- Siderodromophilie
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Sidérodromophilie
La sidérodromophilie est considérée[réf. nécessaire] comme une paraphilie.
Elle consiste[réf. nécessaire] en l'attirance sexuelle procurée par les trains (du grec 'sidero': 'fer, 'dromo': 'chemin', et 'philia': 'amour de'). Cette pratique est plus intime, grâce à ses compartiments, que l'avion ou l'autocar. Des couples aiment se livrer à des activités sexuelles devant les fenêtres lorsque le train passe devant une gare.
Les trépidations du chemin de fer, certes moins importantes aujourd'hui qu'autrefois[réf. nécessaire], ont souvent inspiré les amants, comme les écrivains. Leur effet, indiscutablement[réf. nécessaire] excitant, est à l'origine de nombreuses idylles ferroviaires[réf. nécessaire].
Cette définition du terme "sidérodromophilie" semble trop restrictive.[interprétation personnelle] Sidérodromophilie est le terme qui désigne une attirance pour les chemins de fer, attirance pour l'ensemble de cet objet et non limitée, comme dans le commentaire ci-dessus aux activités sexuelles qui pourraient se dérouler dans des trains, en marche ou non, ou dans des gares, voire aux abords immédiats de celles-ci (exemple, une nuit de noces à l'hôtel de la gare).
Il est donc inexact de prétendre tout ramener au sexe[interprétation personnelle]. Certes un autre terme est parfois mis en avant, celui de ferrovipathie, mais il s'agit d'une abomination et d'un contresens. Une abomination en effet[non neutre] car ce terme réunit une racine latine (ferrovi) et une racine grecque (phatie). De tels artifices, dans la composition de nouveaux mots de la langue française, sont formellement déconseillés ; soit on réunit deux racines latines, soit deux racines grecques (c'est le cas du mot sidérodromophilie). Ce terme de ferrovipathie est également un contresens car la racine, grecque, pathie, évoque le concept de souffrance, subie ou partagée. Le ferrovipathe souffrirait-il du chemin de fer, avec le chemin de fer, à cause du chemin de fer ; c'est plutôt dans ce cas qu'une discrète allusion à un plaisir masochiste apparaît (et on retrouve encore le sexe).[interprétation personnelle]
Pour toutes ces raisons, il semble recommandable d'abandonner le terme de ferrovipathie et d'utiliser largement celui de sidérodromophilie en abandonnant ses limitations à la sphère sexuelle.[interprétation personnelle]
Exemples dans les arts
- Une nouvelle de Guy de Maupassant, justement appelée Idylle, montre une nourrice encombrée de sa lactation importante et qu'un voyageur soulage en la têtant.
- La même scène se retrouve dans le film Les Valseuses (Bertrand Blier, 1974) alors qu'Alphonse Allais a écrit plusieurs textes sur ce thème.
- La chanson de Michel Delpech L'Amour en wagon-lit (1972), qu'il a reprise en duo avec Clarika dans son album Michel Delpech &... (2006)[1], est entièrement consacrée au thème de son titre.
- « La trépidation excitante des trains / Vous glisse des désirs dans la moelle des reins. » Alphonse Allais
Notes et références
- ↑ Clarika et Michel Delpech, diffusé dans l'émission Vivement Dimanche du 22 avril 2007 consacrée au TGV, présentée par Michel Drucker
Voir aussi
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