- Trouvère
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Les trouvères sont des poètes et compositeurs issus de la noblesse ou de la bourgeoisie en langue d'oïl (leurs précurseurs, les troubadours, se recrutant exclusivement[réf. nécessaire] dans la noblesse).
Sommaire
Fonction et mission
Ils ne pouvaient pas s'interpréter eux-mêmes, mais laissaient leurs œuvres être interprétées par une catégorie spéciale de jongleurs : les ménestriers et ménestrels, formés dans les écoles de ménestrandie, ancêtres de nos académies et conservatoires ; le tout, de culture d'oïl, dans le nord de la France, pendant le Moyen Âge (cet essor fait suite à l'œuvre des troubadours, de langue d'oc, dans le sud de la France). Ils utilisent leur langue, la langue d'oïl (au lieu du latin, qui commence à se perdre, dans le domaine de la poésie), et contribuent, par là, à la création d'une poésie en langue française qui émergera à la Renaissance ; ils ne représentent pas l'école originelle du nord de la Loire. Ils inventent leurs mélodies et les accompagnent de ritournelles instrumentales (premiers archétypes des mélodies et des lieder, que l'on retrouvera postérieurement, à partir du XVIIe siècle, dans l'art musical). Ils pratiquent leur art de façon savante et écrivent sur le thème de la «fin' amor» (amour courtois, désigne la façon à se tenir en présence d'une femme, chanté le plus souvent par des chevaliers liés par le serment de l'hommage à leur femme).
Comme pour les troubadours, c'est le verbe latin "tropare" et le nom "tropus" qui ont été déformés en "trouvère", dans la langue d'oïl : trouver, composer, inventer, et aussi "figurer" musicalement : les trouvères, comme les troubadours, sont des poètes-compositeurs.
Et quelques autres
Voir aussi
- Il Trovatore (Le Trouvère), opéra de Giuseppe Verdi
- Troubadour
- Goliard
Liens externes
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