- Ver blanc
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Melolonthinae
MelolonthinaeHanneton commun (Melolontha melolontha) Classification classique Règne Animalia Embranchement Arthropoda Sous-embr. Hexapoda Classe Insecta Ordre Coleoptera Sous-ordre Polyphaga Super-famille Scarabaeoidea Famille Scarabaeidae Sous-famille Melolonthinae Retrouvez ce taxon sur Wikispecies
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sont disponibles sur CommonsParcourez la biologie sur Wikipédia : Les hannetons sont des coléoptères nocturnes, les adultes sont phyllophages et les larves racidivores.
Plusieurs espèces - quand elles pullulent - sont nuisibles à l'agriculture.
On les considérait aussi autrefois comme nuisibles à la sylviculture.
C'est un ensemble d'espèces qui était regroupé dans la famille des melolonthidae qui est maintenant généralement inclus dans la grande famille des scarabaeidae. Ainsi les hannetons correspondent à présent à la sous-famille des melolonthinae.
Les larves de hanneton sont parfois confondues avec celles de la cétoine dorée.
On peut pourtant noter des différences visibles à l'œil nu : les larves de cétoine ont une petite tête, des pattes courtes, et une extrémité d'abdomen large, alors que les larves de hanneton ont une grosse tête, de longues pattes et une extrémité d'abdomen assez fine. De plus, leurs couleurs diffèrent.
Il est important de distinguer ces deux espèces de larves car les larves de hannetons sont souvent détruites par l'homme car elles se nourrissent de racines et sont donc "nuisibles" aux cultures, alors que les larves de cétoine se nourrissent de déchets végétaux et ne posent aucun problème.
On trouve beaucoup de larves de cétoine dans les tas de compost.
Sommaire
Anciens moyens de lutte contre le hanneton
L’entomologiste français Macquart considérait en 1851[1] que « De tous les Insectes, le plus nuisible aux arbres, est la larve du Hanneton, connue sous le nom de Man ou Ver blanc. Elle est surtout funeste dans les bois aux jeunes semis ou plantis, et doit être combattue par tous les moyens qu'indique la science entomologique et l'expérience forestière ».
Pour «diminuer le nombre des Hannetons ailés avant leur ponte», il recommandait plusieurs méthodes :
- «recourir aux arbres-piège ou d'appât qu'on laisse isolés près des parties de bois nouvelles ou des plantis, de sorte que ces insectes s'y réunissant pour dévorer le feuillage, puissent y être recueillis en grand nombre en secouant ces arbres, le matin avant qu'ils ne puissent prendre leur essor».
- ne pas labourer le sol et le laisser enherbé : «Les Hannetons ne pouvant pas facilement effectuer leur ponte dans les terrains couverts d'herbe ou de mousse et préférant partout la terre nue et fraîchement remuée, il est bon, dans les cantons infestés par ces insectes , de ne pas labourer le sol des bois à repeupler et de laisser le gazon. L'une des précautions les plus utiles à prendre, c'est d'observer Tannée de vol, c'est-à-dire la quatrième année du développement des larves, celle où, après avoir passé peu de temps dans l'état de nymphes, elles arrivent à la forme ailée. Si cette année est abondante en hannetons, il convient de semer en céréales les terrains destinés à être reboisés, afin d'en écarter ces insectes et de les empêcher d'y déposer leurs œufs».
- «on se sert aussi avec succès des troupeaux de porc qui en sont très friands». À cette époque les sangliers avaient fortement régressé en France, et même souvent disparu de nombreuses forêts des suites de la chasse intensive qu’on leur a fait, notamment après la révolution française. Ce phénomène a probablement favorisé une pullulation de hannetons, et peut-être même localement un certain recul de la forêt par manque de régénération naturelle. Inversement de nos jours où les sangliers sont devenus très nombreux, les hannetons ont presque disparu des forêts et les sangliers sont accusés de faire des dégâts dans celles-ci et aux alentours.
- J. Macquart cite enfin une autre méthode, mais dont il ne confirme toutefois pas l’efficacité : «L'on a aussi indiqué comme un moyen d'en préserver les jeunes arbres, l'emploi du goudron dont l'odeur leur répugne, quelques feuilles sèches trempées dans cette substance et placées à portée des racines, suffit, dit-on, pour les en éloigner» (Remarque : le goudron de Norvège est aujourd'hui utilisé par certains chasseurs pour attirer les sangliers près des arbres qui en sont badigeonnés).
Genres rencontrés en Europe
- Amadotrogus Reitter 1902
- Amphimallon Berthold 1827
- Anoxia Laporte de Castelnau 1833
- Butozania Miksic 1955
- Chioneosoma Kraatz 1891
- Firminus Coca-Abia 2004
- Geotrogus Guérin-Méneville 1842
- Haplidia Hope 1837
- Holochelus Reitter 1889
- Lasiopsis Erichson 1847
- Melolontha Fabricius 1775
- Monotropus Erichson 1848
- Polyphylla Harris 1842
- Pseudotrematodes Jacquelin du Val 1860
- Rhizotrogus Berthold 1827
- Tosevskiana Pavicevic 1985
Autres genres
- Phyllophaga
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Bibliographie
Notes et références
- ↑ Arbres et arbrisseaux d'Europe et leurs insectes, par J. Macquart, Membre résident dans les Mémoires de la Société des sciences de l'agriculture et des arts de Lille, 1851 (page 201)
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Catégorie : Mélolonthidé
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