- Théophile Schuler
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Théophile Schuler Photographie Nom de naissance Jules Théophile Schuler Naissance 18 juin 1821
StrasbourgDécès 26 janvier 1878
StrasbourgActivité(s) peintre, illustrateur, graveur modifier Jules Théophile Schuler, né à Strasbourg le 18 juin 1821 et mort dans la même ville le 26 janvier 1878, est un peintre romantique, un illustrateur et un graveur français, fortement ancré dans la tradition alsacienne. Ses illustrations de plusieurs œuvres de Jules Verne, Victor Hugo ou Erckmann-Chatrian, entre autres, ont contribué à sa notoriété bien au-delà de sa région natale.
Sommaire
Biographie
Il est le fils de Daniel-Théophile Schuler, pasteur à l'Eglise Saint-Nicolas de Strasbourg et de Marguerite Salomé Hoh. Il a illustré de nombreux ouvrages de la collection Hetzel et a collaboré au Magasin pittoresque et à la Bibliothèque d'éducation et de récréation. En tant que peintre, il privilégia les sujets alsaciens.
Il a eu notamment pour élèves François-Émile Ehrmann et Émile Schweitzer.
Il est inhumé auprès de ses parents, au cimetière Saint-Gall de Strasbourg (Koenigshoffen)[1]
Œuvres
- Peinture
- Le Char de la mort (huile sur toile, 1851) - Musée Unterlinden (Colmar)
- Illustrations
- Contes et Romans alsaciens, illustrés par Théophile Schuler et Riou, gravures par Pannemaker et Barbant, 1876
- Histoire d'un paysan, 1789-1815 d'Erckmann-Chatrian, gravures par Pannemaker
- Le Brigadier Frédéric, d'Erckmann-Chatrian, gravures par Pannemaker
- Les Patins d'argent de Mary Mapes Dodge, adapté par P.-J. Stahl, 1875
- Der Pfingstmontag (Le Lundi de Pentecôte) de Jean Georges Daniel Arnold, 1816
Postérité
À Strasbourg, sur la place Saint-Étienne, le piédestal de la statue en bronze du Meiselocker porte d'un côté une effigie de Théophile Schuler (voir ci-dessous) et de l'autre celle du juriste et homme de lettres Johann-Georg-Daniel Arnold. En 1929, la Société des amis des arts de Strasbourg fit apposer le médaillon en bronze réalisé par Bartholdi en 1853 sur la façade d'un immeuble strasbourgeois où Théophile Schuler vécut longtemps, au 1, quai Saint-Nicolas[2].
Une rue de Strasbourg porte également le nom du peintre.
Un Prix Théophile-Schuler est décerné chaque année à un jeune artiste local.
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Médaillon réalisé par Bartholdi (1853)
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Effigie sur le socle du Meiselocker
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Tombe au cimetière Saint-Gall de Strasbourg
Notes et références
- Strasbourg-Koenigshoffen. Cimetière Saint-Gall, Ville de Strasbourg, 2008, p. 51-52
- Serge Dufour, Les Statues de Strasbourg, Coprur, Strasbourg, 1992, p. 63
Voir aussi
Articles connexes
Bibliographie
- Charles Baechler, Nouveau dictionnaire de biographie alsacienne, Fédération des sociétés d'histoire et d'archéologie d'Alsace, 1982, p. 3547
- Marie-Hélène Bonnargent, Biographie de Jules-Théophile Schuler : 1821-1878, Université de Strasbourg 2, 1992, 109 p. (Mémoire de DEA)
- Hans Haug, Un romantique alsacien : Théophile Schuler, 1821-1878, Impr. des Dernières nouvelles de Strasbourg, 1928, 48 p.
- « Un Romantique alsacien : Théophile Schuler, 1821-1878 » (exposition à Strasbourg au Château des Rohan, 7 avril-5 juin 1979), 1979, 95 p. (catalogue)
- Anselme Laugel, Biographies Alsaciennes : Théophile Schuler, J. Noiriel, Strasbourg, 1901?, 44 p. (extrait de la Revue alsacienne illustrée, vol. 3, n° 2)
- Marcus Osterwalder (dir.), Dictionnaire des illustrateurs, 1800-1914, Éditions Ides et Calendes, 1989. p. 960
Liens externes
- Le Char de la mort (tableau exposé au Musée Unterlinden à Colmar)
- Base Joconde
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- Naissance à Strasbourg
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