- BAC Strikemaster
-
BAC Strikemaster Mk.87 Vue de l’avion Constructeur British Aircraft Corporation Rôle Avion d'attaque au sol Premier vol 26 octobre 1967 Mise en service 1969 Date de retrait toujours en service Nombre construits 146 Équipage 2 Motorisation Moteur Rolls-Royce Viper Mk.535 Nombre 1 Type turboréacteur Poussée unitaire 15,2 kN Dimensions Envergure 11,25 m Longueur 10,27 m Hauteur 3,10 m Surface alaire 19,80 m2 Masses À vide 2 772 kg Maximale 5 220 kg Performances Vitesse maximale 834 km/h Plafond 12 200 m Rayon d’action 1 450 km Armement Interne 2 mitrailleuses de 7,62mm avec 550 coups chacune Externe 1 364 kg de charge (roquettes, bombes, réservoirs, etc.) modifier Le BAC Strikemaster est un avion militaire à réaction développé par le Royaume-Uni dans la seconde moitié des années 1960. C'est en fait une évolution du BAC Jet Provost, initialement destinée à des missions d'attaque au sol ou de lutte anti-insurrectionnelle mais également utilisée pour l'entraînement avancé. Le Strikemaster a été construit à pratiquement 150 exemplaires, tous exportés vers une dizaine de pays différents. Un certain nombre était encore en service en 2007, notamment en Équateur ou par des opérateurs privés.
Sommaire
Conception
Le Strikemaster a été conçu à partir du Jet Provost T.5 avec une structure renforcée, un blindage, un réacteur plus puissant et huit points d'emports d'armement sous les ailes. Deux mitrailleuses pouvaient être installées, tandis que l'avionique était elle aussi améliorée. Le premier prototype fit son vol inaugural le 26 octobre 1967 et les commandes à l'export ne tardèrent pas à être signées.
Chaque pays acquéreur reçu une version spécifique de l'avion. En 1975, Oman revendit 5 avions d'occasion à Singapour. Les dix Strikemaster Mk.90 commandés par le Soudan au début des années 1980 furent placés sous embargo par le gouvernement britannique, avant d'être finalement livrés à l'Équateur (6 avions) et à Oman (1 avion). Le Botswana commença à recevoir des Strikemaster d'occasion reconditionnés en 1987, dont deux furent par la suite transférés à la Côte d'Ivoire[1].
Dans les années 1980, les Strikemaster néo-zélandais ont commencé à montrer des signes de fatigue structurelle au niveau des ailes, avant de finir par être temporairement interdits de vol en 1985. Au moins six avions ont reçu de nouvelles ailes peu après, mais à cause de nouveaux problèmes, tous les Strikemaster ont été réformés et remplacés par des Aermacchi MB-339 au début des années 1990.
Engagements
Le Strikemaster a été engagé lors de la Guerre du Dhofar par Oman, entre 1970 et 1975. Trois avions auraient été perdus lors de ces opérations[2].
Les avions de l'Équateur ont participé à un conflit frontalier avec le Pérou en 1995.
Variantes
- Mk.80 - version destinée à l'Arabie saoudite (47 exemplaires)
- Mk.81 - version destinée au Sud Yémen (4 exemplaires)
- Mk.82 - version destinée à Oman (au moins 12 exemplaires)
- Mk.83 - version destinée au Koweït
- Mk.84 - version destinée à Singapour (16 exemplaires)
- Mk.87 - version destinée au Kenya
- Mk.88 - version destinée à la Nouvelle-Zélande (16 exemplaires)
- Mk.89 - version destinée à l'Équateur (8 exemplaires)
- Mk.89A - seconde série pour l'Équateur (6 ou 8 exemplaires)
- Mk.90 - version initialement destinée au Soudan (10 exemplaires)
Utilisateurs
- Arabie saoudite (de 1968 à ?)
- Botswana (de 1987 à 1997)
- Côte d'Ivoire (depuis 2003 ex-Botswana)
- Équateur (depuis 1972)
- Kenya (?)
- Koweït (de 1970 à 1985)
- Nouvelle-Zélande (de 1972 à 1992)
- Oman (1969 à 2001)
- Singapour (de 1969 à ?)
- Sud Yémen (de 1970 à ?)
Voir aussi
Liens internes
Liens externes
- (en) www.jetprovostheaven.com, site consacré au Jet Provost et au Strikemaster
- (en) BAC 167 Strikemaster Mk.88, une page sur les Strikemaster néo-zélandais
Notes et références
- http://www.acig.org/artman/publish/article_463.shtml Cote d'Ivoire, since 2002
- http://www.acig.org/artman/publish/article_202.shtml Oman (and Dhofar) 1952-1979
Catégories :- Avion militaire britannique
- Avion d'attaque au sol
- Avion militaire de la Guerre froide
Wikimedia Foundation. 2010.