- Stanislas Lépine
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Stanislas Lépine, né le 23 octobre 1835 à Réville (Manche) ou peut-être Caen (Calvados)[1] et mort le 28 septembre 1892 à Paris, est un peintre paysagiste français.
Sommaire
Biographie
Il est l’élève de Corot. Il a beaucoup peint Paris et la Seine, ainsi que la Normandie.
Stanislas Lépine s'installe à Paris en 1855 et entre en apprentissage en 1860 dans l'atelier de Corot, dont il cope certains tableaux. Il rencontre Fantin-Latour qui, plus d'une fois, dut lui venir en aide financièrement. Inconnu à son époque, il reste toujours à l'écart de toute vie de groupe.
Paris, le pont des Arts, peint entre 1878 et 1883, et La vue de la Seine et du Trocadéro sont, par bien des aspects, représentatifs de l'art de Lépine, peintre inconditionnel de Paris et tout particulièrement des quais de la Seine. Dans ces paysages au sein desquels la figure humaine est souvent pratiquement exclue ou réduite à l'état de pictogramme, Lépine aimait à jouer de tons gris délicats qui lui suffisaient pour noter avec exactitude la qualité de la lumière. Sa palette est ainsi plus claire que celle des peintres de l'école de Barbizon et l'on considère souvent Lépine, avec Eugène Boudin, Cals et Jongkind comme un précurseur des impressionnistes, avec lesquels il exposa en 1874.
Il s'installe à Montmartre dès sa jeunesse et y passe toute sa vie. Il habite successivement Chaussée de Clignancourt, rue des Rosiers, rue de la Fontenelle (renommée rue du Chevalier de la Barre) et enfin au 18 rue de Clignancourt. Principalement paysagiste, il peint comme le dit Coriolis, alias Georges Lecomte « non pas le Montmartre bruyant des boulevards extérieurs, mais les cours isolées, retirées, les vieux murs, les venelles à jardinets et à lanternes, à passants rares... ». Stanislas Lépine fait partie de ceux qui viennent rechercher à Montmartre la fraîcheur du petit village provincial qui vit encore au rythme des saisons, de la traite des chèvres et des vaches, où les légumes et les fleurs se cueillent au jardin et ne s'achètent pas à l'étal du marchand. Les fiacres et les coches ne montent pas encore la Butte. Les rues respirent le calme et la douceur de vivre. Il peint la rue Saint Vincent, la rue Cortot, la rue des Saules, la rue de l'Abreuvoir.
Bibliographie
- R. Schmitt et M. Schmitt, Catalogue raisonné de l'œuvre peint de Stanislas Lépine (1835-1892), éd. Galerie Schmitt, 1993
Notes
Lien externe
Catégories :- Peintre français du XIXe siècle
- Peintre normand
- Naissance en Normandie
- Naissance en 1836
- Décès en 1892
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