- Théia
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Dans la mythologie grecque et romaine, Théia (en grec ancien Θεία / Theía), Théa (Θέα / Théa), Éthra (Αἴθρα / Aíthra) ou Euryphaessa ou encore Basilée chez Diodore[1] (en grec ancien Βασίλεια / Basíleia ou en latin Băsĭlīa, « la reine ») est une Titanide, fille d'Ouranos (le Ciel) et de Gaïa (la Terre), épouse et sœur d'Hypérion, de qui elle a Hélios, Séléné et Éos. Elle appartient ainsi à la première génération divine, antérieure aux Olympiens.
La Titanide Théia ne doit pas être confondue avec l'Océanide du même nom, qui passait pour s'être unie avec son père Océan afin d'engendrer Passalos et Acmon, les deux Cercopes[2].
Sources
- Diodore de Sicile, Bibliothèque historique [détail des éditions] [lire en ligne] (III, 29).
- Hésiode, Fragments.
- Hygin, Fables [détail des éditions] [(la) lire en ligne] (Préface, 12).
- Pindare, Odes [détail des éditions] [lire en ligne] (Isthmiques, V, 1).
- Tzétzès à Lycophron (91).
Notes
- évéhémériste (Bibliothèque historique, III, 29) tandis que le seul auteur latin à avoir nominativement attribué une mère au dieu-Soleil est le pseudo-Hygin, qui cite Éthra comme épouse d'Hypérion (Hygin, Fabulae, Préface, XII). Quant à Pindare, il a consacré à Théia, mère du Soleil, l'un de ses hymnes les plus célèbres (Isthmiques, V, 1). Diodore, est le seul auteur grec antique à citer le nom de Basileia, dans une tradition purement
- Hésiode, fragments ; Tzetzès à Lycophron, 91) présentent bien l'une et l'autre Théia comme l'une des Océanides, mère des Cercopes. Les deux seules sources connues faisant état de cette filiation (
Catégories :- Titan grec
- Progéniture de Gaïa
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