- Transmission des données
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Transmission de données
La transmission de données désigne le transport de quelque sorte d'information que ce soit, d'un endroit à un autre. Historiquement, cela se faisait par courrier papier, une chaîne de feux ou de sémaphores, puis le Morse sur des fils en cuivre.
Dans le vocabulaire informatique, cela signifie l'envoi de flux de bits ou bytes d'un endroit à un autre en utilisant des technologies, comme le fil de cuivre, la fibre optique, le laser, la radio, ou la lumière infrarouge. Comme exemples concrets, on peut citer l'envoi de données d'un appareil de mémoire à un autre et l'accès à un site web, qui implique le transfert de données de serveurs web au browser d'un utilisateur.
Sommaire
Les courriels
Le courriel constitue une forme de transfert de données très populaire car pratiquement gratuite, mais non sécurisée. Ses possibilités en termes d'émission / réception sont limitées à quelques Méga-octets (en général jusqu’à 5 Méga-octets ou exceptionnellement jusqu’à 10 Méga-octets).
Les logiciels FTP
Les logiciels FTP correspondent à un standard Internet permettant le transfert de fichiers volumineux. Ce protocole est capable aujourd'hui d'accepter une sécurité du type SSL ou TLS. La plupart des logiciels FTP destinés aux clients ont beaucoup d'options. Ils permettent aux utilisateurs de pouvoir se connecter en simultané à plusieurs destinataires.
A chaque transfert, il est nécessaire pour l’expéditeur de :
- Déposer son dossier sur le serveur FTP. (Upload)
- Communiquer par mail / téléphone l’URL, le mot de passe et le nom de l’utilisateur à son destinataire
Pour le destinataire :- Cliquer sur cette URL
- Récupérer le dossier en saisissant le mot de passe ainsi que celui de l’utilisateur (Download)
Pour l’expéditeur
- Rappeler le destinataire
- Valider la bonne réception et l’intégrité du dossier
- Se connecter à nouveau au serveur pour effacer le fichier afin de libérer l’espace disque du serveur
Les logiciels FTP :
- N'intègrent pas de mécanismes de vérifications de non altérations.
- Ne gèrent pas la dématérialisation et la reconstitution des CD, des DVD.
- Manquent de convivialité.
« Actuellement les logiciels FTP sont utilisés par 25% des sociétés pour envoyer des fichiers volumineux»[citation nécessaire]
Les serveurs médiateurs sur Internet
Le principe est le suivant :
Première étape: L'utilisateur dépose des fichiers via une interface web.
Deuxième étape: Le destinataire souhaitant récupérer les informations se connecte sur le serveur web et récupère le fichier.
Ce mode relationnel constitue un moyen pour transférer aujourd'hui des données numériques via Internet. Les inconvénients sont nombreux :
- En matière de vérification de non altération, le même désavantage subsiste que pour la solution FTP.
- En cas de dysfonctionnement du serveur intermédiaire, l'utilisateur ne peut pas déposer ses fichiers.
- En cas d'embouteillage à l'entrée du serveur, le débit devient trop lent.
- La communication peut être altérée (les cas de coupures pendant la transmission sont nombreux).
- Cette technologie ne gère pas la dématérialisation des médias.
Le procédé de l'utilisation des solutions à base de serveurs intermédiaires de dépôts de fichiers par le web est utilisé à 10% par les entreprises.
Le concept poste à poste Naxfer
La méthode Naxfer disponible depuis peu permet de transférer des petits et très gros fichiers (sans limitation de tailles, 100 Giga Octets par exemple), en automatisant les taches délicates (compression, cryptage, signature, émission d’un certificat, vérification de la perfection de la transmission, traçabilité, dématérialisation automatique de CD ou de DVD, …).
Les coursiers
La méthode du coursier est relativement fiable, et a l’avantage de ne pas nécessiter de connaissance particulière en informatique. Les inconvénients sont la lenteur et le coût. Elle est utilisée par 65 % des entreprises et administrations pour envoyer des fichiers volumineux ou sensibles.
