- Raymond Debord
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Raymond Debord a commencé son itinéraire politique en 1977 dans les rangs du Parti communiste français et a été trésorier de la Jeunesse Communiste du Calvados. Sa principale influence est alors la pensée du philosophe Louis Althusser.
Il quitte le PCF en 1981 pour protester contre la présence de ministre communistes au gouvernement puis revient après leur départ. Secrétaire de l’UEC à l’Université de Caen, il est poussé hors du parti en 1986 et rejoint la LCR et les JCR.
Syndiqué à l'UNEF-ID, il est un des 100 élus étudiants ayant appelé à la grève générale des universités en décembre 1986. Debord devient porte-parole des JCR après un changement de majorité puis membre du comité central de la LCR.
Il est exclu en 1992 avec la plupart des JCR pour leur défense d'une certaine orthodoxie trotskyste face à la politique de « refondation de la gauche ». Les JCR constituent alors la Gauche révolutionnaire avec d’ex-membres du PCF et divers autres petits groupes. Debord en reste le porte-parole et impulse la fusion avec le Committee for a workers international, mouvement international créé par la « Militant tendancy » britannique.
La stagnation de l’organisation et le maintien d’un certain sectarisme face à la grève de masse de novembre-décembre 1995 le poussent à démissionner et à adhérer à nouveau au PCF. Mais le terrain d’activité principal sera désormais l’organisation des couches populaires immigrées, d’abord dans le quartier de la Goutte d’Or. Ce travail débouche en 1997 sur la création de l’Association populaire d’entraide.
En 2005, Debord rejoint le Parti socialiste. Il a soutenu la motion C (Benoît Hamon) au congrès de Reims. Il est responsable du site Le Militant et rejoint le Parti de Gauche en 2011, avec quatre autres membres de la rédaction[1].
Notes et références
Catégories :- Personnalité du Parti socialiste (France)
- Étudiant de l'université de Caen
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