Raymond Moody

Raymond Moody
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Raymond Moody (né le 30 juin 1944) est un docteur en philosophie et médecin américain surtout connu pour ses travaux sur les expériences de mort imminente (EMI, en anglais : Near Death Experience ou NDE, un néologisme dont il est l'auteur).

Il est PH.D. (Doctor of Philosophy) en philosophie (University of Virginia, 1969) et en psychologie (West Georgia College, plus tard West Georgia University), mais aussi MD (Doctor of Medicine) (Medical College of Georgia, 1976). Il a été Assistant Professor de philosophie (East Carolina University, 1969-1972), Visiting Associate Professor de philosophie (University of Virginia, 1977-1978), psychiatre au Central State Hospital de Milledgeville (Georgia, 1984-1986), Associate Professor de psychologie (West Georgia University, 1987-1992), professeur en chaire de psychologie (University of Nevada, Las Vegas, 1998-2002).

Il a recueilli pendant plus de vingt ans les témoignages de personnes qui ont connu une expérience de mort imminente. Il a publié trois ouvrages sur le sujet : La Vie après la vie (Life After Life, 1975), Lumières nouvelles sur la vie après la vie (Reflections on Life After life, 1977) et La Lumière de l'au-delà (The Light Beyond, 1988).

Raymond Moody est un précurseur de l’étude des EMI. Son premier livre La vie après la vie est le premier ouvrage publié sur le sujet qui a permis de faire connaître ses expériences. Comme l’indique le titre, Moody a donné assez rapidement une interprétation spiritualiste des EMI.

Sommaire

Les "Expériences de Mort Imminente" (EMI) selon Raymond Moody

Moody décrit de la manière suivante les EMI :

« À la lecture des divers témoignages, nous pouvons discerner diverses phases dans l’expérience de mort approchée. Toutes ne sont pas décrites par tous les témoins. Il s’agit d’éléments divers qui en général ont été vécus dans leur ensemble, quoique l’un ou l’autre puisse manquer. Par ailleurs, même dans les expériences les plus complètes, la rencontre avec l’être de lumière fait parfois défaut. Notons qu’aucune de ces phases n’est conditionnée par la mort clinique. Il peut arriver qu’un simple état de choc à la suite d’un accident suffise. L’auteur en donne des exemples. Enfin, il faut remarquer que les témoins sont unanimes à dire que leur expérience est inexprimable. Ce qu’ils en disent n’est qu’un effort pour l’exprimer en images sensibles. »

— Raymond Moody, La vie après la vie, 1975

Le modèle d'Expérience de Mort Imminente

"L'expérience modèle", selon Moody, se présente ainsi :

« Voici donc un homme qui meurt, et, tandis qu’il atteint le paroxysme de la détresse physique, il entend le médecin constater son décès. Il commence alors à percevoir un bruit désagréable, comme un fort timbre de sonnerie ou un bourdonnement, et dans le même temps il se sent emporté avec une grande rapidité à travers un obscur et long tunnel. Après quoi il se retrouve soudain hors de son corps physique, sans quitter toutefois son environnement immédiat; il aperçoit son propre corps à distance, comme en spectateur. Il observe de ce point de vue privilégié les tentatives de réanimation dont son corps fait l’objet; il se trouve dans un état de forte tension émotionnelle. Au bout de quelques instants, il se reprend et s’accoutume peu à peu à l’étrangeté de sa nouvelle condition. Il s’aperçoit qu’il continue à posséder un "corps", mais ce corps est d’une nature particulière et jouit de facultés très différentes de celles dont faisait preuve la dépouille qu’il vient d’abandonner. Bientôt, d’autres évènements se produisent: d’autres êtres s’avancent à sa rencontre, paraissant vouloir lui venir en aide; il entrevoit les esprits de parents et d’amis décédés avant lui. et soudain, une entité spirituelle, d’une espèce inconnue, un esprit de chaude tendresse, tout vibrant d’amour - un être de lumière - se montre à lui. Cet être fait surgir en lui une interrogation, qui n’est pas verbalement prononcée, et qui le porte à effectuer le bilan de sa vie passée. L’entité le seconde dans cette tâche en lui procurant une vision panoramique, instantanée, de tous les évènements qui ont marqué son destin. Le moment vient ensuite où le défunt semble rencontrer une sorte de barrière, ou de frontière, symbolisant l’ultime limite entre sa vie terrestre et la vie à venir. Mais il constate alors qu’il lui faut revenir en arrière, que le temps de mourir n’est pas encore venu pour lui. A cet instant, il résiste, car il est désormais subjugué par le flux des évènements de l’après vie et ne souhaite pas ce retour. Il est envahi d’intenses sentiments de joie, d’amour et de paix. En dépit de quoi il se retrouve uni à son corps physique: il renaît à la vie. Par la suite, lorsqu’il tente d’expliquer à son entourage ce qu’il a éprouvé entre temps, il se heurte à différents obstacles. En premier lieu, il ne parvient pas à trouver des paroles humaines capables de décrire de façon adéquate cet épisode supraterrestre. De plus, il voit bien que ceux qui l’écoutent ne le prennent pas au sérieux, si bien qu’il renonce à se confier à d’autres. Pourtant cette expérience marque profondément sa vie et bouleverse notamment toutes les idées qu’il s’était faites jusque là à propos de la mort et de ses rapports avec la vie. »

