- Aït Toudert
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Aït Toudert Ajouter une image
Administration Nom algérien آيت تودرت Pays Algérie Région Kabylie Wilaya Tizi Ouzou Daïra Ouacif Code ONS 1567 Culture et démographie Population 8 521 hab. (2008[1]) Densité 246 hab./km2 Géographie Coordonnées Superficie 34,5875 km2 Localisation de la commune dans la wilaya de Tizi-Ouzou. Aït Toudert est une commune de Kabylie dans la wilaya de Tizi Ouzou, en Algérie.
Sommaire
Géographie
Localisation
La commune d'Aït Toudert se situe au sud de la wilaya de Tizi Ouzou. Elle est délimitée :
- au nord, par les communes d'Ouadhias et de Beni Yenni ;
- à l'est, par la commune d'Ouacif ;
- au sud, par la commune d'Aït Boumahdi ;
- à l'ouest, par la commune d'Agouni Gueghrane.
Villages de la commune
La commune d'Aït Toudert est composée de 11 villages[2] :
- Agouni Fourrou
- Aït Abdelouhed
- Ait Ouihlane
- Ait Toudert
- Iger Adloune
- Michrek
- Necherak
- Taguemount
- Tahachat
- Tigounsaft
- Tizi Mellal
Histoire
L’actuelle commune d’Ait Toudert ainsi que certains villages qui la constituent dépendaient de la commune mixte du Djurdjura, siège à Ain El Hammam (ex. Michelet). Aggouni Fourou et Tizi M’lal dépendaient de Larba n'At Yirathen (ex. Fort National).
Suite à un sabotage de la voie menant de Ouacif à Ath Ali par le FLN en mai 1956, le capitaine Jean Lhote, chef de la SAS de Ouacifs, commandant du secteur à la tête d'un groupe de chasseurs alpins, infligea une forte amende aux habitants d’Iguer Adloun, de Touguenseft et aux deux villages d’Ath Ali. Se croyant en terre conquise, il minimisa les risques de représailles, ce qui lui coûta la vie en sautant sur une mine le 31 octobre 1956. La répression fut sans commune mesure. Plus de cinquante personnes abattues et les quatre villages furent détruits et devinrent zone interdite[réf. nécessaire].
Tahachat et l’Azaghar devinrent à leur tour zone interdite dès juillet 1957 ce qui isola presque totalement les deux villages restants Ait Ouihlene et Ait Toudert.
Économie
Personnalités liées à lacommune
- Le commandant Si Moussa, de son vrai nom Ammar At Bouakkache, opposant au président Ben Bella lors de la révolte de la Kabylie en 1963[précision nécessaire].
- Ahmed Lemseyyah, poète de la fin du XIVe siècle[précision nécessaire].
- Mohand Loukad, secrétaire national chargé de la culture et de l'information au sein du MAK (Mouvement pour l'autonomie de la Kabylie) et l'un des premiers berbéristes qui a chanté avec Ferhat Imazighen Imoula et dans la pièce de théâtre Mohamed prend ta valise de Kateb Yacine[précision nécessaire]
Notes et références
- Evolution intercensitaire de la population sur le site de la wilaya de Tizi Ouzou. Consulté le 25/02/2011
- Journal officiel de la République Algérienne, 19 décembre 1984. Décret n° 84-365, fixant la composition, la consistance et les limites territoriale des communes. Wilaya de Tizi Ouzou, p. 1504 à 1510.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Catégorie :- Commune de la wilaya de Tizi Ouzou
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