- Soul Hunter
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Hoshin, l'Investiture des Dieux
Pour les articles homonymes, voir Hoshin.Hōshin Engi 仙界伝 封神演義
(Senkai-den Hōshin Engi)Type Shōnen Genre fantasy Roman Auteur Tsutomu Ano Éditeur Kodansha Manga Auteur Ryu Fujisaki Éditeur Shueisha Autres éditeurs : Glénat
VIZ Media
Star ComicsPrépublication Weekly Shonen Jump Sortie initiale 1996 – 2000 Volumes 23 Anime : Soul Hunter Réalisateur(s) Junji Nishimura Studio d'animation Studio Deen Licence Déclic Images Chaine TV Tokyo 1re diffusion 3 juillet 1999 – 25 décembre 1999 Épisodes 26 Hōshin (en japonais 封神演義 Hōshin Engi — littéralement « la geste de l'investiture des dieux »), est un manga dessiné par Ryu Fujisaki. Elle est assez librement inspirée du roman fantastique chinois de la dynastie Ming, le Fengshen yanyi (XVIe siècle) dont il reprend les grandes lignes de la narration, mais en modifiant nombre de détails, ainsi que les personnalités des héros.
Disponibilité
Cette histoire est parue en prépublication hebdomadaire au Japon dans le magazine Weekly Shonen Jump entre 1996 et 2001, rassemblée en 23 volumes. Actuellement publiée en langue française par Glénat.
Une série TV de 26 épisodes adaptée du manga existe sous le nom de Senkaiden Hōshin Engi (仙界伝・封神演義, « la légende des immortels - la geste du scellement des dieux ») traduit aux États-Unis et en France sous le nom Soul Hunter. Elle a été diffusée au Japon en 1999 et est disponible en France en DVD édités par Déclic Images.
Nomenclature des noms
Hōshin étant à l’origine un roman chinois, l’éditeur français a été contraint de faire un choix entre le respect de l’œuvre originelle et celle de l’œuvre japonaise. La prononciation des noms des personnages diffère entre ces deux langues bien que les mêmes idéogrammes soient utilisés. Ainsi le héros, Taigong Wang, apparaît dans le manga japonais sous le nom de Taikōbō. Le choix de l’éditeur s’est porté sur la version chinoise du nom, écrit en pinyin.
En outre, la grande majorité des personnages disposent d’un zi, sorte de surnom qui leur est donné à l’âge adulte, ainsi que de différents hao, pseudonyme que se donne son porteur, et différents titres. Dans le roman tous ces éléments sont utilisés et on se réfère à un personnage tantôt par son xing (nom de famille), tantôt par son ming (prénom), tantôt par son zi ou son hao, voire par l'un de ses titres ou même son statut. On pouvait donc se référer à Taigong Wang comme Jiang, Ziya, Taigong, Shang, etc. Cet aspect est en partie repris dans le manga, où Taigong Wang (lequel était en fait un de ses titres qui lui a été donné après la chute des Shang et non pas son vrai nom) se fait parfois appeler par son zi « Ziya » (sous lequel il est d’ailleurs plus connu en Chine), soit par l’un de ses nombreux titres. Afin d’éviter de perturber le lecteur, qui doit déjà retenir un grand nombre de noms, l’éditeur français a préféré se contenter d’utiliser un seul nom par personnage.
Introduction
Au IXe siècle av. J.-C., dans la Chine mythologique, Zhou, l'actuel empereur, a succombé au charme de la vénéneuse Daji, une démone qui affame le peuple. Les immortels de Kunlun, exaspérés par cette situation, décident d'en finir une bonne fois pour toutes. Ils chargent Taigong Wang, le plus jeune d'entre eux, d'une mission périlleuse : emprisonner les 365 sous-fifres de Daji pour affaiblir son pouvoir. Mais Taigong Wang, paresseux bien qu'intelligent, a des raisons personnelles d'en vouloir à Daji. Il décide donc d'aller directement affronter la démone.
Cette grande saga épique, faite de complots diaboliques, de duels époustouflants, et peuplée de personnages fascinants, est un des plus grands succès du manga moderne au Japon. Son auteur a remporté le premier prix d'un concours de manga organisé par l'éditeur Shueisha qui cherchait de jeunes talents.
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