Rivod Richard de Bretagne

Rivod Richard de Bretagne ^[1] mais il est aussi connu sous les noms de Rivodius, Riwod, était un noble breton.

Famille

Petit fils d' Alain le long ( 11^e Roi de Bretagne ), fils de Budic et d' Anne de Bretagne, frère de Théorodic et de Miliau, oncle de Méloir.

Histoire

Il naquit en 472^[1].

En 531, ne pouvant être l'héritier de la couronne du royaume de Bretagne, il assassina son frère Miliau, roi de Bretagne.

Puis il devint régent, comte héréditaire et incommutable de Cornouaille.

Sous prétexte que son neveu, Méloir était trop jeune, il prit le contrôle du royaume et essaya d'avoir sa tutelle, mais en vain.

Sa soif de puissance l'amena à fomenter plusieurs attentats contre son neveu, dont les principaux sont :

• Une tentative d'empoisonnement par certains gouverneurs alliés, qui échoua car un geste de bénédiction du prince sur les aliments empoisonnés éradiqua les poisons.
• L'envoi de soldats, à qui on avait ordonné de ramener la tête du prince. Le capitaine ému par la reine, fit couper la main droite et le pied gauche de Méloir, ceci pour qu'il ne puisse plus se battre et monter à cheval. De ce fait estropié, le prince dut abdiquer et céder sa place à son oncle Rivod.

Pour cet acte, Rivod fut traité de tyran par ses sujets ; en représaille il fit tuer le capitaine et sa compagnie, demanda sa reconnaissance en tant que roi ainsi que la tutelle de son neveu, mais le Conseil refusa. Malgré tout il réussit à comploter avec Kerialtant, alors tuteur du prince, en échange de tout ce que l'homme verrait du mont Scoci (terres et tout ce qui se trouve dessus). Après la trahison de sa femme Rarisis qui éloigna Méloir, Kerialtant réussit à retrouver la confiance de Méloir puis lors de la fin d'un repas, dans un auberge de Lanmeur, Justan, son fils, tua et décapita le prince.

Comme par malédiction Justan mourut pendant sa fuite, Kerialtant devint aveugle et mourut sur le mont Scoci. Rivod très contrarié par ces événements, tomba malade et mourut trois jours plus tard en 544^[2].

Notes et références

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