— Raymond Moody, Lumières nouvelles sur la vie après la vie, 1977, J'ai lu, pp. 36-37.

Moody énumère "la quinzaine de traits communs" de l'Expérience de Mort Imminente : 1) l'incommunicabilité ("Je ne trouve pas de mots"), 2) l'audition du verdict ("J'ai enendu une voix de femme qui demandait : 'Est-ce qu'il est mort ?' ", 3) les sentiments de calme et de paix ("Je ne ressentais absolument rien, si ce n'est paix, réconfort"), 4) les bruits ("J'entendais quelque chose qui ressemblait à un tintement de cloches dans le lointain"), 5) le tunnel obscur ("Après, me voilà comme entraîné dans ce long couloir sombre"), 6) la décorporation ("Je me retrouvai en train de flotter à peu près à un mètre cinquante au-dessus du sol"), 7) le contact avec d'autres ("Je me suis aperçue de la présence d'un tas de monde, tous des gens que j'avais connus autrefois et qui étaient passés dans l'autre monde"), 8) l'être de lumière ("C'est alors qu'est intervenue cette lumière brillante"), 9) le panorama de la vie "Des retours en arrière ont commencé, je me retrouvais toute petite et, à partir de là, je me suis mise à avancer à tarvers les premiers temps de mon existence, année après année, jusqu'au moment présent"), 10) la frontière ou limite ("Des paroles me sont venues à l'esprit : 'Veux-tu mourir ?' "), 11) le retour "Je me sentaisz un devoir envers les miens, alors j'ai pris la décision de revenir"), 12) le problème du témoignage, , 13) les répercussions sur la conduite de vie, 14) les nouvelles perspectives sur la mort, 15) les confirmations.

Le tunnel obscur

La première phase est décrite ainsi : le mourant entend des bruits désagréables ou au contraire des sons harmonieux, et se sent emporté dans un tunnel obscur ou une spirale. Ce phénomène est connu dans d’autres cas comme lors d’une anesthésie à l’éther ou d’une prise de fortes doses de drogue. Pour certains, il semble que ce soit une réaction purement psychique, une réaction du cerveau au choc de la mort approchée. [réf. nécessaire]

La décorporation

Dans la deuxième phase, le mourant se retrouverait hors de son corps physique. Il constate qu’il peut regarder son corps en dehors de lui-même, de la même manière que tous les objets extérieurs qui l’entourent. Il voit, il entend parler ceux qui entourent son corps, personnel médical ou famille. Certains récits émanant d’aveugles de naissance témoignent d’un retour à la vue. Le corps dans lequel se retrouve le mourant est une entité particulière, invisible à ceux qui sont vivants dans la pièce et incapable de communiquer avec eux. Il est doté de propriétés étonnantes. Il obéit à la volonté de telle manière que le désir de passer dans une autre pièce est immédiatement exécuté, en passant à travers les murs. Il peut lire les pensées de ceux qui sont présents (télépathie ?). Le mourant éprouve alors en général un sentiment de grande inquiétude : il ne comprend pas ce qui lui arrive. Tout se passe comme si ce n’était pas l’âme seule qui quitte le corps, mais un être plus complexe, immatériel mais jouissant encore de facultés corporelles. Avec quelques témoins, l’auteur le désigne sous le nom équivoque de « corps spirituel ». Cette décomposition de l’être humain semble accompagner nécessairement la mort clinique sans que cette mort en soit la condition nécessaire, puisque certains témoignages connus en parapsychologie attestent de décorporations provoquées volontairement ou sous l’influence de drogues (par exemple l'ayahuasca, liane utilisée par des chamanes d'Amazonie pour purifier le corps de ceux qu'ils soignent, connue pour donner des expériences extra-corporelles).