Transmission asynchrone et synchrone
Le transfert d’information entre deux équipements informatiques est effectué en fonction des besoins et des caractéristiques des éléments suivants :
- Transmission parallèle
Pour transférée des données entre deux équipements informatiques, il peut être intéressant notamment lorsque ces équipements sont séparés par une courte distance, d’envisager une transmission en parallèle16, cela aura pour effet de réduire le délai de transfert et d’avoir une grande vitesse de transmission (débit). Dans ce type de transmission, les bits sont envoyés sur des fils métalliques distincts pour arriver ensemble à destination, par exemple pour transmettre un octet, on émet huit signaux sur huit fils différents A l’intérieur d’un ordinateur, les données sont manipulées sous une forme parallèle, l’unité de donnée la plus courante est l’octet (bloc de 8 bits).
- Transmission série
Lorsque la distance séparant les équipements informatiques dépasse quelques mètres, la transmission en parallèle ne peut plus être utilisée, pour des raisons de coût (nombre de fils élevé), mais également pour des difficultés de mise en oeuvre inhérente au délai de propagation (retard) qui peut varier d’une ligne à l’autre. On utilise alors la transmission en série où les bits sont envoyés les uns derrière les autres sur un unique support de transmission17 (la transmission série, est en général utilisé pour les communications à longue distance, c’est le cas des réseaux informatiques car elle est adapté au support de transmission usuel). A la sortie de l’organe traitant l’information (ordinateur), les éléments binaires se présente en parallèle (par exemple en octet). Toutefois, lorsque ces données binaires arrivent sur un canal de transmission leur signal doit changer, il faut disposer donc d’un appareillage qui réalise la conversion de la forme parallèle à la forme série (ces opérations de conversion sont également mise en oeuvre dans des dispositifs physique construit autour de registre à décalage). A la réception, le processus inverse doit être prévu, les données arrivant en série, il faut les remettre en parallèle pour les traiter. La conversion série parallèle est alors réalisée d’une façon identique avec un registre à décalage. A chaque arrivée d’un bit, les précédant sont décalés d’une position à gauche. Quand le registre est plein, il peut être vidé en parallèle 2-Transmission synchrone et transmission asynchrone Nous abordons maintenant la question de la chronologie de l’émission d’une suite de données, en nous limitant au cas de la transmission série qui présente un intérêt particulier pour notre étude.
- Transmission asynchrone
Dans une transmission asynchrone, les caractères sont émis de façon irrégulière, comme par exemple des caractères tapés sur un clavier, l’intervalle de temps entre deux caractères est aléatoire, le début d’un caractère peut survenir à n’importe quel moment. Dans les communications entre ordinateurs, comment procède alors un ordinateur expéditeur pour indiquer au destinataire où commence et se termine un caractère particulier, s’il transmet d’une manière asynchrone ? La réponse est donnée par les bits de départ et d’arrêt souvent désignés par leur appellation anglo-saxonne de START (élément de départ) et de STOP (élément d’arrêt). Ces bits, sont en fait des signaux encadrent ceux qui constituent un caractère, le bit de départ (START) indique le début d’un caractère et celui ou ceux d’arrêt (STOP) – il peut y’en avoir ‘1’ , ’1.5’ ou ‘2’ – marquent la fin de caractère.
- Transmission synchrone
Dans une transmission synchrone, les bits sont émis d’une façon régulière, sans séparation entre les caractères, pour cela un signal d’horloge périodique de période T fonctionne pendant toute la durée de l’émission. Comparaison entre le mode synchrone et le mode asynchrone Supposons qu’on a un bloc de données de 15000 octets à transmettre. L’efficacité d’un mode de transmission est mesurée par le nombre de bits utiles transmis sur le nombre de bits réellement émis. L’efficacité noté ‘ Eff ‘ est donnée par la relation suivante : Eff = Nombre de bits de données / nombre de bits transmis L’efficacité dans le mode synchrone correspond : Eff =1500×8/ 1500×8 =1 En mode asynchrone, il faut à chaque octet ajouter 1 bit de START et 2 bits de STOP, soit 11 bits pour 8 utiles. L’efficacité dans ces conditions est : Eff = 1500×11/ 1500×8= 0,7 3-Conclusion : la redondance due aux bits START et STOP ajouté pour chaque octet dans la transmission asynchrone, ne permet pas d’atteindre une grande capacité de transmission, et son utilisation est limité pour les systèmes de transmission à bas débit. Par contre le mode synchrone permet des débits plus important que le mode asynchrone. Les réseaux informatiques dépendent de la transmission synchrone.
Catégorie : Réseau informatique
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