- Rue Bobillot
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13e arrtRue Bobillot
Arrondissements 13e arrondissement Quartiers Maison-Blanche Début 18, place d'Italie Fin 4, place de Rungis Longueur 1 070 m Largeur 20 m Création 1893-1896 Dénomination 9 août 1888 Géocodification Ville de Paris : 1052
DGI : 1040Nomenclature officielle la rue Bobillot, à gauche la piscine de la Butte-aux-Cailles, et au fond l'église Sainte-Anne de la Butte-aux-Cailles.La rue Bobillot est une rue du 13e arrondissement de Paris, dans le quartier de la Maison-Blanche. Elle relie la place d'Italie à la place de Rungis, sur une longueur de 1 070 mètres.
Sommaire
Origine du nom
Jules Bobillot (né à Paris en 1860, décédé à Hanoï le 18 mars 1885), d'abord journaliste, engagé à 20 ans au 4e régiment du génie. Sergent durant la Guerre franco-chinoise, il se distingue par son courage lors du siège de Tuyen Quang où il est grièvement blessé. Décédé un mois plus tard à l'hôpital d'Hanoï, il devient rapidement un héros colonial, symbole du patriotisme promu par la Troisième République. Ses cendres ont été ramenées en France en 1966[1].
Son buste orne la place Paul-Verlaine, traversée par la rue Bobillot. Une première statue en bronze du sergent en tenue coloniale se trouvait sur le boulevard Voltaire, elle a été enlevée et fondue durant l'occupation.
De nombreuses autres villes de France possèdent une rue à son nom, telles Béziers, Cannes, Montreuil, etc.Histoire
La rue Bobillot n'a été créée que lorsque la Bièvre a été comblée, dans les dernières années du XIXe siècle, notamment entre la place de Rungis et le nord de la rue de Tolbiac. Comme plusieurs autres rues du quartier, elle était destinée principalement à desservir la toute nouvelle gare de marchandises de la Glacière-Gentilly, sur la ligne de Petite Ceinture[2]. Elle fut construite en deux fois, d'abord en 1893 entre la place de Rungis et la rue de la Butte-aux-Cailles, puis en 1896 entre la rue de la Butte-aux-Cailles et la place d'Italie[3].
Particularités
- La place Paul-Verlaine, avec :
- la piscine de la Butte-aux-Cailles,
- une fontaine d'eau artésienne remise en état en 2001,
- les monuments au sergent Bobillot ainsi qu'au premier vol humain en montgolfière,
- le square Henri-Rousselle.
- L'église Sainte-Anne de la Butte-aux-Cailles, au carrefour avec la rue de Tolbiac.
- Le square Paul-Grimault, au droit de la place de Rungis.
- Sur l'immeuble du no 36, une plaque de rue indique de façon erronée « Sergent d'infanterie de marine », alors que Jules Bobillot était sergent du génie, comme le mentionnent d'ailleurs les autres plaques de la rue.
Notes
- Source : Grand dictionnaire encyclopédique Larousse, édition 1982.
- Renaud Gagneux, Jean Anckaert, Gérard Conte, Sur les traces de la Bièvre parisienne, éditions Parigramme, 2002 (ISBN 2-84096-238-1), p. 63.
- Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, éditions de Minuit, 1985 (ISBN 2707310549), p. 203.
- La place Paul-Verlaine, avec :
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