UMP-Lycées

Logo de UMP Lycées
Contexte général
Champs d'action	Participation à la vie lycéenne et à la vie politique.
Zone d'influence	France  Europe: Jeunes du Parti populaire européen
Fiche d’identité
Fondateur	Louis Morin
Forme juridique	Association loi de 1901
Fondation	Septembre 2008
Siège central	55, rue de La Boétie 75008 Paris
Membres	2 000 adhérents revendiqués
Slogan	UMP-Lycées - La jeunesse qui bouge !
Site internet	http://www.ump-lycees.fr

UMP Lycées est une organisation lycéenne faisant partie intégrante du mouvement des Jeunes Populaires.

Sommaire 1 Ses membres et leur positionnement politique 2 Dirigeants et structure du mouvement 3 Historique 4 Polémiques 5 Notes et références 6 Voir aussi 7 Articles connexes 8 Liens externes

Ses membres et leur positionnement politique

Elle pourrait être considérée comme la quatrième organisation lycéenne en nombre d'adhérents après l'UNL (6000), la FIDL (6000)et l'UNI-Lycée (4600), puisque Sud Lycéen rassemble près de 850 adhérents, du fait qu'elle revendique 2000 adhérents et un référent lycéen dans plus d'une trentaine de départements, selon Louis Morin. La comparaison avec les organisations précédemment citées est difficile^[1]. Il s'agit de la branche lycéenne d'une organisation politique et non d'une association à but syndical, comme le note un article sur le site de l'UMP-Lycée^[2].

L'UMP Lycées rassemble des lycéens membres de l'UMP ou de ses partis associés (parti radical, Forum des radicaux sociaux, etc.) Ce sont ainsi des lycéens de droite et de centre-droit qui militent au sein de l'UMP Lycées.

Dirigeants et structure du mouvement

Le président de l'UMP Lycées (ou Secrétaire National des Jeunes Populaires chargé de la Vie Lycéenne) depuis septembre 2008 est Louis Morin. Ce dernier n'est pas un néophyte de la droite lycéenne, puisqu'il a été, pendant le mouvement lycéen de 2008, porte-parole^[3] de l'UNI-Lycée, organisation lycéenne de droite affiliée à l'UNI.

La structure nationale de l'UMP Lycées est dirigée par Louis Morin, son président, entouré d'une équipe. Au niveau local, l'UMP Lycées dispose d'un référent par département nommé par le Président de l'UMP Lycées et d'un référent par lycée.

Structure de l'UMP Lycées^[4]:

1. Secrétariat National des Jeunes Populaires chargé de la Vie Lycéenne : Louis Morin.
2. Responsables lycéens de pôles thématiques
3. Référents départementaux
4. Référents Lycées

Historique

À l'initiative de Benjamin Lancar, président des Jeunes Populaires, l'UMP Lycées s'est créée les 6 et 7 septembre 2008 lors du Campus des Jeunes Populaires à Royan (Charente-Maritime) sous l'impulsion de Louis Morin, ancien porte-parole de l'UNI-Lycée (la droite lycéenne). Benjamin Lancar ayant promis de construire "une vraie machine de guerre au service de l'UMP et de Nicolas Sarkozy" ^[5]. L'UMP Lycées s'est créée dans le but d'aller chercher les « Jeunes Populaires » dans les lycées^[6], d'être une « force de propositions » et de défendre la réforme du Lycée proposée par Xavier Darcos.

Le ministre de l'éducation nationale, Xavier Darcos (membre de l'UMP) s'est félicité de la création de l'UMP-lycées ^[7].

Patrick Devedjian, secrétaire général de l'UMP a considéré qu'il fallait "implanter l'UMP dans des milieux où il n'est pas encore", lors de son discours à Royan . La création de l'UMP-lycée appartient au plan de relance de l'organisation de jeunesse du parti politique.

Le lancement officiel a lieu le 13 octobre 2008 en présence de Roger Karoutchi, alors secrétaire d'État aux relations avec le Parlement.

En février 2009 elle a lancé une campagne intitulé "Tu veux un meilleur lycée? Réformons-le!".

Polémiques

Dominique Paillé, porte-parole de l'UMP considère le 6 septembre que « le Parti Socialiste exerce une totale main mise sur le seul syndicat de lycéens existant » et qu'« aujourd'hui les lycéens n'ont pas d'autre choix que d'adhérer à un syndicat d'idéologie socialiste »^[8].

Xavier Darcos, ministre de l'Education nationale, affirme aussi que les syndicats lycéens « parlent surtout au nom d'un parti », sous-entendu le parti socaliste^[9]. Ces propos scandalisent l'UNL, la FIDL ainsi que SUD Lycéen. Celles-ci dénoncent une « sortie médiatique », une « pure provocation » ou une « attitude partisane de la part d'un ministre de la République ». L'UNL, dont l'indépendance est remise en cause, parle de diffamation et demande des excuses de la part de Xavier Darcos^{[10] [11]}.

Le Parti socialiste, par la voix de son secrétaire national Razzy Hammadi, évoque une « méconnaissance de l'indépendance syndicale »^[12]. Faouzi Lamdaoui, secrétaire national du PS à l'égalité, juge « scandaleux » les propos du ministre et qu'il s'agit d'un « embrigadement de la jeunesse ». Pour lui, « le ministre veut museler les syndicats pendant qu'il casse l'école »^[13].

D'après le journal Valeurs actuelles^[14], le but serait de recruter des nouveaux adhérents pour l'ump^[15]; les rapports avec l'uni-lycées sont donc tendus ^[16].

Le 27 mars 2009, la presse relève qu'une soirée ouverte aux mineurs^[17] est organisée dans une boîte de nuit parisienne, dix jours après le vote de la loi Bachelot, visant à lutter contre l'alcoolisme des jeunes^{[18][19][20][21]}. Le journal Le Monde indique que l'alcool y est un argument utilisé pour recruter de nouveaux membres, puisque l'adhésion à l'UMP-lycées permet d'obtenir davantage de consommations gratuites, sans modifier le tarif d'entrée de la soirée^[22]. L'UMP Lycées précise alors sur son site que « la législation en vigueur concernant l’alcool n’a pu être bafouée » et que les mineurs se sont contentés de boissons non alcoolisées^[23].

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

• Union pour un mouvement populaire
• Jeunes Populaires
• Organisation lycéenne

Liens externes

• Site officiel de l'UMP-Lycées

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