Religions précolombiennes de mésoamérique

Religions précolombiennes de mésoamérique

Religions mésoaméricaines

Quetzalcoatl

Les religions mésoaméricaines présentaient des points communs caractéristiques dont les plus emblématiques sont la construction de pyramides à degrés et le rite des sacrifices humains. Ces ressemblances sont nombreuses, en particulier pour les mieux connues d'entre elles que sont la religion maya et la religion aztèque, mais il existe aussi de notables divergences, qui semblent avoir été plus marquées dans la religion tarasque.

Sommaire

Généralités

Notre connaissance des religions mésoaméricaines est très fragmentaire. Elle est tributaire de l'état de nos sources, très variable selon les époques et les régions, ainsi que du type de sources disponibles :

  • les sources archéologiques ;
Ce sont les seules disponibles pour les civilisations jadis dites sans écriture, comme les Olmèques. Mais l'actualité récente nous montre, grâce à la découverte de la stèle de Cascajal, que les spéculations et les querelles des spécialistes sur l'absence de documents écrits pour cette civilisation n'ont plus raison d'être. Cependant nous pouvons citer rétrospectivement, par exemple, le tableau très contesté de Covarrubias, qui se propose de démontrer une évolution continue depuis le were-jaguar olmèque jusqu'au Tlaloc aztèque.
  • les sources écrites.
Pour mesurer la distance entre les deux types, il suffit d'évoquer la civilisation maya classique. Avant les progrès spectaculaires du déchiffrement de l'écriture maya, on considérait les Mayas comme un peuple de paisibles agriculteurs dirigés par des prêtres astronomes. On sait maintenant que leur société était articulée autour d'un concept de royauté divine et rythmée par des sacrifices sanglants.

Il faut se garder de considérer les religions mésoaméricaines comme des systèmes statiques. A l'instar du judaïsme ou du christianisme, elles ont connu au cours d'une période de trois à quatre mille ans une évolution, qui est difficile à cerner, vu l'état de nos sources. Des tentatives ont été faites pour les civilisations les mieux documentées, comme les Mayas[1].

La Mésoamérique constitue une aire culturelle, malgré une grande diversité géographique. Il y avait une circulation constante, non seulement des biens et des personnes, mais aussi des idées, et plus particulièrement des idées religieuses. Citons quelques exemples :

  • Les statues de Chac Mol se retrouvent à Tula dans le Mexique central et à Chichen Itza au Yucatan.
  • L'iconographie olmèque a connu une très large diffusion, au point que certains (Michael D. Coe) parlent de «missionnaires» olmèques[2] !

Il n'est donc pas étonnant que l'on retrouve des convergences entre la plupart des religions mésoaméricaines, à l'exception notable de la religion tarasque.

Caractères généraux

Par caractères généraux, il faut entendre des traits qui se retrouvent dans la plupart des religions mésoaméricaines, sous des formes variables. Parmi ces caractères largement répandus, citons :

