- Service canadien de renseignements de sécurité
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Service canadien du renseignement de sécurité
Le Service canadien du renseignement de sécurité (SCRS) ou Canadian Security Intelligence Service en anglais (CSIS, prononcé /ˈsiːsɪs/ ou « sizice ») est le principal service de renseignements du Canada. En 1984, il a remplacé l’ancien département de sécurité de la gendarmerie royale du Canada.
Sommaire
Description
Sa mission inclut :
- l'antiterrorisme ;
- la prévention de la prolifération des armes de destruction massive ;
- le contre-espionnage ;
- le filtrage de sécurité (« security-screening ») ;
- l’état de l'environnement, par exemple le flux d'information, comme pour Echelon,
ainsi que la recherche, l’analyse et la production nécessaires pour faire face aux défis technologiques.
Le SCRS, qui compterait actuellement 2 500 employés, travaille en étroite collaboration avec ses agences sœurs des États-Unis (CIA, FBI et NSA), de Grande-Bretagne (MI5), d’Australie et de bien d'autres pays.
Histoire
En juin 2006, sur information reçue du FBI, avec l’aide de la GRC et de différents corps policiers provinciaux, il participe à une importante opération qui mène à l’arrestation de plusieurs présumés terroristes en Ontario [1].
Le SCRS aurait été renseigné sur l'attentat d'Air India[2].
En juillet 2009, le CSARS oblige le SCRS à montrer ses documents relativement à ses agissements ayant notamment mené à l'arrestation d'Abousfian Abdelrazik au Soudan en 2003[3].
Directeurs
- - 2006 : Jim Judd
Références
- ↑ Harper était visé, Le Devoir, 7 mai 2006
- ↑ Jim Brown : Attentat d'Air India: le SCRS était-il au courant? | Actualités | Cyberpresse
- ↑ La Presse canadienne, « Torture - Le SCRS est sommé d'ouvrir ses livres », dans Le Devoir, 31 juillet 2009 [texte intégral (page consultée le 31 juillet 2009)]
Voir aussi
Articles connexes
Lien externe
- (fr+en) Site officiel
- Portail du renseignement
- Portail du Canada
Catégorie : Service de renseignements canadien
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