- Pons de Toulouse
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Pons Guillaume de Toulouse († 1060), également nommé Pons II[1] est un comte de Toulouse, d’Albi, d’Agen et du Quercy de 1037 à 1060. Il était fils de Guillaume III, comte de Toulouse, et d’Emma, comtesse de Provence.
Sommaire
Biographie
Il succède à son père en 1037, et hérite de la totalité de ses biens. Son frère Bertrand n’héritera de la Provence que bien plus tard, vers 1062, après la mort d’Emma. Sa première épouse, Majore, lui apporte des biens et des droits sur l’Albigeois et le Nîmois. En 1038, il partage l’évêché d’Albi avec Bernard Aton Trencavel. Sa politique d’acquisition est à l’origine de la puissance de la maison de Toulouse qui connaître un plein épanouissement avec le règne de son fils cadet Raymond de Saint-Gilles[2].
Il apparaît ensuite dans une charte de donation de 1040 en faveur de Cluny, puis une charte de Moissac de 1047 le qualifie de comte palatin. Il meurt en 1063 à Toulouse et est inhumé dans l’église Saint-Sernin. Son testament lègue toutes ses possessions à son fils Guillaume, en précisant que s'il venait à mourir sans fils, le tout reviendrait à son dernier fils Raymond.
Mariages et enfants
Il épouse en premières noces une Marjorie († 1044) dont on ne sait pas grand-chose, si ce n’est qu’elle lui apporte en dot des droits sur l’Albigeois et le Nîmois. Pérez de Urbel propose de l’identifier à Major de Navarre, fille de Sanche III, roi de Navarre et de Munia Major, comtesse de Castille, mais le silence des sources contemporaine rend peu probable cette hypothèse d’une origine royale. De ce mariage est né :
- Pons le jeune († 1063). L'existence de ce fils et surtout sa date de décès (deux ans après la mort de son père) posent problème. En effet, on ne comprend pas pourquoi son père ne le mentionne pas dans son testament, qui pourtant voit à long terme, car il prépare la succession du premier fils de son second mariage. Aucun document contemporain ne mentionne Pons le Jeune, dont l'existence apparait dans les Europäische Stammtafeln[3] mais n'est pas mentionné par Magné et Dizel[4].
Veuf, il se remarie avec Almodis de la Marche († 1071), épouse d'Hugues VI, seigneur de Lusignan, (dont le mariage est annulé pour cause de consanguinité) , et fille de comte de la Marche, et d'Amélie. De ce mariage sont nés :
- Guillaume IV († 1094), comte de Toulouse,
- Raymond IV († 1105), comte de Saint-Gilles, puis de Toulouse et de Tripoli,
- Hugues (attesté en 1063)[5]
- Almodis, mariée en 1066 à Pierre Ier de Melgueil, comte de Melgueil, et assez probablement, avant 1088, à Robert, comte de Mortain[6].
Almodis est enlevée au cours de l'été 1053 par Raymond Bérenger Ier, comte de Barcelone, le couple se mariant immédiatement.
Précédé par Pons de Toulouse Suivi par Guillaume III comte de Toulouse 1037-1060 Guillaume IV Annexes
Bibliographie
- (en) Foundation for Medieval Genealogy : Pons Guillaume comte de Toulouse.
- (fr) Jean-Luc Déjean, Les comtes de Toulouse (1050-1250) [détail des éditions], p. 23 à 26.
- (en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « Pons of Toulouse » (voir la liste des auteurs).
- (de) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en allemand intitulé « Pons (Toulouse) » (voir la liste des auteurs).
Notes et références
- Raymond III Pons, est aussi nommé Raymond Pons Ier. un de ses prédécesseurs, le comte
- Déjean 1979, p. 23 et 24). (
- D. Schwennicke, Europäische Stammtafeln, vol. III, Marbourg, 1984-2002, p. 768.
- J-R. Magné & J-R. Dizel, Les Comtes de Toulouse, Paris, Christian, 1992.
- page de discussion). Certaines sources le qualifient d'abbé de Saint-Gilles, puis de Cluny, mais cette affirmation est sans fondement (voir en
- Brian Golding, « Robert, count of Mortain (d. 1095) », Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press, 2004.
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