces improductives.
La commune comprend les localités de Pinchat, Vessy, Sierne. Elle est limitrophe de Chêne-Bougeries, Thônex, Troinex, Plan-les-Ouates, Carouge et Genève, ainsi que de la commune française d'Étrembières en Haute-Savoie.
Histoire
La région a servi de lieu de refuge, tant par la présence de forêts que les grottes nombreuses du Salève.
C'est près de Veyrier, ou plus précisément dans une des carrière du Salève voisin (côté français), que fut découvert en 1833 le premier objet magdalénien dans un niveau archéologique non mélangé. Cet objet est "une tige de quatre pouces de longueur, bordée d'épines travaillées par la main de l'homme".
D'importantes fouilles archéologiques se sont succédé dans les carrières du Salève. Elles ont permis de développer notre connaissance des peuples magdaléniens.
Au Moyen Âge, sur le territoire de la commune on relève la seigneurie de Symond, possession au XVIe siècle d'une famille noble établit à Cluses[3].
Devenue française en 1792, intégrée dans le département du Léman, à la suite de la Campagne d'Italie du Général Bonaparte, elle le reste jusqu'à la signature du traité de Turin de 1816. Ce n'est qu'après le traité de Turin en mars 1816, que le roi de Sardaigne (Victor-Emmanuel Ier de Savoie) céda cette partie de l'ancienne commune d'Etrembières-Veyrier qui devait lui revenir. Les autorités genevoises prirent alors possession de Veyrier le 23 octobre 1816.
Démographie
L'Office fédéral de la statistique, décompte 9 809 habitants à Veyrier fin 2009[2]. La densité de population y atteint 1 509,1 hab./km².
Le graphique suivant résume l'évolution de la population de Veyrier entre 1850 et 2008[4] :
Politique
La commune de Veyrier est dirigée, comme toutes les communes genevoises de plus de 3000 habitants, par un Conseil administratif (exécutif) élu pour quatre ans (la dernière fois en 2011) composé de trois membres, soit Thomas Barth (parti libéral-radical), Marlyse Rostan-Aebersold (parti libéral-radical) et Luc Malnati (parti démocrate-chrétien). Chacun occupe à tour de rôle la fonction de Maire pendant une année. Le législatif (le Conseil municipal), élu lui aussi pour quatre ans, est composé de 25 membres et se réunit environ 10 fois par an, en plus des séances de commissions.
Voir aussi
Liens internes
- Canton de Genève
- Communes du canton de Genève
- Mont Veyrier, le plus haut sommet des Monts Groulx au Québec (1104 m), en l'honneur du missionnaire oblat et explorateur Louis Babel (1826-1912), né dans la commune.
Références
- Statistique de la superficie 2004/09 : Données communales sur Office fédéral de la Statistique. Consulté le 23 septembre 2010
- Bilan de la population résidante permanente (total) selon les districts et les communes, en 2009 sur Office fédéral de la Statistique. Consulté le 1er septembre 2010
- Michel Germain - Jean-Louis Hebrard - Gilbert Jond, Dictionnaire des communes de Haute-Savoie, Horvath, 1996 (ISBN 9782717109337), p. 114. *
- Evolution de la population des communes 1850-2000 sur Office fédéral de la statistique. Consulté le 13/01/2009 [zip]
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