- Section universitaire du Parti socialiste
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Les sections socialistes universitaires sont des sections émanant du Parti socialiste. Elles ont vocation à rassembler, sur les quelques sites où ces structures existent, des étudiants, des enseignants-chercheurs, des personnels de l'éducation, des universités et des laboratoires, membres ou sympathisants du Parti socialiste, en vue d'organiser l'animation politique des établissements d'enseignement supérieur et de recherche. Il existe aussi des groupes socialistes universitaires (GSU), groupes thématiques qui, au sein des fédérations socialistes où ils sont constitués, rassemblent les militants et sympathisants intéressés par les thématiques Éducation, Enseignement et Recherche.
Sommaire
Principes
Selon ses statuts[1], le Parti socialiste s’organise en sections territoriales, d’entreprises ou universitaires. Les sections universitaires sont des sections à part entière, dont le fonctionnement s’apparente à celui des sections d’entreprises. La réunion des militants ne se fait pas sur une base territoriale, comme pour les sections traditionnelles, ni sur une catégorie d’âge, comme pour le MJS, mais parmi les acteurs d'un établissement d'enseignement et/ou de recherche (étudiants, doctorants, enseignants-chercheurs, ingénieurs, personnels administratifs et techniques, etc.). De façon plus générale, les sections universitaires ont vocation à rassembler tous les militants et les sympathisants aspirant à mêler action militante et réflexion politique, afin de créer, à l'intérieur du Parti socialiste, des liens entre les militants, les cadres et les intellectuels[2].
Il existe actuellement en France six sections socialistes universitaires (ENS-Cachan, ENS-Ulm, Grenoble, Reims, Sciences Po Paris, Sorbonne) et deux GSU (IEP-Lille 2, Seine-Maritime).
Actions
Les sections universitaires sont attachées au débat, afin que le parti politique ne soit pas perçu simplement comme un « appareil » purement politicien, mais également comme un lieu où des idées nouvelles peuvent éclore.
Indépendantes les unes vis-à-vis des autres, elles prennent parfois des initiatives communes. En 2006, les sections ENS, Sorbonne et Sciences Po ont ainsi entamé une réflexion sur les phénomènes migratoires dans le cadre du projet Jean-Jaurès. Depuis 2008, les sections éditent un journal intitulé Allons voir si la rose[3]. En mai 2011, elles ont organisé leur premier colloque en commun, sur le thème des politiques de la ville[4].
A l'occasion de l'université d'été du PS à La Rochelle, en août 2011, les sections et groupes socialistes universitaires ont adressé une lettre ouverte aux candidats aux primaires citoyennes, une tribune collective en forme de manifeste intitulée "Éducation d'abord !"[5], sur le thème de l'éducation, de l'enseignement et de la recherche. Plusieurs débats[6], interventions[7] et déplacements des candidats sur ce thème ont fait suite à cette initiative tout au long du dernier mois des primaires.
Notes et références
- Statuts du Parti socialiste
- D'après le site du PS Sorbonne
- Le site du journal Allons voir si la rose
- Programme du colloque "Les politiques de la ville" (sur le blog du PS Sciences Po Paris)
- Lettre ouverte "Éducation d'abord !" (sur le site de Nonfiction.fr)
- "Débats à gauche sur l'université et la recherche" (Libération.fr)
- Voir notamment la Lettre de Martine Aubry aux sections universitaires du Parti socialiste
Voir aussi
Article connexe
Liens externes
- Site du PS Sorbonne
- Blog du PS ENS
- Blog du PS Sciences Po
- Blog du PS Grenoble Universités
- Site du PS Université de Reims
- Blog du PS Sciences Po Lille
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