- Rapid Action Battalion
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Pour les articles homonymes, voir RAB.
Le Rapid Action Battalion ou RAB (bengali : র্যাপিড অ্যাকশন ব্যাটলিয়ন ou র্যাব) est une force d'élite anti-criminalité et antiterrorisme au Bangladesh. Contrôlée par le ministère des Affaires intérieures, elle est composée de 4 525 hommes, issus de l'armée, de la marine, l'armée de l'air et de la police[1]. Elle a été formée le 26 mars 2004 et a commencé ses opérations le 14 avril 2004.
Depuis sa création, le RAB a saisi [Quand ?] un total de 3 149 armes illégales et plus de 36 000 munitions. Il est également l'auteur de nombreuses arrestations importantes. L'unité est également chargée d'autres opérations critiques, comme l'escorte de prisonniers dangereux.
Sommaire
Équipement
Le RAB est l'organisation des applications des lois au Bangladesh la mieux équipée :
- fusils d'assaut AK-47, Type 56 et BD-08
- pistolets-mitrailleurs Uzi et Heckler & Koch MP5
- pistolets Sig-Sauer P226 et Colt M1911
- fusils de précision Dragunov
- fusils de chasse Remington 870
- lance-roquettes RPG-7
Opérations notoires
- Le 1er octobre 2005, arrestation de Mufti Hannan, et de deux complices, dans le quartier Madhya Badda de Dhaka, accusés de la tentative d'assassinat du 21 aout 2004 sur l'ancienne premier ministre Sheikh Hasina Wajed[2],[3],[4].
- Le 6 aout 2007, opération conjointe avec la Branche Détective de la police contre le gang de Pichchi Hannan (alors l'un des 23 criminels les plus recherchés du pays[5]), dans l'upazila de Savar. Pichchi Hannan est tué dans la fusillade[6],[7].
Nom Accusation Date d'arrestation Sources Debashis complice do Pichchi Hannan tué dans un échange de tirs, 24 juin 2004 [1] Mollah Shamim 10 cas dont trois de meurtre tué dans un échange de tirs, 6 septembre 2004 [2] Shaheb Ali A imprimé les tracts Jihadistes distribués au moment des attentats à la bombe du 17 aout 2005 17 Septembre 2005 [3] Shahabuddin Extorsion de fond tué le 26 octobre 2004 [4] Syed Monir Hossain Plusieurs infractions pénales, y compris deux meurtres tué dans un échange de tirs, 11 mars 2005 [5] Shahjahan 5 charges, notamment de meurtre, de viol et de vol qualifié tué dans un échange de tirs, 12 janvier 2005 [6] Rafiqul Islam Commandant d'un commando suicide, Narayanganj JMB 27 décembre 2005 [7] Sumon Ahmed Majumder Extorsion [8] Ekramul Haque Militant islamique Décembre 2005 [9] Hasibul 16 cas dont 12 cas de meurtre 26 janvier 2005, tué pendant une tentative d'évasion [10] Controverses
Malgré ses succès, le RAB a soulevé une grande préoccupation parmi l'opinion publique bangladaise, à cause de nombreux débordements dont elle est accusée. Il a notamment été décrié pour le nombre de décès imputés aux membres de l'unité. Entre mars 2004 et mars 2008, 472 criminels présumés ont été tués lors d'affrontements avec le RAB[1]. De nombreux avocats des droits de l'homme décrient une vague d'exécutions sommaires.
La réputation du RAB a également été entachée par plusieurs décès parmi des prisonniers ou d'autres personnes en garde de l'unité. L'opinion s'est notamment outragée de la mort de Sumon Ahmed Majumder, témoin clé de l'assassinat de l'homme de loi Ahsanullah Master, décédé à l'hopital après un interrogatoire par le RAB, quelques heures après son arrestation[1] [8] [9]. Il a été fait rapport de plusieurs cas de torture lors d'interrogatoires[1],[8].
L'origine de la plupart de ses membres — des corps militaires et paramilitaires — et leur manque de formation au maintien de l'ordre et aux procédures de police, ont été pointés du doigt comme facteurs dans les nombreuses bavures.
Pour enrayer les critiques, le Bataillon a pris des mesures punitives contre plus de 500 de ses membres, dont 200 ont été renvoyés ou incarcérés[1]. Pourtant, l'État a été vivement critiqué pour l'impunité de l'unité devant les débordements, qui a poussé des organisations à dénoncer un « terrorisme d'État ». Amnesty International a critiqué l'unité pour l'absence de responsabilité devant les nombreux décès qui lui ont été attribués, notamment des prisonniers. Lors de sa visite à Dhâkâ, la secrétaire générale Irene Khan a demandé de réelles sanctions à l'égard des membres coupables de violations des droits de l'homme, ainsi que la création d'une commission indépendante pour contrôler le Bataillon[10].
Malgré les protestations du principal parti d'opposition, la Ligue Awami, le Bangladesh Nationalist Party nie que le RAB ait été utilisé à des fins politiques. Il est pourtant fait état de raids, de la part du contingent, puis de détention et torture, contre des journalistes et des défenseurs des droits de l'homme[11].
Voir aussi
Notes et références
- Bangladeshi RAB: Licensed to kill! », Global Politician, mars 2008. Consulté le 24 septembre 2008. Salah Uddin Shoaib Choudhury, «
- Huji boss Hannan admits to Aug 21 grenade attack », 2007. Consulté le 23 septembre 2008 BangladeshNews, «
- Harkat-ul-Jihad-al Islami Bangladesh (HuJI-B) Terrorist Group, Bangladesh », mis à jour en 2008. Consulté le 23 septembre 2008 South Asia Terrorism Portal, «
- Report: RAB nabs Mufti Hannan wanted on sedition charge. », 2005. Consulté le 23 septembre 2008 UNB - United News of Bangladesh, «
- 'Pichchi' Hannan killed in 'crossfire' », 2007. Consulté le 23 septembre 2008 The Daily Star, «
- Lead Pichchi Hannan-Killed. », 2004. Consulté le 23 septembre 2008 UNB - United News of Bangladesh, «
- 'Pichchi' Hannan's daughter alleges murder by Rab », 2007. Consulté le 23 septembre 2008 The Daily Star, «
- Witness to Ahsanullah murder dies hours after Rab arrest », juillet 2004. Consulté le 24 septembre 2008 The Daily Star, «
- Rab crossfire a 'State-sponsored crime' », juillet 2005. Consulté le 24 septembre 2008 The Daily Star, «
- Amnesty International incite à des réformes au Bangladesh », janvier 2008. Consulté le 24 septembre 2008 Amnesty International, «
- Bangladesh. Craintes pour la sécurité / Torture / Prisonnier d'opinion. Jahangir Alam Akash », janvier 2008. Consulté le 24 septembre 2008 Amnesty International, «
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