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Résistance-Fer
Résistance-Fer était un mouvement français de résistance à l'occupation nazie, lors de la Seconde Guerre mondiale.
Ce mouvement spécialisé, composé principalement de cheminots français, prit une part active à la Résistance.
De par sa nature, il axa essentiellement ses activités sur :
- la recherche et la transmission aux forces alliées, des mouvements de l'armée allemande ;
- le sabotage des lignes, des matériels et infrastructures ferroviaires.
Le plan vert a pour but de bloquer par un système de coupures simultanées de voies le transport des divisions allemandes de renfort lors d’un débarquement allié. Ces coupures empêchent ainsi la concentration stratégique des moyens de l’occupant.
Le mouvement est créé au début de l'année 1943 par Jean-Guy Bernard et Louis Armand secondé par Jean Marthelot, avec l'aide des directeurs de la SNCF Albert Guerville du réseau Cohors-Asturies et Emile Plouviez. Résistance–Fer est considéré comme Réseau des Forces Françaises Combattantes qui sera rattaché à la Délégation Générale. Après l’arrestation de Jean-Guy Bernard en janvier 1944 c’est Armand qui prend la direction de Résistance Fer, sous le contrôle de Jacques Chaban-Delmas. Philippe Leroy est nommé responsable du mouvement pour la région Nord tandis que Louis Lavignon ancien du réseau Combat devient responsable du mouvement pour la région Rhône-Alpes en 1944. Il est arrêté le 17 mai 1944, et meurt en déportation au camp de Neuengamme.
Le réseau Résistance-Fer a été cité à l’ordre de l’armée par le général de Gaulle qui déclare le 17 mai 1945 : « Les cheminots résistants regroupés dans « Résistance-Fer » ont lutté pendant toute la durée de l’occupation avec ténacité, courage et discipline, en dépit de tous les risques, pour la cause de la France et de la liberté… »
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