  • Une pensée dualiste, qui n'est pas sans rappeler le Yin et yang chinois: les Mésoaméricains voient volontiers les choses par deux, qu'elles soient complémentaires ou opposées. Il existe des témoignages fort anciens et expressifs de cette mentalité : la dualité mort-vie représentée par un masque de Tlatilco, dont la moitié gauche est squelettique et la moitié droite couverte de chair. Chez les Aztèques, le dieu créateur s'appelle «Ometeotl», c'est-à-dire «Dieu Deux», qui se divise en deux aspects «Ometecuhtli» (Seigneur Deux) et «Omecihuatl» (Dame Deux), c'est-à-dire la dualité masculin-féminin). Une des paires les plus complexes est celle des nombres «9» et «13». Illustrons la par un exemple qui permet de la rattacher à d'autres : chez les Aztèques, l'inframonde est divisé en neuf niveaux, tandis que le ciel se compose de treize niveaux. Par ce biais, on peut rapprocher la paire neuf-treize des paires haut-bas, humidité-sécheresse, froid-chaud ou encore mort-vie.
Monument 3 de San josé Mogote
  • Les sacrifices humains, dont les archéologues n'ont reconnu l'omniprésence que petit à petit. Par exemple, les «Danzantes» de Monte Alban, qu'on prenait jadis pour des danseurs, sont maintenant considérés comme des victimes sacrificielles. L'antiquité du phénomène est attestée par la découverte à San José Mogote d'une sculpture de l'Époque préclassique représentant un individu dont la poitrine ouverte laisse échapper un flot de sang. Le phénomène atteint un paroxysme a l'Époque postclassique. Même si l'on discuste du nombre de victimes sacrifiées lors de l'inauguration du Templo Mayor par l'empereur Ahuitzotl en 1487 ( de 20 000 à 80 000 selon les chroniqueurs), l'omniprésence des sacrifices humains ne fait pas de doute. Il existe un grand nombre de manières de sacrifier la victime, la plus fréquente étant la cardiectomie (c'est-à-dire le fait d'ouvrir la poitrine et d'en arracher le cœur). Loin d'être une manifestation de sadisme, cette variété s'explique par le symbolisme (voir ci-dessous) attaché à chaque mode de sacrifice.
  • Un polythéisme au panthéon foisonnant. S'y retrouver est d'autant plus difficile qu'une culture donnée peut adopter certains dieux d'une culture plus ancienne ou qu'un dieu peut présenter des aspects différents et des attributs différents dans l'iconographie. Prenons l'exemple de Quetzalcoatl, qui, sous la forme d'Ehecatl, dieu du vent, a un visage doté d'une espèce de bec.
  • Un système calendaire étroitement lié à la religion : une combinaison du calendrier solaire de 365 jours et d'un calendrier rituel de 260 jours. Dans ce système, un même jour ne revient qu'ne fois tous les 52 ans (qui constituent un «siècle» mésoaméricain). Chez les Aztèques, cet événement donne lieu à une fête religieuse, la Fête du Feu nouveau.
  • L'intervention constante du divin dans les activités humaines (qui s'accompagne à l'Époque postclassique de l'emploi d'almanachs religieux appelés «tonalamatls»).
  • Une cosmographie originale : le monde est un carré divisé en quatre quartiers, correspondant aux quatre points cardinaux, possédant chacun sa propre couleur (variable selon les cultures), un axe central reliant les trois parties du cosmos, l'inframonde, la terre et le monde supérieur. Le monde supérieur et l'inframonde sont divisés en plusieurs niveaux (le nombre étant variable selon les cultures). L'expression la plus achevée de cette conception se trouve chez les Aztèques, où le Templo Mayor de Tenochtitlan matérialise le centre du monde. Cette conception quadripartite du monde remonterait à l'Époque préclassique. Selon Caterina Magni, la célèbre mosaïque du site olmèque de La Venta ne représenterait pas, comme certains le pensent, un masque de jaguar, mais la division quadripartite du monde, avec au centre un rectangle, qui en est l'axe.
  • Une orientation géographique des sites : par exemple au Templo Mayor de Tenochtitlan, les nombreuses offrandes sont disposées selon trois axes est-ouest, traversant respectivement le sanctuaire de huitzilopochtli, celui de tlaloc et le centre du temple. elles sont orientées vers l'ouest (soleil couchant).
  • Un symbolisme très poussé qui rend l'interprétation des représentations religieuses délicates (les représentations explicites de sacrifice humain sont rares chez les Mayas classiques, mais fréquentes sous formes de symboles).

Dieux olmèques

La religion olmèque est un sujet qui fait encore l’objet de controverses. Selon Caterina Magni, trois courants principaux peuvent être distingués.[3]

  • L'école de pensée promue par D. Joralemon qui, à la suite d’un travail analytique, identifie dix divinités principales au sein de l’univers sacré, puis les réduit à six. Ce panthéon serait régi par une divinité majeure que l’auteur nomme "dragon", composée d’attributs empruntés au caïman, à l’aigle, au jaguar et au serpent.
  • Le courant traditionnel, qui regroupe la plupart des spécialistes, croit dans l'existence d'une religion centrée autour du culte de la Terre Mère et du Jaguar. Le Jaguar, anthropomorphisé ou non, est généralement associé à la pluie et à l’agriculture. Son pouvoir est ambivalent, créateur et destructeur à la fois.
  • Certains auteurs nient le phénomène de la divinisation chez les Olmèques. Bien que conscients d’une réalité religieuse, ils ne croient pas à l’existence de divinités formalisées. C’est le cas de Pohorilenko qui voit dans l’art olmèque une composition d’éléments nécessitant une lecture, une sorte de communication visuelle à l’aide de signes spécifiques. Ces représentations ne dépeignent pas des divinités, mais plutôt des "fétiches" anthropomorphes qui renferment des esprits, des pouvoirs de la nature. Il s’agirait donc, de maîtres invisibles et non pas de dieux.

