- Ressourcerie
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Dans les pays où elles existent, les « ressourceries » gèrent, sur un territoire donné, un centre de récupération, de valorisation, de revente et parfois d'éducation à l’environnement.
Sommaire
Principes
Son activité est inscrite dans les Plans et programmes locaux de prévention des déchets et dans le schéma de gestion des déchets du territoire [1].
Au quotidien, elle donne priorité à la réduction, au réemploi, puis au recyclage des déchets en sensibilisant son public à l’acquisition de comportements respectueux de l’environnement (écocitoyenneté).
Moyens
La Ressourcerie met en œuvre des modes de collecte des déchets (encombrants, DIB,...) qui préservent leur état en vue de les valoriser prioritairement par réemploi/réutilisation puis recyclage.
Actrice d'un développement local durable, la Ressourcerie tisse de nombreux partenariats, crée des emplois sur un territoire, privilégie le service à la population et est attentive à la qualification et à l’épanouissement de ses salariés.
En France
Le réseau français des « Ressourceries » a été formalisé en 2000 [2].
- Il est peu connu, car les ressourceries n'ont pas le droit de faire de publicité (pour ne pas être accusées de faire une sorte de concurrence déloyale aux produits neufs homologues). En contrepartie ils ne sont pas assujettis à la TVA [2].
- De 2000 à fin 2009, il est passé de 9 organismes à 50[2].
- Le tonnage « traités » (collectés et réemployés) est passé de 20 000 t en 2007 à 40 000 t en 2003[2].
- Leur montant estimé des ventes était d'environ 161 millions d’euros en 2002 (Il a doublé entre 2002 et 2007)[2].
- Des « filières » collectent sélectivement certains objets ou matériaux en vue de leur réusage. En France, s'est créé un inter réseau de « la fibre solidaire ». Il réunit Le Relais, Emmaüs et Tissons la Solidarité afin de mieux collecter les textiles usagés (+/- 110 000 tonnes en 2008 dont 40 % environ sont revendus, surtout à l'exportation et en Afrique. Cette filière subit les effets d'une baisse de qualité des textiles usagés[2].
- Les EEE font l'objet d'une filière spécifique, mise en place fin 2006 (en outre, les ordinateurs professionnels sont réutilisés (pour 22 % d'entre eux en 2008), à 50 % à l'étranger)[2].
- 3 % (en nombre) des équipements ménagers collectés par Emmaüs France et la fédération Envie sont réemployés[2].
- Le gros électroménager et les ordinateurs sont assez facilement réemployés, mais ce n'est pas le cas pour le petit équipement électroménager[2].
en Belgique
Le réseau Belge des Ressourceries est géré du côté francophone par l'asbl 'RESSOURCES'. Il s'agit d'une fédération de 70 entreprises d'économie sociale actives dans la réutilisation, le recyclage et la valorisation des ressources. On y retrouve entre autres la 'Ressourcerie le Carré' (www.recasbl.be), actuellement active sur la région de Lessines - Ath. 265 tonnes ont été réutilisées par son biais en 2009.
24 personnes ETP sont mises à l'emploi grâce au dispositif IDESS. Il s'agit de contrats de réinsertion siné et art.60§7 pour personnes en décrochage au niveau du marché du travail et ne disposant pas de diplôme.
Au niveau flamand, c'est KOMOSIE qui chapeaute un réseau de 35 kringloopcentra (centre de tri) et de 104 kringloopwinkels (magasins de seconde main).
Notes et références
- ressourcerie de Paris
- Recyclage et réemploi, une économie de ressources naturelles ; ; Observation et statistique, mars 2010 ; Note du Commissariat général au développement durable (Service de l'observation et des statistiques, consulté 2010 303 17) Source, groupe Xerfi, cité par
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Réseau des français Ressourceries
- Réseau belge des Ressourceries
- Recyq-Québec Société québécoise de récupération et de recyclage, organisme gouvernemental.
- Ressourceries au Québec, liste citée par le RQGE.
- RQGE Réseau Québécois des Groupes Écologistes.
- [1] Action RE-buts au Québec
Bibliographie
- Réseau des Ressourceries
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