- Roquette Qassam
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La roquette Qassam (ou Kassam) est une roquette artisanale remplie d'explosifs. Cette arme est essentiellement utilisée par des groupes palestiniens contre le territoire israélien.
Sommaire
Données techniques
Trois modèles sont connus et fabriqués par le Hamas. Bien qu'elles soient parfois dénommées improprement missiles, ces armes ne disposent pas de système de guidage.
Qassam 3 Qassam 2 Qassam 1 Longueur(cm) 200+ 180 79 Diamètre (cm) 17 15 6 Poids (kg) 90 32 5,5 Charge explosive (kg) 10 5-7 0.5 Portée maximale (km) 10 8-10 3 La bande de Gaza, de laquelle la plupart de ces roquettes sont tirées, est entourée d'un mur. Les militants palestiniens peuvent difficilement tirer depuis l'extérieur des territoires occupés ; la roquette est donc conçue pour être tirée depuis l'intérieur des territoires, puis survoler la barrière afin de toucher des objectifs en Israël.
Histoire de la roquette Qassam
Premiers tirs
La roquette Qassam a été nommée ainsi d'après le nom des brigades Izz al-Din al-Qassam, branche armée du Hamas. Selon ce mouvement, ce type de roquettes a été développé par Nidal Fat'hi Rabah Farahat et produit sous la direction de Adnan al-Ghoul, le Père des Qassam, tué par les Israéliens en octobre 2004.
Les roquettes Qassam étaient déjà tirées avant le plan de désengagement appliqué par Israël dans la bande de Gaza en 2005.
Les roquettes Qassam ont été tirées pour la première fois sur des cibles civiles israéliennes en octobre 2001. Néanmoins, à cause de leur faible portée, toutes tombaient à l'intérieur de la Bande de Gaza. La première roquette qui explosa sur le territoire d'Israël fut lancée le 10 février 2002. La première ville de l'État hébreu touchée par ces tirs fut Sderot, le 5 mars 2002.
Bilan des roquettes dans le conflit israélo-palestinien
Depuis leur introduction en 2001, les roquettes Qassam ont causé la mort de 14 personnes selon le gouvernement israélien[1].
La population exposée à ces tirs est affectée également psychologiquement[2],[3].
Réactions israéliennes
L'arrivée dans le conflit de cette roquette a pris les experts militaires et les hommes politiques par surprise[4]. Les réactions furent diverses[5].
Les forces de défense israéliennes ont réagi à l'emploi de ces roquettes en déployant le système de détection et d'alerte précoce Red Dawn dans les villes de Sderot, Ashkelon et dans certaines autres zones à risques. Le système consiste en un radar détectant les départs de roquettes, couplé à un ensemble de haut-parleurs prévenant les civils de se rendre aux abris avant vingt secondes, afin de minimiser les risques de victimes.
L'armée israélienne pense que les roquettes Qassam vont bientôt être laissées de côté au profit d'autres systèmes, tels que les roquettes Katioucha, ou d'autres armes plus sophistiquées.
B'Tselem affirme que, depuis le désengagement de l'été 2005, 2800 roquettes sont tombées sur Israël, causant la mort de 4 personnes, et que les autorités ont répondu, suite à ces attaques ainsi qu'aux tirs d'obus, d'attentats suicides et aux tirs de francs-tireurs[6]par « une force massive, tuant 668 Palestiniens, dont 359 totalement étrangers aux combats (du 1er septembre 2005 au 25 juillet 2007) »[7].
Roquettes similaires
D'autres groupes armés palestiniens utilisent des roquettes artisanales, mais les plus courantes sont les roquettes Qassam. Les médias appellent régulièrement toutes ces roquettes "roquettes Qassam" ou "missiles Qassam" alors qu'ils donnent systématiquement de nom de "Katioucha" à celles tirées depuis le Liban.
- Hamas : roquette Qassam (modèles 1, 2 et 3)
- Jihad islamique palestinien : al Quds 101 & 2
- Comités de résistance populaire : al Nasser 3
- Tanzim : Saria-2
- Fatah : Kafah
Références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Qassam rocket » (voir la liste des auteurs)
- (en) Victims of Palestinian Violence and Terrorism since September 2000, par le Ministère israélien des Affaires étrangères qui a dénombré:
- 2 morts le 28 juin 2004,
- 2 morts le 29 septembre 2004,
- 1 mort le 15 janvier 2005,
- 3 morts le 7 juin 2005,
- 1 mort le 14 juillet 2005,
- 1 mort le 15 novembre 2006,
- 1 mort le 21 novembre 2006,
- 1 mort le 21 mai 2007,
- 1 mort le 27 mai 2007,
- 1 mort le 27 février 2008,
- Sderot traumatic stress center sees steep rise in new patients, Haaretz, 21 mai 2007.
- (en) 33 percent of Sderot kids suffer post-traumatic stress, Haaretz, 27 novembre 2006.
- (en)Site de l'IMRA
- (en)Interview de Peres
- (en) +Obstacle+to+Peace/Palestinian+terror+since+2000/Victims+of+Palestinian+Violence+and+Terrorism+sinc.htm
- Gaza Cadenassé, Le Monde.
Liens externes
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