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Satellites naturels d'Uranus
Uranus possède 27 satellites naturels connus.
Sommaire
Découvertes
Les deux plus gros satellites d'Uranus, Titania et Obéron, ont été découverts par William Herschel le 13 mars 1787. Deux autres, Ariel[1] et Umbriel[1], ont été répertoriés par William Lassell en 1851. En 1852, John Herschel, fils de William Herschel, baptisa ces quatre satellites par leur nom actuel. En 1948 Gerard Kuiper découvrit Miranda[2].
Le survol d'Uranus par la sonde Voyager 2 en janvier 1986 permit la découverte de 10 satellites supplémentaires. Puck dès la fin de l'année 1985[3], puis dans le courant de janvier 1986, Juliette[4], Portia[5], Cressida[5], Desdémone[5], Rosalinde[5], Bélinda[5], Cordélia[6], Ophélie[6] et Portia[6]. Une onzième lune, Perdita, fut identifiée en 1999 après études des photographies prises par Voyager 2[7].
Caliban[8] et Sycorax[8] furent découverts par des télescopes terrestres en 1997. Sétébos[9], Stéphano[9] et Prospéro[10] le furent en 1999, Trinculo[11], Francisco, Ferdinand[12] et Marguerite[13] en 2001, Mab[14] et Cupidon[14] en 2003.
Liste
Nom Désignation
temporaireDiamètre
(km)Masse
(kg)Demi-grand axe
(km)Période orbitale
(j)Date de découverte Uranus VI Cordélia S/1986 U 7 40 4,5×1016 ? 49 770 0,335034 1986 Uranus VII Ophélie S/1986 U 8 42 5,4×1016 ? 53 790 0,376400 1986 Uranus VIII Bianca S/1986 U 9 51 9,3×1016 ? 59 170 0,434579 1986 Uranus IX Cressida S/1986 U 3 80 3,43×1017 ? 61 780 0,463570 1986 Uranus X Desdémone S/1986 U 6 64 1,78×1017 ? 62 680 0.473650 1986 Uranus XI Juliette S/1986 U 2 93 5,57×1017 ? 64 350 0.493065 1986 Uranus XII Portia S/1986 U 1 135 1,68×1018 ? 66 090 0.513196 1986 Uranus XIII Rosalinde S/1986 U 4 72 2,54×1017 ? 69,940 0.558460 1986 Uranus XXVII Cupidon S/2003 U 2 10 Inconnue 74 800 0,618 2003 Uranus XIV Bélinda S/1986 U 5 80 3,57×1017 ? 75 260 0,623527 1986 Uranus XXV Perdita S/1986 U 10 20 Inconnue 76 420 0,638 1986 Uranus XV Puck S/1986 U 1 162 2,89×1018 ? 86 010 0,761833 1986 Uranus XXVI Mab S/2003 U 1 10 Inconnue 97 734 0,923 2003 Uranus V Miranda — 472 6,6×1019 129 390 1,413479 1948 Uranus I Ariel — 1 158 1,35×1021 191 020 2,520379 1851 Uranus II Umbriel — 1 170 1,17×1021 266 300 4,144177 1851 Uranus III Titania — 1 578 3,52×1021 435 910 8,705872 1787 Uranus IV Obéron — 1 523 3,01×1021 583 520 13,463239 1787 Uranus XXII Francisco S/2001 U 3 12 Inconnue 4 276 000 -266,6 * 2001 Uranus XVI Caliban S/1997 U 1 98 7,3×1017 ? 7 231 000 -579,7 * 1997 Uranus XX Stéphano S/1999 U 2 20 6×1015 ? 8 004 000 -677,4 * 1999 Uranus XXI Trinculo S/2001 U 1 10 Inconnue 8 504 000 -759,0 * 2001 Uranus XVII Sycorax S/1997 U 2 190 5,4×1018 ? 12 179 000 -1288,3 * 1997 Uranus XXIII Marguerite S/2003 U 3 11 Inconnue 14 345 000 1694,8 2003 Uranus XVIII Prospéro S/1999 U 3 30 2,1×1016 ? 16 256 000 -1977,3 * 1999 Uranus XIX Sétébos S/1999 U 1 30 2,1×1016 ? 17 418 000 -2234,8 * 1999 Uranus XXIV Ferdinand S/2001 U 2 12 Inconnue 20 901 000 -2823,4 * 2001 * Orbite rétrograde.
Satellites irréguliers
Le diagramme illustre les orbites des satellites irréguliers d'Uranus. L'excentricité des orbites est représentée par les segments (de périhélie à aphélie) avec l'inclinaison représentée sur l’axe vertical. Les satellites au-dessus de l’axe horizontal sont progrades, ceux au-dessous sont rétrogrades. Le demi-grand axe est exprimé en millions de km et la fraction du rayon de la sphère de Hill.
Contrairement aux satellites de Jupiter, aucune corrélation n’a pas pu été trouvée entre les demi-grands axes et l’inclinaison. Cependant on a suggéré deux groupes rétrogrades basés sur l’excentricité. Le groupe interne inclut les satellites plus proches (a < 0.15 rH) sur des orbites modérément excentriques (e~0.2): Francisco, Caliban, Stéphano et Trinculo. Le groupe externe (a > 0.15 rH) regroupe les satellites sur les orbites très excentriques (e~0.5): Sycorax, Prospéro, Sétébos et Ferdinand[15].
Noms
Toutes les lunes d'Uranus portent le nom de personnages des œuvres de Shakespeare et d'Alexander Pope.
Plusieurs astéroïdes partagent leur nom avec certaines des lunes d'Uranus : (171) Ophélie, (218) Bianca, (593) Titania, (666) Desdémone, (763) Cupidon et (2758) Cordélia.
Voir aussi
Liens internes
- Uranus
- Satellite naturel
- Satellites naturels de Jupiter
- Satellites naturels de Saturne
- Satellites naturels de Neptune
Liens externes
Références
- ↑ a et b W. Lassell, Letter to the editor (discovery of two satellites of Uranus), Astronomical Journal, vol. 2, n° 33, p. 70 (1851)
- ↑ G. P. Kuiper, The Fifth Satellite of Uranus, Publications of the Astronomical Society of the Pacific, vol. 61, n° 360, p.129
- ↑ IAUC 4159: Sats OF URANUS AND NEPTUNE; 1982i
- ↑ IAUC 4159: Sats OF URANUS AND NEPTUNE; 1982i
- ↑ a , b , c , d et e IAUC 4164: Sats OF URANUS; R Leo; NOVAE
- ↑ a , b et c IAUC 4168: Sats AND RINGS OF URANUS; CCO
- ↑ IAUC 7171: S/1986 U 10; C/1999 J2; V1333 Aql
- ↑ a et b IAUC 6764: Sats OF URANUS
- ↑ a et b IAUC 7230: Prob. NEW Sats OF URANUS
- ↑ IAUC 7248: Prob. NEW Sats OF URANUS
- ↑ IAUC 7980: S/2001 U 1; S/2002 (121) 1
- ↑ IAUC 8213: S/2001 U 2, S/2002 N 4; C/2003 S4
- ↑ IAUC 8217: S/2003 U 3; 157P; AG Dra
- ↑ a et b IAUC 8209: S/2003 U 1, S/2003 U 2; P/2003 S2
- ↑ Scott S. Sheppard, David C. Jewitt, and Jan Kleyna An Ultradeep Survey for Irregular Satellites of Uranus: Limits to Completeness, The Astronomical Journal, 129 (2005), pages 518–525 . Preprint en anglais
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