Principaux dieux mexica

Huitzilopochtli

Le panthéon mexica comportait un grand nombre de dieux, en particulier pour tous les phénomènes naturels. On peut en particulier citer :

  • Quetzalcoatl, serpent à plumes
  • Tlaloc, dieu de la pluie
  • Xipe Totec, dieu du renouveau végétal
  • Mictlantecuhtli, dieu qui régne sur Mictlan:les enfers
  • Tezcatlipoca, incarnation du monde nocturne
  • Huitzilopochtli, dieu du soleil et de la guerre, divinité tribale des Aztèques.
  • Coyolxauhqui, déesse de la lune, soeur de Huitzilopochtli, incarnation de la victime sacrifiée.
  • Chicomecoatl, "sept serpents", déesse du maîs, protège les récoltes.
  • Ehécatl, dieu du vent
  • Huehueteotl, vieux dieu du feu
  • Coatlicue, déesse maternelle de la Terre
  • Nanahuatzin dit le bubonique, dieu nain, se transforme en soleil
  • Xochipilli, dieu adolescent des fleurs, des jeux, des arts
  • Xochiquetzal, Xochipilli féminine

Religion maya

AhPuch, dieu de la mort

La religion maya est un phénomène géographiquement et historiquement divers dont l'histoire n'est pas encore finie. Dans ses formes Classiques et Postclassiques, elle présente des similitudes avec la religion aztèque; elle comprenait également des sacrifices humains. Le calendrier maya yucatèque situait la fin du monde au XVIe siècle, et l’apparition des conquistadors à cette époque jeta la plus grande confusion car ces derniers furent accueillis comme les dieux annoncés. Les Mayas n’opposèrent donc que peu de résistance à ce qu’ils considéraient comme des êtres surhumains et un destin immuable. Le principal centre religieux du monde maya yucatèque était Chichén Itzá.

Les Mayas croyaient en la récurrence des cycles de la création et de la destruction. Les rituels et les cérémonies étaient étroitement reliés à ces multiples cycles terrestres et célestes. Le rôle du prêtre maya était d'interpréter ces cycles et de prophétiser les temps passés et à venir. Si des temps sombres étaient prévus, il fallait faire des sacrifices pour apaiser les Dieux. Pour suivre ces cycles ils utilisaient plusieurs calendriers : un calendrier sacré, le plus important de 260 jours, appelé calendrier Tzolk'in; un calendrier de 365 jours basé sur l'année solaire, le calendrier haab; un calendrier lunaire; un calendrier basé sur Vénus ainsi qu'un système de caractère historiographique unique en Mésoamérique, appelé le compte long de l'Époque classique.

Une grande part de la religion Maya reste obscure. On sait néanmoins qu’ils croyaient que le cosmos était séparé en trois entités différentes : le monde inférieur, la terre et le ciel. Le ciel postclassique était composé de treize strates, chacune ayant sa propre divinité.

Calendrier maya sur le Codex Dresden, l’un des rares à avoir survécu à la conquête espagnole

Le monde souterrain comportait neuf strates sur lesquelles régnaient neuf seigneurs de la Nuit. Le monde souterrain était un endroit froid et inhospitalier auquel étaient destinés la plupart des Mayas après leur mort. Lorsque les rois mouraient, ils empruntaient le chemin lié au mouvement cosmique du soleil et tombaient dans le Monde inférieur, mais parce qu’ils possédaient des pouvoirs surnaturels il renaissaient dans le Monde céleste et devenaient des dieux. Cet univers souterrain accueillait aussi chaque soir les corps célestes comme le Soleil, la Lune et Vénus, une fois franchi le seuil de l’horizon.

