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Rivière Saint-Maurice
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La rivière Saint-Maurice
Bassin du Saint-MauriceCaractéristiques Longueur 563 km Bassin 42 735 km2 Débit moyen 730 m3⋅s-1 Régime Pluvio-nival Cours Source Réservoir Gouin (Lac du Mâle) · Localisation La Tuque, Québec, Canada · Altitude 405 m · Coordonnées Confluence Saint-Laurent · Localisation Trois-Rivières, Québec, Canada · Altitude 3 m · Coordonnées Géographie Principaux affluents · Rive gauche Mékinac, Petite Bostonnais, Bostonnais, Croche, Trenche, Windigo · Rive droite Shawinigan, Matawin, Vermillion, Manouane Pays traversés Canada Principales villes La Tuque, Shawinigan, Trois-Rivières 
Le trou du diable, à Shawinigan
Baie du Saint-Maurice
Rivière Saint-MauriceLa rivière Saint-Maurice, aussi appelée simplement le Saint-Maurice[1], est située sur la rive nord du fleuve Saint-Laurent et en est l'un des plus importants affluents.
Prenant sa source au réservoir Gouin, situé aux mêmes latitudes que le lac Saint-Jean, elle parcourt 560 kilomètres et présente une dénivellation totale d'environ 405 mètres, pour finalement rejoindre le fleuve à Trois-Rivières.
Première voie de communication dans cette région, la rivière était utilisée par les Amérindiens locaux bien avant l'arrivée des Européens sur place. Dès le début des explorations par les religieux en mal de conversion et des coureurs des bois à la recherche de fourrures pour la traite, elle fut l'une des routes maritimes primordiales du Québec.
Plusieurs municipalités ont été construites sur ses rives, profitant par là même de son énergie hydro-électrique là où les chutes étaient suffisamment hautes pour y installer un barrage. Entre autres villes, La Tuque, Shawinigan et Trois-Rivières sont les plus connues, étant elles-mêmes situées le long de la route 155 qui relie le fleuve Saint-Laurent au lac Saint-Jean.
Sommaire
Origine du nom
Le nom d'origine de la rivière était la « Métabéroutin », nom donné par les Algonquins, qui signifie « décharge du vent », et pour leur part, les Attikameks de la Haute-Mauricie l'appellent encore « Tapiskwan Sipi », la « rivière de l'enfilée d'aiguille ». Les abénaquis la nomment quant à eux « Madôbaladenitekw », soit la « rivière qui finit ». Jacques Cartier la nomma « rivière de Fouez » (/fwe/) en l'honneur de la maison de Foix en 1535. Cependant ce nom fut abandonné au début du XVIIe siècle pour le nom des « Trois Rivières ». Son nom actuel fut donné au début du XVIIIe siècle en référence au « fief Saint-Maurice », nom usuel de la seigneurie située sur sa rive ouest et concédée vers 1668 à Maurice Poulin de La Fontaine, procureur du gouvernement de Trois-Rivières.[2] Le nom « Saint-Maurice » est attesté pour la première fois dans un jugement daté de 1723 et a définitivement supplanté « les Trois Rivières » entre 1730 et 1740.
La rivière a donné son nom à la région administrative de la Mauricie.
Faune piscicole
Entre La Tuque et Trois-Rivières, on retrouve sur les 174 derniers kilomètres 42 espèces fréquentant la rivière[3]. La densité de biomasse des poissons est généralement faible, ce qui est caractéristique des rivières du bouclier canadien[4].
Ponts et autres traverses
Ordre de l'aval vers l'amont
- Pont ferroviaire du Chemin de fer Québec-Gatineau reliant la rive Est à l'île de la Poterie, Trois-Rivières
- Pont routier reliant l'île Saint-Quentin à l'île Saint-Christophe, Trois-Rivières
- Pont routier reliant l'île Caron à l'île Saint-Christophe, Trois-Rivières
- Pont Duplessis, Trois-Rivières
- Pont ferroviaire reliant les deux rives, Trois-Rivières
- Pont Radisson, Trois-Rivières
- Barrage de La Gabelle, Saint-Étienne-des-Grès à Notre-Dame-du-Mont-Carmel
- Pont ferroviaire du Chemin de fer Québec-Gatineau reliant les deux rives, Saint-Étienne-des-Grès à Notre-Dame-du-Mont-Carmel
- Pont Marc-Trudel, Shawinigan
- Pont de Shawinigan, Shawinigan
- Pont reliant l'île Banane à l'île Melville, Shawinigan
- Pont ferroviaire du Canadien National reliant les deux rives, Shawinigan
- Pont de Grand-Mère, Shawinigan
- Bac pour vélo et piéton, Shawinigan
- Pont des Piles, Shawinigan
- Bac pour vélo et piéton, Shawinigan à Grandes-Piles
- Pont Mékinac, Lac-Normand à Trois-Rives
- Pont de Rivière-aux-Rats, La Tuque
- Pont de la Rive-Ouest, La Tuque
- Barrage La Tuque, La Tuque
- Pont de la Rivière-au-Lait, La Tuque
- Barrage de la Trenche, La Tuque
Centrale hydroélectique et autres barrages
Ordre de l'aval vers l'amont
- Centrale de La Gabelle
- Centrale de Shawinigan-2 et Centrale de Shawinigan-3 (même chute)
- Centrale du Rocher-de-Grand-Mère et Centrale de Grand-Mère (même chute)
- Centrale de La Tuque
- Centrale Beaumont
- Centrale de la Trenche
- Centrale de Rapide-Blanc
- Centrale de Rapide-des-Cœurs, en construction
- Centrale de la Chute-Allard, en construction
Toutes les centrales sur le Saint-Maurice sont la propriété d'Hydro-Québec.
Notes et références
- ↑ Commission de Toponymie, « Genre (masculin ou féminin) des noms de cours d'eau quand leurs génériques (rivière, ruisseau...) sont omis ». Mis en ligne le 10 novembre 2008, consulté le 11 novembre 2008
- ↑ Rivière Saint-Maurice sur Topos sur le Web, Commission de Toponymie. Mis en ligne le 25 septembre 2008, consulté le 28 septembre 2008
- ↑ La diversité des poissons:Bassin versant de la rivière Saint-Maurice sur Ministère du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs. Consulté le 27 novembre 2008
- ↑ Le bassin de la rivière Saint-Maurice : les communautés ichtyologiques et l’intégrité biotique du milieu, 1996, Ministère de l’Environnement, p. 59. Consulté le 27 novembre 2008
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