Le contact avec des proches décédés

À cette étape ou plus tard, des parents ou amis décédés, et quelquefois des inconnus, se manifesteraient, dotés d’un corps « spirituel » semblable à celui du mourant. Ils veulent aider le mourant. Par ailleurs, à une étape que les témoins ne parviennent pas à préciser, certains ont rencontré des « âmes en peine ».

La rencontre avec un être de lumière

Le mourant se trouve face à une grande lumière blanche (de nature sensible et non seulement spirituelle). Elle est le plus souvent décrite comme douée de personnalité, débordant d’un amour miséricordieux. Certains précisent qu’ils se sentent aimés « tels qu’ils sont ». Immédiatement ou bientôt, ils se sentent envahis par de la joie et de la paix, d’une manière inconnue de telle sorte qu’ils ne désirent plus revenir dans le monde qu’ils viennent de quitter.

C'est le noyau de l’expérience. Il est ressenti à la fois comme surnaturel et humain, bien qu’aucun des témoins n’emploie ces mots. Cet « être de lumière » comme le qualifient la plupart, n’est pas rencontré par ceux qui se trouvent en état de mort clinique à la suite d’un suicide, au moins dans les expériences étudiées par l’auteur. Les souffrances de ces témoins particuliers demeurent cependant relatives. Une femme raconte que les circonstances qui l’avaient poussée au suicide « en étaient toujours au même point ». « C’était comme si la même chose se répétait sans cesse, un éternel retour ». Un témoin précise : « Je ne voyais pas seulement tout ce que j’avais fait (de mal) mais même les répercussions que mes actes avaient entraînées pour d’autres personnes ».

« C’est une sensation indescriptible ; elle ne m’a pas quitté, en quelque sorte. J’y pense encore souvent » dit un témoin. Et un autre : « revenue à moi, je n’ai pas arrêté de pleurer pendant une semaine, parce qu’il me fallait continuer à vivre dans ce monde après avoir entrevu l’autre ». « Mais, nous dit Moody, le regret de cette béatitude passagère s’estompe au bout de quelques jours ou semaines : Revenus à la vie, ils sont heureux de pouvoir profiter d’une deuxième chance ».

Certains témoins reviennent avec la certitude d’avoir vécu une réelle expérience spirituelle. Ils croient pouvoir la distinguer d’un simple rêve :

« Pas un seul de mes sujets, écrit l’auteur, n’a exprimé le moindre doute quant au fait qu’il s’agissait d’un être, d’un être de lumière. Et qui plus est, cet être est une personne, il possède une personnalité nettement définie. Il émane de lui une chaleur et un amour à l’adresse du mourant qu’il est postérieurement impossible de décrire. Le témoin est comme envahi et transporté hors de lui par cet amour ; il s’abandonne en paix à celui qui l’accueille et, en même temps, il voudrait ne jamais le quitter. L’être de lumière est attirant, magnétique et l’homme est inéluctablement entraîné. Tous les témoignages sont unanimes sur ce point. Par contre, lorsqu’il s’agit d’identifier l’être de lumière, les réponses varient et sont en dépendance des antécédents, de l’éducation et des croyances religieuses de chaque individu. Ainsi, la plupart de ceux qui ont été élevés dans la tradition et la foi chrétiennes identifient cette lumière au Christ. (...) Un homme et une femme de tradition israélite voyaient en cette entité un ange (...). Un homme qui n’avait reçu ni croyance ni éducation religieuse parlait simplement d’un « être de lumière ». Cette même appellation a également été utilisée par une dame professant la foi chrétienne et qui, apparemment, ne se sentait nullement portée à considérer que cette lumière était le Christ. »

