Saint Just (archevêque de Lyon)

Just ou Iustus (du latin Jutus ce qui signifie «Celui qui aide») est un Saint chrétien vénéré par les catholiques et les orthodoxes.

Fêté le 2 septembre.

Archevêque de Lyon au moins de 374 à 381

Il est connu pour avoir participé aux Concile de Valence (374) et d'Aquilée (381)

Enfance et formation

Né dans la première moitié du IV^e siècle siècle à Tournon sur les bords du Rhône, Just serait le fils du gouverneur romain de la province du Vivarais.

Il aurait ensuite suivi l'enseignement religieux de saint Paschase, l'archevêque de Vienne de l'époque.

L'archevêque de Lyon

Il est par la suite élu évêque de Lyon par les fidèles de la ville à une date inconnue de la seconde moitié du IV^e siècle. On le retrouve en tant qu'évêque de la capitale des Gaules parmi les participants du Concile de Valence en 374 ce qui donne une date maximum de son entrée en fonction.

En 381, on le retrouve au concile d'Aquilée. Ce concile avait été demandé par les évêques ariens Pallade et Sécondien soutenus par l'impératrice Justine pour revoir la position de l'Église sur l'arianisme. Saint Ambroise refuse la tenue d'un concile général, consentant uniquement à un concile provincial, mais l'empereur Gratien permet la venue d'autres évêques. Les évêques de Gaule envoyèrent trois délégués dont Just qui fut l'un des 32 évêques de ce concile.
Il y exprima clairement son rejet de l'arianisme et condamna Pallade et Sécondien.

L'ermite

Rentré à Lyon, il ne put empêcher le lynchage d'un criminel qui avait trouvé refuge dans sa cathédrale malgré l'immunité que conférait le lieu et s'en tint pour responsable. Il rendit les insignes de sa charge épiscopale et partit faire pénitence jusqu'en Égypte dans le désert de Scéré, accompagné d'un clerc Viateur où il se retira dans un monastère comme un simple moine.

Désireux de retrouver leur évêque, les Lyonnais envoyèrent une délégation pour le retrouver et le ramener dans son diocèse. Mais celle-ci arriva peu après son décès le 2 septembre 490^{[réf. nécessaire]}. Ils ramenèrent donc son corps à Lyon et l'inhumèrent dans l'église des Macchabées qui devint la basilique Saint-Just en son honneur.

Culte

Une église de Lyon, sur les hauteurs de Fourvières, porte son nom. La chapelle du lycée de Tournon (Lycée Gabriel Faure) porte aussi son nom.

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