- Rue Drootbeek
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La rue Drootbeek ou rue du Drootbeek (en néerlandais: Drootbeekstraat) est une rue bruxelloise située à Laeken, section de la commune de Bruxelles-ville, qui va du Boulevard Emile Bockstael à la rue de Wautier en croisant la rue de Moorslede la rue François Lesnino et la rue de Molenbeek.
La numérotation des immeubles va de 1 à 149 pour le côté impair et de 2 à 76 pour le côté pair.
La façade et le parc du Collège de la Fraternité (entrée au 148 rue de Molenbeek) occupe presque entièrement la première moitié du côté pair de la rue. Le collège était à l'origine une congrégation religieuse qui a occupé le château du fief de Drootbeek. L'ancien fief était constitué d'un hameau, d'un château et de terres. Du château il ne subsiste qu'une tour carrée datant de 1547 aujourd'hui recouverte de crépi. Quelques vieux pans de murs sont par ailleurs englobés dans les importantes constructions modernes. Une partie des terres ont été achetées par les propriétaires de Tour et Taxis en 1704. C'est sur l'emplacement de ces prés qu'on construisit le bassin Vergote.
La rue abrite, au numéro 145-147 l'ancienne "Fabrique nationale de lampes électriques s.a.", ancien bâtiment industriel transformé en lofts luxueux. Plusieurs bâtiments à vocation industrielle émaillent le bâti de la rue qui est aujourd'hui essentiellement résidentielle.
Le Drootbeek ("ruisseau rouge" en ancien patois flamand) était un ruisseau qui a complètement disparu depuis longtemps dont le cours passait originellement à l'emplacement les maisons du côté pair de la rue. Drootbeek est également le nom d'un des collecteurs principaux des égouts de bruxelles qui se jetait dans le canal avant son raccordement à la station d'épuration nord.
La rue et son quartier sont promis à un bel avenir d’ici 2015 dans la mesure où ils sont situés au cœur d’un triangle marqué géographiquement par trois projets d’envergure assez ambitieux pour la ville de Bruxelles puisqu’ils sont destinés à venir renforcer la dimension internationale de la capitale Européenne :
D’abord une quatrième école européenne au nord-est, dont l’ouverture est prévue en septembre 2012, et qui pourra accueillir plusieurs milliers d’élèves.
Ensuite le site de Tour et Taxis, au sud, dont la réhabilitation a déjà démarré, et qui est l’un projets fondamentaux structurant le Plan de développement International (PDI) de Bruxelles pour les années à venir, puisqu’il s’agira de créer un véritable morceau de ville alliant bureaux, espaces verts, logements, ainsi que des éléments de mobilité urbaine (tram, pont, pistes cyclables, etc.).
Enfin, le plateau du Heysel, au nord, déjà connu pour accueillir l’Atomium depuis l’Expo universelle de 1958 (puis rénové en 2006), et qui fait l’objet d’un concours international d’architecture depuis octobre 2009 : l’objectif est de redynamiser le site, en créant un centre de congrès international, un centre commercial de dimension nationale, de nombreux espaces verts, et un stade de 60.000 place en vue de la coupe du monde 2018, pour laquelle Belgique et Pays-Bas ont déposé une candidature commune
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