La rencontre avec la lumière est intense et se prolonge dans un dialogue qui serait fait d’intuition directe. Une question serait alors posée qui inviterait le mourant à faire le bilan de sa vie. Selon les témoins, il s’agit d’un « jugement ». Le mourant relit sa vie en compagnie de l’être de lumière. La question n’est pas formulée verbalement aussi est-elle traduite de manière diverse par les témoins. Le docteur Moody en donne plusieurs formulations : « Es-tu préparé à la mort ? — Qu’as-tu fait de ta vie, que tu puisses me montrer ? — Qu’as-tu fait de ta vie que tu estimes suffisamment ? — Veux-tu mourir ? — Est-ce que cela valait la peine ? — M’aimes-tu ? — Jusqu’à quel point as-tu appris à aimer ? — Te sens-tu capable d’aimer les autres avec la même intensité que je t’aime ? ». Chez plusieurs autres témoins, la formulation est presque identique. Tandis que se déroule le film de la vie, l’être de lumière accompagne tel un guide le mourant et la miséricorde qui émane de lui rend l’expérience pleine de compréhension et non de condamnation. Dans cette lumière, même les actions mauvaises prennent un aspect positif. Un témoin déclare : « Il insistait aussi sur l’importance de la connaissance. Il me signalait sans arrêt tout ce qui a rapport avec apprendre. Il m’a dit que j’allais devoir continuer (parce que, entre temps, il m’avait révélé que j’allais revivre). Il y aurait toujours en moi un besoin de savoir. Il m’a dit que c’était un besoin permanent, d’où j’ai conclu que cela doit continuer après la mort. Je crois bien que son but, en me faisant assister à mon passé, était de m’instruire ». Cela s’est traduit chez ce témoin par un changement de vie vers une conversion au savoir qui permet de mieux aimer. Ce témoignage manifeste le caractère pleinement humain, quoique souverain ou transcendant, de l’intervention de l’être de lumière. Un témoin qui ne semble pas avoir vu le film de sa vie ou qui a omis de le mentionner, déclare : « J’imagine maintenant que cette voix qui me parlait a dû constater que je n’étais pas du tout prêt à mourir. Elle voulait simplement me mettre à l’épreuve, sans plus. Et cependant, à partir du moment où elle a commencé à parler, je me suis senti délicieusement bien, protégé et aimé. L’amour qui émanait de la lumière est inimaginable, indescriptible. Et, par dessus le marché, elle dégage de la gaieté ! Elle avait le sens de l’humour, je vous assure ! ».

Le film de la vie passée

L’être de lumière reste présent et assiste le mourant dans son examen. Il peut y avoir une vue rapide et intense de leur vie passée que les témoins décrivent comme un film d’une rapidité vertigineuse, comme une vue panoramique et pourtant détaillée. Certains précisent qu’ils se voyaient objectivement, se reconnaissant par exemple enfant.

La frontière de l’autre monde, le retour à cette vie

Le mourant se trouve ensuite devant une sorte de passage, de frontière qui semble figurer le point de non-retour de l’au-delà. Elle se présente sous la forme de nombreux symboles sensibles : rivière, mur, précipice, prairie. À ce moment, il lui est indiqué par l’un de ses proches ou par l’être de lumière qu’il lui faut retourner en arrière. Assez souvent, il en prend lui-même la décision, avec la permission de l’être de lumière, souvent parce que ses enfants ou ses proches ont besoin de lui. Il peut y avoir un combat intérieur tant la paix de ce qui est vécu contraste avec l’état habituel du monde des hommes. À son grand regret, il se retrouve dans son corps. Ce regret est moins sensible lorsque l’être de lumière n’a pas été rencontré.

L'incommunicabilité, les répercussions sur la conduite de vie

Après le retour dans le corps, le témoin ne trouve pas de mots pour décrire son aventure. Il pense pourtant l’avoir vécue comme « quelque chose de réel, de plus réel non seulement que le rêve, mais que la réalité elle-même ». La distinction avec le rêve lui paraît en tout cas évidente. S’il essaie d’en parler, on ne le prend pas au sérieux.

Mais la vie et la mort prennent pour lui un sens nouveau. Il peut se produire une véritable conversion du comportement et des finalités de la vie : aimer son prochain et se préparer à la rencontre avec l’être de lumière. S’il n’a pas rencontré l’être de lumière, il s’efforce en général d’oublier cette aventure plus mystérieuse qu’angoissante.


