- Priest de Clermont
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Priest de Clermont ou Priest d'Auvergne (625 – 676) est appelé saint Priest à Clermont et dans le Lyonnais, saint Prix en Île de France et en Picardie, saint Projet dans le Cantal, ou encore saint Préjet en Haute-Loire et dans l'Allier. Son nom latin est Projectus, et il appelé aussi Prist. Il est mort martyr en 676. C'est un saint de l'Église catholique romaine, évêque d'Arverne (aujourd'hui Clermont), fêté le 25 janvier[1].
Biographie
Né vers 600 à Vézézoux (Vesedone[2]) dans une famille romaine, Priest fait ses premières études chez les bénédictins du monastère de Saint-Austremoine à Issoire. Élève studieux, il étudie les lettres et le chant. Il est mis sous la direction de Genès, alors archidiacre. Celui-ci, devenu évêque, lui confie, alors que Priest n'est encore que diacre, la paroisse d'Issoire. Tout en continuant ses études de théologie, il administre brillamment sa paroisse. Selon la tradition de cette ville, il aurait fait édifier une basilique hors des murs de celle-ci. Il fonde église et hôpital et sa personnalité dénote un dévouement total pour les pauvres et les faibles. Il se lance également dans des recherches historiques et écrit les Vies des premiers martyrs d'Auvergne (ces textes ont été perdus).
En 665, après la mort de Genès, le nouvel évêque Félix le nomme abbé du monastère de Chandoin. Priest réforme ce monastère. Félix décèdera la même année et l'archidiacre Garivaldus, désigné pour lui succéder, mourra seulement quarante jour après son élection.
Bien qu'il soit laïc, les honneurs se tournent alors vers Genès, comte d'Auvergne, qui refuse l'épiscopat et persuade le clergé d'élire Prejet qui a de plus le soutien du peuple.
De concert avec le roi Childéric II, le chapitre cathédral se décide à élire Priest évêque de Clermont. Durant son apostolat, il fonde des hôpitaux, des monastères et des églises grâce au soutien de son ami le comte Genès qui, sans postérité, fait donation de nombreuses terres. Il fonde notamment le monastère féminin de Chamalières qui obéira à une règle inspirée par celles de saint Benoit, de saint Césaire d'Arles et de Colomban.
Il entretient des relations particulières avec la cour du roi Childéric, où il plaide les causes des petites gens et combat l'injustice des puissants du royaume. Il s'attire ainsi l'inimitié de l'aristocratie auvergnate, qui, suite à une affaire opposant Priest à Hector, comte de Marseille, organiseront avec Agrice un complot qui aboutira à un attentat. Soupçonné d'avoir organisé -ou du moins conseillé- le meurtre d'Hector au printemps 675, il est activement recherché puis assassiné avec ses amis Amarin et Helide à Volvic le 25 janvier 676[3].
L'un de ses assassins, un certain Ursion, pris de remords, ira faire ses dévotions à Vézézoux, il fera édifier une église autour de la chambre de Priest où son lit d'enfant sera vénéré.
Il est honoré comme un martyr, d'abord en Auvergne, puis dans toute la France, où nombreuses sont les localités qui portent son nom.
Dicton
- Soleil de Saint-Priest, abondance de millet.
Références
- Acta Sanctorum, janvier, III, 242.
- Nominis : Saint Priest
- Passio Praejecti
- Georges de Manteyer - La Provence du premier au douzième siècle
p.28 :- Saint Prix, évêque d'Auvergne, fut massacré à Volvic, le 25 janvier 676 ; il était allé célébrer avec Childéric II, roi d'Austrasie, les fêtes de Pâques à Autun l'année précédente. Son assassinat fut une vengeance provenant de ce que Childéric, peut-être sur l'avis de l’évêque, avait mis à mort Hector, son patrice de Provence.
et p.47 :- Saint Prix, évêque d'Auvergne, ayant été assassiné le 2o (25?) janvier 676, en représailles de la mort du patrice Hector.
Catégories :- Saint catholique et orthodoxe
- Évêque de Clermont
- Naissance en 625
- Décès en 676
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