- Révoltes des colonies espagnoles contre l'invasion napoléonienne de l'Espagne
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En mars 1808, Napoléon 1er a continué à agrandir son empire avec ses guerres napoléoniennes en envahissant l’Espagne. Depuis quelques mois, le roi d’Espagne, Charles IV, et son fils, le prince Ferdinand VII, ont dénoncé leurs titres et pouvoir royaux en signant un décret du 8 et 10 mai, respectivement[1]. Dans sa place, au 6 juin 1808, dans une réunion à Bayonne, Napoléon a donné ce royaume espagnol à son frère, Joseph Bonaparte, autrement nommé “el res intrusso”[2]. Ce changement de pouvoir espagnol a eu beaucoup de répercussions dans les dépendances territoriales du nouveau monde et a énormément aidé avec les révoltes d’indépendance qui se trouvaient entre 1808 et 1811 et apportaient la souveraineté à l’Amérique latine.
Les liens entre les colonies espagnoles étaient consacré au roi et non à l’état [3]. Donc, quand le roi espagnol n’a plus eu son royaume, ce lien a été cassé dans l’esprit des colonisés. C’est exactement pour ça que cette transition de Ferdinand à Joseph Bonaparte a eu tant de problèmes. Cela peut-être étonnant parce-que le nouveau roi a donné aux citoyens des colonies plus de droits que le roi ancien, comme les ports ouverts, dans la constitution espagnole[4].
Sommaire
Les révoltes
En réponse, les colonies d’Amérique ont créé des juntas dans le but de supporter les colonies espagnoles financièrement et moralement contre les colonies françaises dans la guerre d’indépendance espagnole. Bien qu’on puisse supposer que ce mouvement est venu des élites européens qui habitaient aux colonies, c’était plutôt du peuple. En fait les chefs européens aux colonies suivaient le gouvernement espagnol même si le roi a été changé de force. Ils croyaient aux mots de la Régence, créée en 1810, du nouveau gouvernement espagnol “No basta que seais Espagnoles, sino sois de Espana; y lo sois, en qualesquiera casos de la fortuna.”[5] Par contre le peuple a fait preuve de leur loyauté au propre roi de Mexico, Caracas, Bogotá, et Buenos Aires en soutenant Ferdinand VII[2]. On voit des exemples de séparatisme quand la junta de Mexico n’a pas suivi les ordres de la Régence et une junta de Buenos Aires a brûlé les documents et correspondances de ce régime étranger[2]. Fichier:FirstJuntaChile.jpgCes mouvements contre l’État français ont gagné beaucoup de puissance et sont devenus les guerres d’indépendance en Amérique du Sud, comme s’est passé en Caracas en 1811. A cause de ces guerres d’indépendance, c’est débattu si les révoltes étaient vraiment un signe de loyauté à Ferdinand VII ou si les directeurs des juntas avaient d’autres intentions, comme l’indépendance entière[5].
L'ordre du Conseil de 1807
Cet événement se trouvait au même temps de la guerre économique du commerce international entre l’Europe continental, conquit par Napoléon, et l’Île de Bretagne. L’ordre du conseil britannique de novembre 1807 a fait un embargo aux ports napoléoniens et a gêné l’industrie français. En lieu des révoltes des colonies espagnols, la Grande Bretagne a profité de ses ports ouverts. Cela a gravement amélioré la position en tête de la Grande Bretagne dans cette guerre et a fondé le moment uni-polaire connu des Britanniques au XXe siècle [6].
Bibliographie
- Gildea, Robert. Barricades and Borders: Europe 1800-1914. New York: Oxford, 2003.
- William. History of the Latin-American Nations. 1922.
- William. An Exposé on the Dissentions of Spanish America. 1814.
- A.F. "Spain and Its Colonies, 1808-1820," The Hispanic American Historical Review, 11, no. 4 (1931): 439-463.
Voir aussi
- La guerre d'Espagne. De Bayonne à Baylen
- Napoléon et la guerre d’Espagne 1808-1814
- Histoire d'Espagne depuis les premiers temps historiques jusqu'à la mort de Ferdinand VII
Notes et références
- (Robertson, 162)
- (Robertson, 163)
- (Zimmerman, 439)
- (Zimmerman, 440)
- (Walton, 102)
- (Gildea, 10)
Catégories :- Guerre d’Espagne (1808-1814)
- Histoire contemporaine de l'Espagne
- Guerre de l'histoire d'Espagne
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