Interprétation de l'EMI

L’hypothèse qu'il s'agit d'une expérience qui tendrait à montrer qu’il y a une vie après la mort est à nuancer à la vue des connaissances scientifiques actuelles qui suggèrent que toutes ces manifestations sont issues de la stimulation des lobes temporaux de patients encore vivants[réf. nécessaire], même si cette hypothèse reste d’actualité. Toutefois, si l'on suppose que les EMI résultent de la stimulation des lobes temporaux, ou de tout autre phénomène purement physiologique, il devient alors extrêmement difficile d'expliquer celles d'aveugles de naissance au cours desquelles ceux-ci déclarent avoir bénéficié de la vue, sens dont leur corps se trouve pourtant dépourvu. Il est également impossible d'expliquer comment une personne dans le coma a pu décrire des objets ou des situations qui se trouvaient dans une autre pièce de l'hôpital. Il est également impossible d'expliquer ainsi les très nombreuses EMI rapportées tandis qu'un monitoring cérébral attestait de l'absence totale d'activité électrique cérébrale concomitante (EEG plat), avec interruption complète du flux sanguin cérébral. De la même manière, si les EMI proviennent d'une réaction physiologique suite aux effets du coma, on peut se demander pourquoi seulement moins de 20% des comas provoquent une EMI et non pas tous.

Les "Expériences de Mort Partagée" (E.M.P.) selon Raymond Moody

Outre l'Expérience de Mort Imminente, Raymond Moody a, le premier, étudié l'Expérience de Mort Partagée (Shared Death Experience). Dans Glimpses of eternity (2010)[1] il fait part de témoignages : certaines personnes qui assistent au décès d'un parent ou autre éprouvent, au moment de la mort de ce proche, des vécus communs avec le mourant, de nature paranormale ou mystique. En particulier, par empathie, ces personnes vivantes font l'expérience d'une sortie hors du corps (out-of-body-experience), ou elles perçoivent un flot de lumière claire, ou elles voient elles aussi se dérouler le film de vie du mourant (mémoire panoramique).

"À la fin de mes études de médecine, j'ai commencé à entendre des récits de mort empathique ou partagée... On me décrivait par exemple des pièces qui changeaient de forme et se remplissaient d'une lumière mystique - chose dont je n'avais jamais entendu parler au sujet des expériences de mort imminente. Mais, parmi tous les éléments récurrents de cette nouvelle forme d'expérience, celui qui me surprenait le plus était la capacité de certaines personnes à voir le film de la vie de la personne mourante... Il existe des expériences de mort partagée plus déconcertantes encore, celles où le phénomène est vécu par plusieurs personnes présentes au chevet du mourant."

Bibliographie

  • La Vie après la vie. Enquête à propos d'un phénomène : la survie de la conscience après la mort du corps (1975), éditions J'ai lu, coll. L'Aventure mystérieuse, N° A379 (13 sept. 2006)
  • Lumières nouvelles sur la vie après la vie, éditions J'ai lu, coll. L'Aventure mystérieuse, N° A390 (17 mars 2004)
  • Guérissez par le rire, Robert Laffont, 1980
  • La Lumière de l'au-delà, Robert Laffont (19 sept. 1988)
  • Voyages dans les vies antérieures, éditions J'ai lu, coll. L'Aventure mystérieuse (14 jan. 1998)
  • Rencontres, Robert Laffont (1 juil. 1979)
  • Témoins de la vie après la vie. Une Enquête sur les Expériences de Mort Partagée (2010), avec Paul Perry, Robert Laffont (novembre 2010)
  • DVD : "La vie après la vie, de l'autre côté de la mort : l'ultime mystère" (30 novembre 2006).

Préface :

  • Les esprits possessifs, une psychothérapeute traite de la possession, Edith Fiore, éditions Exergue, 2000, 2003, 2005, 2009.

Voir aussi

Dans son roman Les Thanatonautes, Bernard Werber fait des EMI l'axe central de l'intrigue. Les personnages principaux tentent d'approcher volontairement la mort – à l'aide de substances chimiques, entre autres – afin de découvrir ce qu'il y a après elle.

= Articles connexes

Liens externes

Références

  1. Raymond Moody et Paul Perry, Glimpses of eternity. Sharing a loved one's passage from this life to the next, 2010, trad. : Témoins de la vie après la mort. Une Enquête sur les Expériences de Mort Partagée, Robert Laffont, 2010, 218 p.

Wikimedia Foundation. 2010.

Contenu soumis à la licence CC-BY-SA. Source : Article Raymond Moody de Wikipédia en français (auteurs)

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