- Sandra Ávila Beltrán
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Sandra Ávila Beltrán (née en 1960 en Basse-Californie) était l'une des dirigeantes du cartel Beltran-Leyva. Elle est surnommée La Reina del Pacífico (la reine du Pacifique) par les médias. Elle est inculpée de crime organisé, de blanchiment d'argent et pour avoir mené le trafic de drogue. Elle est née dans une famille de trafiquants de drogues dans l'État du Sinaloa.
Il a souvent été affirmé qu'elle était la nièce de Miguel Ángel Félix Gallardo, connu comme le parrain mexicain du trafic de la drogue, mais ceci a été nié par ce dernier dans une lettre de 2009[1].
D'après certaines informations elle a fait affaire avec des barons de la drogue dans sa jeunesse[réf. nécessaire].
Elle a été mariée deux fois, et ses deux maris étaient des ex-commandant de policiers qui sont devenus des trafiquants. Les deux ont été tués par des tueurs à gages. La police explique son ascension au pouvoir dans le monde de la drogue à l'origine pour sa récente relation avec Juan Diego Espinoza Ramírez, surnommé El Tigre (le tigre), qui est une importante figure du cartel Norte del Valle en Colombie. Ávila Beltrán vit discrètement à Guadalajara, Jalisco, et Hermosillo, jusqu'à ce que la police trouve plus de neuf tonnes de cocaïne dans un bateau dans le port de Manzanillo (Colima) sur le Pacifique en 2001, et remonte la cargaison jusqu'à elle et son amant Espinoza Ramírez. Ávila Beltrán a été arrêtée, avec Espinoza Ramírez, le 28 septembre 2007.
Dans une ballade populaire, Los Tucanes de Tijuana lui rendent hommage en ces termes imagés : « cette grande du négoce une dame qui pèse lourd ». Dans un enregistrement de son interrogatoire avec la police, elle se décrit comme une femme au foyer qui se fait un peu d'argent en vendant des vêtements et des maisons. Interrogée sur la raison de son arrestation, elle répond avec nonchalance : « À cause d'un ordre d'extradition vers les États-Unis. »
Son arrestation a été ordonnée par un juge.
Sa vie derrière les barreaux à la prison pour femmes de Santa Martha Acatitla dans la capitale n'est apparemment pas à son goût qu'elle décrit en ces termes : « faune nocive ». Elle a déposé un dossier auprès d'une commission des droits de l'homme de Mexico, en disant qu'il y avait des insectes dans sa cellules. Elle a dit également que l'interdiction de lui apporter de la nourriture en provenance de restaurants viole ses droits.
Références
- Félix Gallardo acusa al extinto González Calderoni de repartir plazas a narcos, La Jornada, 9 février 2009 Gustavo Castillo García,
Catégories :- Naissance au Mexique
- Personnalité mexicaine condamnée pour trafic de stupéfiants
- Naissance en 1960
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