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Sédition de Vannes
La sédition de Vannes est une mutinerie intervenue le 15 septembre 1800 à Vannes au sein de la 52e demi-brigade pendant les guerres de la Révolution française.
La 52e demi-brigade placée sous les ordres du chef de brigade Jean-Baptiste Michel Féry est désignée, le 23 août 1800, pour se rendre à l'armée d'Italie. Le 15 septembre, jour du départ, 1200 hommes se mutinent et refusent d'obéir, compte tenu du non-paiement de leur solde[1].
Quoique malade, Fery monte à cheval et intime l'ordre aux rebelles de rendre le drapeau qu'ils ont saisi et de rentrer dans leurs rangs. Devant leur refus, il saute à terre et tente de se frayer un chemin jusqu'au drapeau. Il en est empêché par les baïonnettes des rebelles. Il tire avec son pistolet, tue l'un des mutins et en blesse un autre et est lui-même percé de trois coups de baïonnettes.
Recevant alors l'appui des soldats de la demi-brigade qui n'avaient pas suivi la sédition, il parvient à convaincre les mutins d'abandonner leur révolte, sans autre effusion de sang.
Source
- Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, 1852 [détail de l’édition](Wikisource)
- Georges Six, Dictionnaire biographique des généraux et amitaux de France de la Révolution et de l'Empire (1792-1814), Gaston Saffroy, Paris 1974, ISBN 2901541062
Notes et références
- ↑ Gabriel Girod de l'Ain, Bernadotte, chef de guerre et chef d'État, Paris, Perrin, 1968, p. 176.
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