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Porte Mordelaise
La porte mordelaise ou les portes mordelaises (de Mordelles, ville vers laquelle donne la porte) est un vestige des remparts de Rennes construit au XVe siècle pour protéger la ville des pillards. Elle est inscrite au Monument historique depuis 1926[1].
La porte se compose d’une grande porte pour voiture et d’une petite porte piétonne entre deux grosses tours. Au dessus de la porte en ogive se trouve une pierre gravée de deux lions de part et d’autres d’une lance.
Il s’agissait alors de l'entrée principale de la ville de Rennes. Pour cette raison, elle est parfois nommée Porte Royale.
Sommaire
Utilisations
De sa construction vers 1440 jusqu’à la fin du XVIe siècle, la porte sert de résidence aux gouverneurs de la ville. Elle sert ensuite aux réunions de la communauté de la ville.
En 1793, elle devient une prison sous le nom de « porte Marat ».
En 1874, une pierre de granit gravée au nom de l’empereur Gordien III (v.224 - 244) est retirée. Elle est offerte pour être conservée au musée de Bretagne par M. Du Chatellier, le propriétaire de l’époque[2]. Cette stèle votive fut érigée par le « sénat » de Rennes au IIIe siècle :
Inscription Transcription Traduction[3] IMP.CAES
M.ANTONIO
GIORDANO.PIO
FEL.AUG.P.M.Tr
P.Cos.O.RImperatori Caesari
Marco Antonio
Giordano Pio
Felici Augusto Pontifico Maximo, Tribunicia
Potestate, Cosuli, Ordo RedonumA l’empereur César
Marc-Antoine
Gordien pieux,
heureux, auguste, souverain pontife, revêtu de la puissance tribunice,
Consul, l’ordre (décurional) des Redones.Depuis 1997, la porte est de nouveau munie d'un pont-levis, réplique de celui du château de Montmuran[4].
Bien que la première enceinte de Rennes, sur laquelle se trouve la porte, date du IIIe siècle, la porte a été reconstruite vers 1440.
Notes et références
- ↑ Notice no PA00090753, sur la base Mérimée, ministère de la Culture
- ↑ Bulletin de la Société archéologique du Finistère, Volume 34-35, 1907
- ↑ Études philologiques sur les inscriptions gallo-romaines de Rennes, le nom de peuple Redones, Robert Mowat, 1870
- ↑ Guide vert, Bretagne, éditions Michelin
Voir aussi
Articles connexes
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