Le panthéon maya renfermait un nombre incalculable de divinités. Cette prolifération s’explique en partie par le fait que chacune des divinités se présentait sous des aspects multiples. Certaines avaient plus d’un sexe, d’autres pouvaient être à la fois jeunes et âgées. Chaque dieu représentant un corps céleste possédait dans le monde souterrain un visage différent qui se révélait chaque soir à sa « mort ».

Les Mayas voyaient la Terre comme une forme plate et carrée. Chacun de ses quatre angles était situé à un point cardinal et était représenté par une couleur : le rouge à l’est, le blanc au nord, le noir à l’ouest et le jaune au sud. Le centre était vert.

Certains Mayas croyaient aussi que le ciel était stratifié et que chacun de ses quatre angles était soutenu par une divinité d’une musculature impressionnante appelée Bacab. Pour d’autres, le ciel était soutenu par quatre arbres de couleurs et d’espèces différentes, et le ceiba vert, ou liard, se dressait au centre.

Pour les Mayas, la forme aplatie de la Terre représentait le dos d’un crocodile géant reposant dans un bassin rempli de nénuphars. Dans le ciel, le pendant du crocodile était un serpent bicéphale, une notion sans doute attribuable au fait que le vocable maya désignant le ciel ressemble au mot serpent.

L’élite était obsédée par le sang - le sien et celui des prisonniers - et le rite de la saignée constituait un important aspect de tout grand événement du calendrier maya. La saignée servait aussi à se concilier les dieux et au début du déclin de la civilisation maya.

Pour les Mayas, le sacrifice sanglant était nécessaire à la survie tant des dieux que des humains, faisant monter l’énergie humaine vers le ciel et recevant en retour le pouvoir divin. Le roi se servait d’un couteau d’obsidienne ou d’un aiguillon de pastenague pour s’entailler le pénis, dont il laisser couler le sang sur du papier contenu dans un bol. Les épouses des rois prenaient aussi part à ce rite en tirant une corde hérissée d’épines à travers leur langue. On faisait brûler le papier taché de sang, et la fumée qui s’en élevait établissait une communication directe avec le Monde céleste.

La coutume voulait que les prisonniers, les esclaves, surtout les enfants et notamment les orphelins et les enfants illégitimes que l’on achetait spécialement pour l’occasion, soient offerts en sacrifice. Avant l’ère des Toltèques, on sacrifiait plutôt les animaux que les humains.

Religion tarasque

La religion tarasque nous est mal connue par manque de sources. A défaut de codex préhispaniques, notre principale source d'information est la «Relation de Michoacan», transmise par un religieux espagnol en 1540. Qui plus est, la première partie de ce document, consacrée aux dieux et aux cérémonies, a disparu.

La religion tarasque ne se comprend qu'à la lumière de l'histoire tarasque. Dans une région, le Michoacan, qui a toujours été un peu à l'écart du reste de la Mésoamérique, existe au début du XVIe siècle une forme de syncrétisme entre d'anciens cultes locaux et le culte tribal d'une aristocratie guerrière arrivée au Michoacan au XIIIe siècle, les uacusecha («les aigles»). Comme leurs contemporains aztèques, qui avaient le sentiment d'être guidés dans leurs pérégrinations par leur divinité tutélaire Huitzilopochtli, les Uacusecha croyaient que leur dieu tribal Curicaueri les avait destinés à conquérir le Michoacan.

Ces considérations expliquent les particularités de la religion des Tarasques, dont les intéressés eux-mêmes étaient conscients.

Curicaueri se trouvait naturellement au sommet du panthéon tarasque. Les tarasques le vénéraient sous la forme du feu, du soleil, mais également sous la forme d'un morceau d'obsidienne, enveloppée dans un ballot. Son épouse était Xaratanga, une déesse lunaire qui apportait la fertilité, associée au coyote ou à la chouette. Elle est d'origine locale et son association à Curicaueri symbolise l'alliance des Uacusecha avec la communauté des pécheurs autochtones du lac de Patzcuaro. La troisième grande divinité est Cuerauaperi, la seule divinité tarasque dont nous connaissons certaines cérémonies, parce qu'elles sont citées dans le seul passage de la première partie de la «Relation de Michoacan» qui a échappé à la destruction. Nous connaissons également le nom de nombreux autres dieux, mais sans beaucoup de détails. L'on ne trouve chez les Tarasques aucun équivalent de ces dieux typiquement mésoaméricains que sont Tlaloc et Quetzalcoatl.

