- Reprise individuelle
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Dans le vocabulaire de l'anarchisme,
- « la propriété c'est le vol » (Pierre-Joseph Proudhon dans « Qu’est ce que la propriété ? »)
et l'action directe individuelle, non collective, qui vise à mettre fin à ce vol est appelé « reprise individuelle ». Dans ce cadre, cette action est considérée par les anarchistes comme tout aussi légitime que l'action collective, même si elle est cachée.
Les considérations morales restent très présentes, et la « reprise individuelle » est toujours vue par la société comme un « vol ».
La reprise individuelle est conçue comme une forme de justice (qu'on pourrait qualifier de « justice sociale » malgré son caractère non collectif), et s'exerce contre les possédants en faveur des nécessiteux, mais seulement dans la limite du strict nécessaire. Il ne s'agit donc pas seulement de « lutter contre les inégalités », mais de subvenir aux besoins de tous sans violence contre les personnes (par ruse plus que par force), sans discussions oiseuses (type « débat démocratique ») et sans délai.
Voir aussi
Articles connexes
Action directe (théorie politique) ~ Anarchisme ~ Anarchisme insurrectionnaliste ~ Clément Duval ~ Illégalisme ~ Jules Bonnot - Banditisme révolutionnaire
Bibliographie
: Ouvrage utilisé comme source pour la rédaction de cet article- Jean Maitron, Le mouvement anarchiste en France, Gallimard, coll. « Tel », 1992 (ISBN 2070724980)
- Jean Maitron, Ravachol et les anarchistes, Gallimard, coll. « Folio-Histoire », 1992 (ISBN 2070326756)
- Jean Préposiet, Histoire de l'anarchisme, Tallandier, coll. « APPROCHES », 2005 (ISBN 2847341900)
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