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Louis Artous
Né en 1903, Louis Artous est entré dans la gendarmerie en 1935. Détaché comme officier auprès de la Force de police de Tanger en 1936, puis muté au Maroc (1940) et à Marseille (1941), il refuse de laisser désarmer l’escadron de la Garde qu’il commande lors de l’arrivée des troupes italiennes en novembre 1942. Détaché à Vichy, comme commandant des forces supplétives, le capitaine Artous entre dans le réseau Super-NAP (noyautage des administrations publiques) sous le nom de « Commandant Delatreille ». Muté à la Légion de la Garde de Paris en mai 1943, il devient le responsable, pour Super-NAP, de la Garde de Paris et de la gendarmerie de la région parisienne. Arrêté par la Gestapo le 2 juin 1944, il est déporté à Buchenwald. Artisan de la libération du camp avant l’arrivée de l’armée américaine, il revient en France en avril 1945. Le mois suivant, avec des déportés de son réseau, il est reçu par le général de Gaulle et nommé chef d’escadron. Il poursuit ensuite sa carrière en gendarmerie qu’il termine comme inspecteur général en 1969. Grand invalide de guerre, le général Louis Artous meurt le 22 juin 1983 à l’hôpital militaire du Val-de-Grâce.
Informations tirées des dossiers historiques de la defense[1]
2/Le témoignage sur les camps de concentration nazi: Témoignage du matricule 81 491sur le bagne de Buchenwald
Le 18 juin 1946, alors en poste á Tanger Louis Artous donne une conférence qui sera publiée par le quotidien local sous forme de plaquette et distribuée à tous les postes de gendarmerie du Maroc. Celle ci á été rééditée en 2000 par sa famille. De larges extraits peuvent en être consultés sur le site du ministère de la défense [2]
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