Les Tarasques employaient uniquement le calendrier solaire de 365 jours, contrairement aux autres peuples mésoaméricains qui se servaient du calendrier rituel de 260 jours, notamment pour décider du meilleur moment pour mener une guerre. La Relation mentionne le mépris des Uacusecha pour cet usage : l'un d'entre eux dit « Qui t'a demandé de compter les jours ? Nous autres [Uacusecha] ne nous battons pas en comptant les jours de la sorte. » (Rel. p. 180).

Comme les autres peuples mésoaméricains, les Tarasques pratiquaient couramment le sacrifice humain, mais une grande partie de l'activité cultuelle consistait à brûler du bois devant les temples. Un exemple pour illustrer l'énorme importance qu'ils accordaient à cette pratique : lorsque les Aztèques vinrent solliciter l'aide du Cazonci (le souverain tarasque) contre les Espagnols, celui-ci la leur refusa, « car il y a longtemps qu'ils vivent dans le mal, qu'ils n'apportent pas du bois pour les temples... » (Rel. p. 272).

Yacata tarasque

L'architecture religieuse tarasque se singularise par un type de pyramide appelé yacata, doté d'une partie semi-circulaire prolongée par une partie rectangulaire. Le centre cérémoniel de Tzintzuntzan, la capitale tarasque, comporte une plateforme sur laquelle se dressent cinq yacatas. On n'a jusqu'à présent retrouvé à Tzintzuntzan aucun jeu de balle, cet endroit tellement important dans les rites mésoaméricains. Si l'on sait que Xaratanga est la déesse du jeu de balle, on est incliné à penser qu'il s'agit d'une ancienne divinité locale, dont les Uacusecha ont fait l'épouse de leur dieu tribal Curicaueri après leur conquête du Michoacan.

Notes

  1. Baudez, p.10
  2. Coe, p.80
  3. Magni, 2003, p. 159

Bibliographie

Ouvrages généraux

  • Michel Graulich, Mythes et rituels du Mexique ancien préhispanique, Académie Royale de Belgique, Bruxelles, 1987 
  • (es) Yolotl González Torres et Juan Carlos Ruiz Guadalajara, Diccionario de mitología y religión de Mesoamérica, Larousse, 1991, 228 p. (ISBN 9706070397) 
  • (es) S. G. F. Brandon, Diccionario de religiones comparadas, Ediciones Cristiandad, 1975, 750 p. (ISBN 8470571893), p. 137-149 
  • (en) Graham Faiella, Mesoamerican Mythology, 2006, 64 p. (ISBN 1404207724) 
  • (en) De Kay Almere Read et Jason J. Gonzalez, Mesoamerican Mythology, Oxford University Press, 2002, 354 p. (ISBN 0195149092) 
  • (en) Michael E. Smith et Marilyn A. Masson, The Ancient Civilizations of Mesoamerica, Blackwell Publishing, 2000, 520 p. (ISBN 0631211160), p. 366-367) 
  • (en) Mary Miller & Karl Taube, The Gods and Symbols of Ancient Mexico and the Maya - An illustrated History of Mesoamerican Religion, Thames and Hudson, Londres, 1993 
  • (en) Åke Hultkrantz, The Religions of the American Indians, University of California Press, 1979, 335 p. (ISBN 0520042395) 
  • (en) Walter Krickeberg, Pre-Columbian American Religions, Holt, Rinehart and Winston, 1969, 365 p. 

Ouvrages spécialisés

  • Michel Graulich, Le sacrifice humain chez les Aztèques, Fayard, Paris, 2005, 415 p.  [détail de l’édition]
  • Karl Taube, Mythes aztèques et mayas, Editions du Seuil, Paris, 1995 
  • (en) Michael D. Coe & Rex Koontz, Mexico from the Olmecs to the Aztecs, Thames & Hudson, Londres, 2002 
  • Nicolas Balutet, Le jeu sacré maya, Editions Le Manuscrit, Paris, 2006 .
  • Baudez Cl. Fr., Une histoire de la religion des anciens Mayas, Albin Michel, Paris, 2002 
  • Caterina Magni, Les Olmèques - Des origines au mythe, Seuil, Paris, 2003 

Voir aussi

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